Archives mensuelles : janvier 2015

La justice piétine la scène du délit moral et efface les preuves

BILLET SUPPRIME PAR UN ARRÊT DE LA COUR D’APPEL DE PARIS

DU 15 DECEMBRE 2016

LIEN VERS L’ARRÊT 

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SOS RACISME: TOUCHE PAS A MES AIDES! par Fabrice Durtal

Publié dans Nation et immigration

Par Fabrice Durtal.

sos racisme credits sos racisme concert (licence creative commons)

Une bérézina : à peine une vingtaine de personnes s’étaient réunies, en novembre dernier, sur le campus de Poitiers pour assister à l’assemblée générale constitutive d’un comité local de SOS Racisme. Il est loin le temps où les « potes » défilaient par milliers dans les rues de Paris pour créer un «cordon sanitaire» autour du FN. Aujourd’hui, à Poitiers comme ailleurs, l’association ne fait plus recette.

SOS Racisme ne fait plus recette mais a besoin d’argent et même de beaucoup d’argent si on se réfère aux demandes de subventions que l’association a adressées il y a un an à l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, sur cette agence lire notre article « L’ACSÉ, un guichet à subventions »).

CC

Dans ce document, que Les Enquêtes du contribuable est parvenue à se procurer en exclusivité, l’association qui table sur un budget prévisionnel de près de 1,4 million d’euros en 2013, ouvre grande sa sébile. Après avoir encaissé 177 500 euros en 2011, puis 235 800 euros en 2012, elle réclame à nouveau, le 19 mars 2013, 160 000 euros au titre des aides qu’elle dispense aux victimes de racisme ou de discrimination ; 100 000 euros pour ses actions d’éducation populaire au nom du «vivre ensemble» et 75 000 euros pour une «mobilisation citoyenne par l’action militante».

sos racisme rené le honzec

Selon une note interne, il semble que Naïma Charaï, présidente de l’ACSÉ et conseillère régionale PS d’Aquitaine ait décidé de bien beurrer la tartine des potes en leur accordant immédiatement 150 000 euros d’aides. L’histoire ne dit pas si d’autres rallonges ont été accordées après le 19 mars 2013, l’association de Dominique Sopo quémandant aussi des subsides à travers un satellite comme la Fédération nationale des maisons des potes (FNDMP).

L’ACSÉ n’est pas la seule instance gratifiant cette association qui est progressivement passée de la défense des immigrés à la stigmatisation des autochtones. Si on se fie au budget prévisionnel que l’association a présenté à l’agence lors de sa demande de subventions, elle est aussi perfusée par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Ville de Paris, le Conseil régional d’Ile-de-France, sans qu’il soit possible d’évaluer ce qu’elle perçoit aux échelons locaux puisque le total de ces aides n’est pas comptabilisé.

À côté de ces monceaux d’argent public, SOS Racisme a estimé que les cotisations, dons et legs représenteraient une somme nulle lors de l’élaboration du budget prévisionnel 2013, ce qui en dit long sur son assise populaire.

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La caverne de Platon, version 2015

Platon avait imagé, dans son allégorie de la caverne, la difficulté extrême qu’il y a à s’extraire de son environnement pour accéder à l’universel.

Les occupants de sa caverne ne pouvaient imaginer le soleil et la vie extérieure. Si par cas l’un d’entre eux sortait, il lui était très difficile de regarder et de croire à ce qu’il voyait. Bien plus, s’il revenait informer les occupants de la caverne, non seulement il n’était pas cru mais il était sanctionné pour ses dires, jusqu’à la mort.

La folie fiscale, dans laquelle est plongé tout l’occident, est une véritable caverne de Platon.

Globalement, la démocratie est passée de l’étape où elle était un rempart contre le pouvoir absolu en émiettant le dit pouvoir et en le rapprochant des individus, à son statut actuel qui est un nouveau pouvoir absolu, assis sur l’achat des voies par la corruption visant à séduire le plus grand nombre au détriment des plus actifs.

C’est-à-dire qu’une majorité est enfermée dans la caverne de l’interventionnisme et de l’assistanat au point de ne pas voir qu’il ne s’agit que d’une illusion, de croire que cette illusion serait une loi universelle.

Non seulement tout l’occident croit à cette fable, mais il guerroie contre le reste de la planète dans le but d’imposer sa “caverne fiscale”.

La démocratie, après avoir initié la liberté, enfante aujourd’hui un monstre, un tueur d’énergie et de richesse, qui ne peut apporter que misère et malheur à tous, tout particulièrement aux plus faibles, en prétendant réguler les richesses et soumettre les plus forts.

Aucune victoire, aucun progrès, jamais, ne s’est fait en privilégiant les faibles et en méprisant les forts. Ce sont les forts et non les faibles qui ont porté l’homme des grottes aux gratte-ciels.

Hors la “caverne fiscale” il y a la liberté d’entreprendre, le respect du capital, les paradis fiscaux, le secret bancaire, la limitation de l’Etat, autant de choses universelles, naturelles, que ceux que l’on enferme dans la “caverne fiscale” doivent ignorer.

Ceux qui leur refusent le droit de voir hors la caverne les menacent des pires maux s’ils venaient à sortir. Plus particulièrement, de l’injustice, de la loi du plus fort, de l’oppression par l’argent, de l’inégalité des richesses, de la misère.

Moyennant quoi ils les exposent à l’injustice administrative, à la loi du bureaucrate, à l’oppression par l’idéologie, à l’inégalité des statuts sociaux, et tout pareillement à la misère mais ici sans limite.

Bercy, les chiens de garde

Une armée “stasienne” a la charge de la propagande liée à l’objectif de la “caverne fiscale” et la coercition qui l’impose.

L’armée

Les agents des services fiscaux composent cette armée. J’entends bien les réactions par-ci par-là, plus particulièrement au sein de cette corporation, dénonçant de ma part une accusation infondée, une sorte de diffamation, tout particulièrement dans l’assimilation globale de ces agents à la Stasi.

Je vais donc vous apporter les preuves de ce que j’avance, que vous ne pouvez pas voir du fait qu’ils vous maintiennent dans la “caverne fiscale”.

La Direction Générale des Finances Publiques, plus communément appelée Bercy, comprend 115.000 fonctionnaires.

45% de ces fonctionnaires sont syndiqués, soit 51.750.

Le syndicat qui les regroupe s’appelle : “Solidarité Finances Publiques”. Le titre est clair. Ce n’est pas un syndicat des employés des finances publiques, c’est le lien de solidarité des finances publiques, de la globalité des finances publiques. Il n’est qu’un seul “syndicat” pour tous.

Ils se sont accaparés le nom même de leur administration, elle et eux ne font qu’un.

Si ce nom est explicite, les activités le sont encore plus.

Il vous suffit d’aller sur le site de ce “syndicat” pour constater de visu que, si une partie de ses activités peut être assimilée à la défense classique des salariés d’une entreprise, la plus grande part de ses activités se compose d’une incantation à la lutte contre la “fraude fiscale”, considérée comme l’objectif unique de cette administration.

Ce syndicat s’approprie cette lutte, il en fait la justification de l’existence même des finances publiques, son but primordial.

A aucun moment vous ne verrez ce syndicat proposer une vision objective de la société, de l’économie, du rôle dans celle-ci de l’entrepreneur et de l’entreprise.

L’entrepreneur n’est pas vu ici comme un élément clef de l’organisation sociale, comme un membre essentiel de notre communauté qu’il serait bon de protéger et d’encourager pour qu’il produise richesses et initiatives économiques.

Non, il est le fraudeur, celui que l’idéal exclusif en charge des finances publiques vues par ce “syndicat” — la répartition des richesses — devrait raboter à un niveau inconnu, imaginé au jour le jour par ce groupe uni, qui se prévaut d’être solidairement nos finances publiques.

La coercition

Solidairement, sans faille, comme un seul homme, les finances publiques traquent la brebis galeuse, le fraudeur fiscal qui sommeillerait en chacun de nous.

Ils nous fichent, nous espionnent, détruisant sans vergogne l’intimité nécessaire à l’éclosion de l’économie, chassant le secret bancaire, exposant aux yeux de tous le capital de chacun pour s’allier la jalousie chronique des hommes au service de leur méfait, de leur obscurantisme, de leur “caverne fiscale”.

La coercition n’est donc pas l’œuvre des seuls contrôleurs fiscaux, la lecture de la prose du syndicat unique de l’administration des finances vous apportera la preuve que les 115.000 individus qui la compose sont unanimement favorables à la “caverne fiscale”, à sa propagande, à sa violence, aux désespérances qu’elle entraine, à l’exclusion de la vraie vie qu’elle prône pour tous.

Demain la misère va augmenter, l’interdiction de sortir de la “caverne fiscale” sera physique, ceux qui seront dehors seront dénoncés et chassés. De beaux jours nous attendent.

Bien cordialement. H. Dumas

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Syriza, petite fleur de java…

Demain on rase gratis en Grèce. Dont acte.

Je suis éberlué, ceux qui ont méprisé le capital au profit du crédit vont boire le calice jusqu’à la lie.

Ces politiques, en France leur bras armé Bercy, qui ont vilipendé le capital, qui ont donné en pâture ceux qui ont la force de caractère de le constituer, qui ont tant taxé ce capital que tous ce sont donnés vertigineusement au crédit, jusqu’au point de non retour, jusqu’à la banque route clamée haut et fort dans les urnes, ces politiques paieront-ils de leur personne les dégâts irréversibles qu’ils ont commis ?

Car le peuple grec, tout à la joie de croire qu’il n’aura pas à payer ses dettes, se fait des illusions.

Il croit sottement que ses créanciers sont quelques milliardaires mondiaux avares et malfaisants à qui il joue la plus belle des entourloupes. Le peuple grec se trompe lourdement, c’est à lui-même qu’il ne remboursera pas la dette, à lui et à ses amis de la gauche européenne.

En effet, les sommes qu’il a dévorées allègrement et qu’il se propose de ne pas rembourser sont issues, dans leur plus grande part, des comptes de “zinzins”, pour la plupart des mutuelles, dont le capital n’est constitué que des cotisations versées par des gens modestes, éventuellement au mieux par la classe moyenne.

Au dessus, il y a longtemps que plus personne ne confie son argent à une organisation collective, chacun se crée sa propre capitalisation.

Donc, la débâcle des créanciers ne sera pas celle d’hideux capitalistes mais bien celle du peuple lui-même propriétaire des créances pour lesquelles il va faire défaut.

Quel est la prochaine étape ?

Evidement la supercherie va rapidement apparaître. Le défaut va toucher de plein fouet les imprudents qui ont placé leur santé, leur retraite, leur présent et leur avenir, entre les mains de ces monstres collectifs, banques ou assureurs de tout poil, privés ou étatiques.

Pendant qu’ils se sont crus et se croient toujours irresponsables, ils sont en train de s’auto-ruiner.

Leur prochaine étape ne peut être que le meurtre et le vol.

Lorsqu’ils seront face aux conséquences de leurs actions irresponsables, pourquoi, soudain, deviendraient-ils responsables ? Il n’y a objectivement aucune raison à cela.

Face à leur propre ruine, découlant de leur propre défaut de paiement, ils ne pourront que voler le capital de leurs frères économes, de leur voisin, de leur ami qui ont eux mis de côté, en hommes responsables, tout au long de leur vie.

Ainsi donc, ce soir, la Grèce allume la première mèche de la guerre civile que les impécunieux devront déclarer, assez rapidement, aux économes.

Triste opération qui ne justifie ni fête, ni joie.

Depuis le temps que le mensonge règne en maître en politique pouvait-il en être autrement ? Non, probablement.

Putain de mensonge, toujours plus séduisant que la vérité, il finit par devenir la vérité des époques de malheur.

Ce soir, nous ne valons pas beaucoup plus que ces barbares que nous montrons du doigt, que nous n’allons pas tarder à égaler.

Les pantomimes “Hollandaises” hier, cherchant à dissimuler les carences sociétales de notre pays en en faisant reporter la faute sur d’autres, aujourd’hui celles des grecs qui souhaitent aussi faire payer à d’autres leur faillite, les choses s’accélèrent salement. La java, c’est pour demain, sacré java même.

Bien cordialement. H. Dumas

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INTERNET OU LA FIN DU MYTHE DE L’HONNÊTETÉ DU FISC

 

 

Internet avec ses réseaux sociaux et ses blogs indépendants va petit à petit rompre l’isolement meurtrier des ruinés fiscaux.
Jusqu’à l’apparition du web, Bercy profitait du silence des médias.
Le fisc pouvait vous piller en toute impunité en vous affublant du titre imparable de « fraudeur fiscal ».
Ce titre convenait et n’était jamais remis en question par qui que ce soit : élus, médias, et quasiment tous les français.
Personne ne voulait croire aux abus fiscaux.

Une voix s’est élevé en 2001, celle de Bernard Zimmern, de l’Ifrap, qui dévoilait dans son livre « contrôle fiscal, le piège », les dévoiements programmés de l’Administration Fiscale et de ses inspecteurs « assermentés ».
Ce livre, bien sûr, n’eut aucun retentissement médiatique.
Depuis, plus rien.

Bercy, sûr de son invincibilité, continua à détruire par milliers chaque année, ceux qui créaient de la richesse : artisans, commerçants, patrons de PME etc… dans l’indifférence générale. 

Lorsque que ceux-ci reçoivent un avis de vérification fiscal, ils ne le savent pas, mais ils sont foutus.
Rares sont ceux qui récoltent pas un redressement.
Rarement justifié, ce redressement est accompagné de ce que nous sommes obligés d’appeler « une lettre de cachet) (voir mon papier « 1789 : prise de la Bastille, 2015 : il faut détruire Bercy »).

Vous vous retrouvez dans la nasse !

Le montant de votre redressement dépendra d’un seul critère : Les besoins personnels de votre inspecteur « assermenté ».
En deux mots, s’il a besoin de primes, d’avancement ou d’atteindre son quota.
La tenue de votre comptabilité n’a donc absolument rien avec le montant de votre redressement.
Ce montant va décider votre avenir.
S’il est énorme, complètement disproportionné, vous allez le refuser.
Vous allez penser, à tort, qu’ils vont s’en rendre compte.
Que vous allez pouvoir les convaincre de votre bonne foi, preuves à l’appui.
Ce que vous ne savez pas encore, c’est qu’ils s’en foutent comme de leur première chemise.
Ils ont émis leur lettre de cachet et la justice dite « normale » ne peut rien pour vous.
Vous entrez sans le savoir dans une zone de non droit.
Ils vont, en toute illégalité, tout vous saisir.
Le tribunal administratif est un leurre.
En matière fiscale, vous perdrez à 99,9999%.
Bien souvent vous y arriverez déjà ruiné.
Après vous tomberez dans le « trou noir », voir mes papiers la « mort sociale 1,2,3 ».
Grâce au web, les choses sont en train de changer.
Les gens victimes des abus fiscaux se regroupent, ils ne sont plus seuls. Nous le constatons chaque jour davantage sur notre blog.
Nous constatons aussi chaque jour que les gens qui avaient un jugement négatif sur nous, les « fraudeurs fiscaux », s’interrogent sur la légalité des procédures mortifères du fisc.
Ils comprennent, enfin, qu’eux aussi peuvent être ruinés en toute illégalité.
Vous avez été victimes, vous êtes victimes, vous serez victimes d’une « vérification » fiscale, ne combattez plus seuls, rejoignez-nous.
Notre combat sera long et difficile, mais il finira, car nous avons le droit pour nous, par abattre la dictature de Bercy.
Mandela, Gandhi ont fini par gagner.
Les dictatures de droite comme de gauche ont toujours finis par s’écrouler.

Et dire que nous pensions, que je pensais, vivre dans le pays des droits de l’Homme…

 

Emmanuel Bolling

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L’idée de liberté

Nul ne peut douter, après les imposantes manifestations qui ont fait suite aux meurtres prétendant sanctionner des écrits ou des dessins de journalistes, que les français sont attachés à la liberté d’expression.

Il n’est pas certain qu’ils aient bien compris ce qu’implique la liberté d’expression, notamment sa contrepartie qui oblige à subir celle des autres, quand bien même elle viendrait choquer violemment nos convictions.

Nous parlons bien de la liberté d’expression illimitée, celle qui permet – à juste titre de mon point de vue – de débattre, voire de railler, de convictions personnelles lourdes telles que la religion, le drapeau, la famille, la vie, la mort, la maladie, la sexualité, la répartition des richesses, etc…

La liberté d’expression est évidemment le prolongement naturel de la liberté de penser. Rien ne devrait limiter la pensée tant qu’elle reste au stade de la pensée.

Ce n’est qu’au moment du passage à l’acte que la société se réserve le droit d’émettre un jugement sur ce qui peux ou ne peux pas se faire.

Exprimer une pensée est-ce un passage à l’acte ? La liberté d’expression est-elle un passage à l’acte ? Non, ont répondu massivement les français, lorsque nous nous exprimons, nous sommes toujours dans le droit de penser librement.

La preuve : se moquer de l’Islam dans le cadre de la liberté d’expression n’implique pas pour nous un manque de respect pour ceux qui pratiquent cette religion.

Je peux parfaitement comprendre cette position, tout en comprenant aussi la dose de sang-froid qu’elle demande de la part de ceux qui voient leurs croyances ridiculisées.

Je suis absolument convaincu que le progrès intellectuel, individuel ou collectif, passe par des remises en questions indispensables que la critique aide à mettre en œuvre. Donc pas de problème.

Un peu quand même avec la notion d’apologie du terrorisme. Le terrorisme est-il un interdit de la pensée ? Imaginer la mort de son pire ennemi est-ce une pensée interdite ? La seule ? La liberté de penser ne serait alors pas totale sur ce point.

Cette pensée exprimée, qui serait un interdit, devient un grave délit. Aie, complications.

Ce n’est pas le terrorisme acté qui entraine des sanctions, mais le simple fait d’exprimer l’idée d’y penser. En clair, d’y penser tout simplement.

Il semblerait que la grande majorité des français, celle qui défilait pour une totale liberté de penser, s’accorde à limiter la pensée dans le cadre du terrorisme.

A bien y regarder, il semblerait même qu’ils auraient à redire, les uns et les autres, sur d’autres pensées qu’ils verraient d’un bon œil largement limitées.

Tout cela manque de clarté.

On aurait pu imaginer que l’Etat et ses représentants éclaircissent le débat, qu’ils affirment haut et fort leur engagement pour la liberté de penser puis d’expression, puisqu’ils ont largement contribué aux manifestations qui se réclamaient de ces principes. Hélas, ce n’est pas vraiment le cas.

Chacun doit donc faire avec sa conscience, à la débrouille. Facile pour ceux qui ne souhaitent émettre aucune opinion, c’est plus compliqué pour les autres.

A partir d’aujourd’hui, attention, n’exprimez pas votre pensée sans réfléchir, la facture peut être salée. Même si votre pensée n’est pas profonde, si elle n’est qu’un éclair, si elle vous traverse accidentellement, si vous l’exprimez inconsidérément, la sanction tombera. Garder votre révolte au fond de vous, ou mieux, ne vous révoltez pas.

Bon, on ne va tout de même pas se flageller pour défendre ceux qui ont des pensées terroristes, pas même pour ceux qui vont inévitablement en être accusés à tort. Quoique… finalement…non.

Car enfin, la liberté de penser n’est-elle pas totale par ailleurs dans ce pays ?

La littérature, la peinture, la chanson, le cinéma, la télévision, le théâtre, l’information, la politique, même la religion ne sont-ils pas tous totalement libres ?

Je ne parle pas bien sûr des sectes, des livres infâmes, des films malsains, des journaux pourris, de la télévision minable, des politicards fachos, des pièces de théâtre scandaleuses, des tableaux inacceptables. Non, je parle de toute cette liberté qui conduit aux créations aimées du plus grand nombre, pas de ces œuvres minables réalisées par des provocateurs qui ne cherchent qu’à se rendre intéressants, au mépris de tout respect et que l’on devrait interdire. Vous les sentez là, la liberté de penser et la liberté d’expression ?

Et encore vous n’avez rien vu.

S’il est un endroit où nos zélotes de la liberté d’expression souhaitent une censure totale c’est en économie.

Ici, plus de liberté de penser, plus de liberté d’expression, l’économie et celui qui veut en faire sa vie doivent rendre des comptes à chaque seconde de leur activité.

Tout est sous contrôle, surveillé, quantifié, organisé, déclaré, limité, répertorié. Chaque idée, chaque action ne sont permises que si elles ne sont pas interdites. La règle étant l’interdit.

L’homo-économicus doit, avant toute chose, apprendre ce qu’il n’a pas le droit de faire, lourde charge, s’il ne veut pas se retrouver très rapidement en infraction.

Ensuite, pour vérification, il faudra qu’il expose et détaille ce qu’il a fait.

Si par cas il innove, s’il invente, et surtout si en cela il réussit, très rapidement son activité sera encadrée, surveillée, pour finir plus ou moins rapidement par être étouffée.

Mais, au passage, la totalité de ses gains lui auront été subtilisés au titre de sa participation à l’effort collectif commun et à la répartition équitable des richesses.

En ce qui concerne le monde économique, un large consensus national considère que la liberté de penser et de s’exprimer ne sont pas de mise, elles nuiraient au lien social, elles risqueraient de créer des disparités inacceptables.

Non, décidemment, pas de liberté d’expression possible en économie, depuis longtemps, bien avant que cela ne touche les apprentis terroristes.

D’ailleurs, en défilant, les français ne pensaient en aucune façon à défendre la liberté d’expression économique. Ici, n’en parlons plus, censure à tous les niveaux, un point c’est tout.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le cerveau dérangé de l’administration fiscale

Le 18 Décembre 2014, la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux rendait un arrêt me condamnant, entre autre, à verser une TVA pour livraison à moi-même d’une partie d’un immeuble hôtelier entièrement soumis à la TVA.

Cette même Cour me refusait le droit de récupérer la dite TVA. Ce faisant elle participait à un vol en bande organisée en devenant la complice du vol de TVA perpétré contre moi par les Services Fiscaux. Parfait.

Mais il y a un os, un caillou dans la chaussure.

La loi de simplification de la vie des entreprises du 20 Décembre 2014 supprime cette livraison à soi-même pour les immeubles entièrement soumis après leur achèvement à la TVA.

Ce qui est mon cas, ce que je me tue à expliquer depuis dix ans.

La loi s’appuie sur le fait que la livraison à soi-même pratiquée par Bercy n’est pas conforme au droit communautaire de la TVA. (Il y a encore de l’espoir en Conseil d’Etat ou en Cour Européenne).

Pouvez-vous imaginer la situation morale et matérielle de celui qui, jour après jour, a plaidé sa bonne foi, la folie pilleuse de Bercy — sans qu’à aucun moment les juges des tribunaux administratifs et de leur cour d’appel ne soient sensibles à la logique, à sa désespérance, au droit communautaire, et le condamnent — pour se voir confirmer par la loi qu’il avait complètement raison ?

C’est l’histoire du mec tué par la dernière balle à Verdun, qui ne saura jamais qu’il est mort sacrifié sur l’hôtel de la connerie humaine et, plus particulièrement, au service des intérêts de quelques prétentieux qui imaginaient que leurs magouilles personnelles ne se verraient pas. C’était sans compter sur l’histoire, la vraie, qui ne manque jamais de dévoiler la vérité, de renvoyer à leur médiocrité, à leur vénalité morale, les minables; hélas sans conséquences pratiques, ils reviennent sans cesse.

Finalement, force est de constater que la justice est constamment prise en sandwich entre la force publique, le mensonge des justiciables, l’émotion évènementielle, l’égo des magistrats, la puissance des sanctions, que ces différents paramètres ne peuvent être qu’au mieux neutralisés. Bien naïf celui qui imaginerait les maitriser.

On en revient donc à ma découverte récente : la lettre de cachet fiscale.

La seule solution pour limiter au maximum l’injustice naturelle qui parsème la vie des hommes c’est une organisation structurelle qui répartit le pouvoir répressif, qui le confie à plusieurs personnes n’ayant aucun compte à rendre les unes par rapport aux autres.

C’est ainsi que la police ne peut pas dépasser sa fonction d’enquête, ne peut pas prononcer de sanction, encore mois les faire appliquer. Cela est du ressort de la magistrature, qui elle-même est indépendante du pouvoir politique.

Ce n’est pas le cas de Bercy.

Bercy, ce qui est inacceptable, peut à la fois enquêter, sanctionner et exécuter la sanction.

Une justice libre et indépendante devrait intervenir entre l’enquête fiscale et la sanction, elle seule devrait être habilitée à prononcer une sanction.

Non pas que cela garantisse systématiquement des sanctions justes, mais, pour le moins, cela limite la casse, tout particulièrement si cette justice est indépendante.

Je suis encore sous le choc de constater qu’il m’a fallu vingt ans pour comprendre cela, que par ailleurs personne à ma connaissance n’a jamais soulevé cette incroyable anomalie.

Agressé injustement par la folie des contrôleurs fiscaux, pillé, mis à terre, privé de mon métier, mis au chômage, détruit, j’ai souvent évoqué la zone de non droit que sont les contrôles fiscaux, mais sans jamais en donner l’explication.

C’est dire à quel point l’agression fiscale génère une perte de repère, vous plonge dans un coma social dépassé où vous êtes la proie de tout le système qui fonctionne et s’enrichit autour de cette zone d’effroi.

Victime de la propagande, vous êtes réduit à quémander miséricorde. Tel le mendiant vous allez de porte en porte radotant votre histoire, prêt à vous coucher et à subir les derniers outrages pour ne pas mourir.

Si, finalement, vous faites le choix de la résistance, vous aurez besoin d’une famille soudée, d’amis solides, car fisc et tribunaux administratifs vous feront subir le pire.

Et l’évidence vous échappera : tout ces gens sont des hors la loi.

Pendant qu’ils vous mettent au banc de la société, ils transgressent les bases essentielles de la loi, de la vie en démocratie.

Ils trahissent la justice que nos ancêtres ont mise en place au prix de leur vie, pour laquelle le monde entier nous respecte.

Cette justice qui, abolissant les lettres de cachet, a fait en sorte que nul ne puisse détenir à la fois le pouvoir d’enquêter et celui de sanctionner.

Cette justice qui a confié le pouvoir de sanctionner à un corps social particulier, la magistrature, qu’elle a voulu libre et indépendante.

Bercy s’assoie, que dis-je se vautre, sur ce concept de justice.

Bercy enquête, décide des sanctions, les fait appliquer et, si vous couinez trop fort, appelle en renfort la fausse justice qui lui est acquise (sauf à Marseille) : la justice administrative.

Oui, on a le droit de le penser et de le dire, pour agir ainsi, au vu et su de tout le monde, il faut avoir un cerveau largement dérangé. Bercy et le Syndicat Unifié des Impôts, son suppôt, ont une absence de pudeur, d’empathie, d’humanité qui leur permet d’agir ainsi, étrangers à la loi démocratique, régis par des lois d’exception, despotiques, indignes d’une démocratie.

Cela mérite un soulèvement (moral) général pour abolir cette exception et ramener la justice dans le contrôle fiscal, le soumettre au droit démocratique.

Bien cordialement. H. Dumas

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UNE FAMILLE QUI VIVRAIT COMME L’ETAT, CA DONNERAIT QUOI?

Lorsqu’on a un gros, un énorme déficit budgétaire chronique et une dette abyssale, babylonesque, voire une hippopodette, il est difficile d’appréhender l’ampleur du désastre. Cependant, celui-ci devient évident lorsqu’on ramène l’exercice budgétaire du pays à l’échelle d’un ménage.

Un billet de h16 et Baptiste Créteur, de Contrepoints

Le droit français a longtemps fait du comportement d’un bon père de famille la norme comportementale de bon usage et de saine gestion ; le bon père de famille est soucieux des biens et intérêts qui lui sont confiés comme s’ils étaient les siens propres. Pour connaître le statut de nos chers dirigeants, ramenons la politique budgétaire de la France à l’échelle d’un ménage.

L’État français disposait, dans le budget 2013, de 240 milliards d’euros de ressources pour 302 milliards d’euros de charges. La dette publique, elle, se montait à 1 912 milliards d’euros. Ces chiffres, pleins de zéros difficiles à lire et dans des unités de mesure, la dizaine ou la centaine de milliards, assez difficiles à appréhender, sont des chiffres prévisionnels ; ils ont été votés par les parlementaires, en toute décontraction. Comme chaque année, il est parfaitement raisonnable d’attendre que la réalité sera encore pire. Oui.

Comparons cela à un ménage moyen. Avec ses 2 410 euros de revenu net mensuel, notre ménage moyen, s’il se comportait comme l’État français,dépenserait 3 032 euros chaque mois – avec un découvert mensuel de 622 euros. Ramené à l’année, les 28 920 euros de revenus sont loin de suffire pour dépenser 36 391 euros, et le ménage doit donc emprunter 7 471 euros – alimentant un total d’endettement de 230 396 euros. Oui, 8 fois son revenu annuel. C’est un ménage qui sait vivre, que voulez-vous : on ne vit qu’une fois, autant le faire bien surtout si c’est avec l’argent du banquier.

On comprend mieux, au regard de ces chiffres, la gestion que font les hommes politiques de leur propre patrimoine et leur incapacité à épargner – si tant est que leurs déclarations puissent être crues. Compte tenu du respect qu’ils ont pour la parole publique et les engagements qu’ils prennent, rien n’est moins sûr ; entre Jérôme Cahuzac qui, lui, a su épargner, et la pause fiscale dont tout le monde, meurtri, attend l’arrêt aussitôt que possible, l’honnêteté de nos dirigeants pose question.
et-si-une-famille-dépensait-comme-le-gouvernement

Et à bien y réfléchir, la lucidité des créanciers également.

Aucun ménage ne parviendrait à faire accepter un découvert de 25% de ses revenus chaque mois, surtout compte-tenu de son profil d’endettement. Les ménages français sont, en moyenne, endettés à hauteur de 80% de leurs revenus, pas 800%, comme l’État actuellement (230 396 euros de dettes pour 28 920 de revenus). Mais il est vrai qu’aucun ménage n’a la bombe atomique, une armée d’inspecteurs du fisc secondée par une armée de policiers, de gendarmes et de soldats outillés et entraînés pour éviter toute confusion maladroite entre « contribuable » (qui paye et se tait) et « citoyen » (qui est armé et entend se défendre tout seul comme un grand).

Au passage, cette dette génère un coût important pour la famille France ; elle paye chaque mois 563 euros pour éponger les intérêts de sa dette, sans même songer à rembourser (rappelons que la famille France s’endette chaque mois, et qu’il lui est impossible, par on ne sait quelle misère, de mettre le moindre sou de côté – le prix du caviar s’envole, dirait-on).

Sur 3 033 euros de dépenses au total, cette hypothétique (mais dépensière) famille France consacre 382 euros à l’achat d’armes diverses, dont des drones dépassés qui font un peu pitié, en plus de 177 euros pour sa sécurité pure, ce qui fait déjà 559 euros. S’y ajoutent 641 euros pour l’enseignement scolaire et 260 pour l’enseignement supérieur et la recherche, avec un résultat qu’on qualifiera pudiquement de mitigé, pour un total atteignant déjà 1 460 euros sur ces seuls trois postes. Avec les 563 euros de la dette, c’est déjà plus des 2/3 que la famille France aurait déjà dépensée.

Les autres petits postes de dépense sont aussi édifiants : 26 euros pour la culture (sachons vivre), plus 12 pour les médias, le livre et l’industrie culturelle (sachons vivre) ; 5 euros pour le sport, la jeunesse et la vie associative (sachons vivre, que diable !) ; à côté, 13 euros pour la santé (sachons tomber malade ?) paraissent bien insignifiants à la famille France, qui dépense 103 euros pour favoriser l’emploi. Sans grand succès.

Si la famille France était notée par des agences de notation, le ménage « État français » serait vraisemblablement assez loin du triple A. Heureusement, rassurez-vous : l’État français n’est pas vraiment un ménage, et personne n’entend considérer que le gouvernement français pourrait se rapprocher d’une gestion de « bon père de famille ». Faut pas déconner. Car le ménage « État français » dispose d’une arme secrète pour se renflouer : le patrimoine de tous les ménages français. Si le ménage France n’existe pas et fait à peu près n’importe quoi de l’argent qui lui est confié, ce n’est heureusement pas le cas de l’écrasante majorité des ménages français, ménages politiciens inclus. Et ça, l’État l’a bien compris : non content de leur prélever pas loin de la moitié de leurs revenus, il peut à tout moment leur confisquer tout ou partie de leur patrimoine. Ça s’est déjà vu, dans le passé en France, et récemment en Europe ; les Chypriotes s’en souviennent.

Non, décidément, la gestion que font les hommes politiques du budget ne correspond pas à celle qu’en ferait un bon père de famille. Ou alors, « bon père de famille » comprend l’homme bourru et alcoolique, vivant d’expédients et de petits larcins minables d’une journée à l’autre, frappant femme et enfants lorsque l’argent ne rentre pas assez – ce qui étend la notion très au-delà de ce qu’elle pourrait signifier intuitivement…

Les politiciens comptent sur vous pour, un jour ou l’autre, éponger les dettes, leurs dettes, celles qu’ils ont contractées en votre nom pour non pas vous aider, vous servir, mais pour rester au pouvoir. Et ce jour approche plus que vous ne le croyez.

À vous de voir si vous êtes d’accord, mais sachez qu’il faut agir vite : ils ne vous demanderont pas votre avis.

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Le tournant de la guerre fiscale. La déroute n’est qu’apparente, les victoires sont à venir.

Avec Bercy le pire est toujours certain. En voici la preuve.

Les deux affaires que je vais vous exposer sont un tournant décisif : c’est la chute du mur de Berlin fiscal.

La lecture va être un peu longue, en cas d’impatience, commencez par la fin, après “HYPOTHESE”.

PREMIERE AFFAIRE

Certains se rappellent peut-être ce fameux contrôle fiscal où deux contrôleurs fiscaux — l’agent et son chef —  me refusent le droit à la preuve, par le film, du débat oral et contradictoire. Ce contrôle a fait l’objet d’un billet intitulé “un cas d’école”, publié le 21 Avril 2011 (LIEN)

La partie savoureuse de la position de ces agents tenait au fait que, alors qu’ils refusaient ce droit à la preuve filmée, j’avais déjà “mis dans la boite” leur première venue, et le film permettait de rapporter la preuve de leur mensonge sous serment puisque l’agent Guigleur affirmait m’avoir remis un courrier, qui m’avait en réalité été remis par son chef Garcia.

Les deux agents et leur hiérarchie firent des pieds et des mains pour que le film soit retiré de Youtube, ils obtinrent gain de cause au motif de leur droit à l’image !!!

Lors de leur deuxième venue, alors qu’un huissier était là pour constater que justement leur droit à l’image ne serait pas mis en cause puisqu’ils seraient filmés de dos, ils sont tout simplement partis, abandonnant le contrôle pendant que toutes les pièces voulues étaient sur la table.

Extrait du constat d’huissier : ” Ces derniers ont clairement exprimé qu’ils refusaient, au nom de l’administration, que le contrôle se déroule dans ces conditions, et qu’ils pouvaient parler au nom de l’administration centrale”.

Encore plus fort, alors que ce sont eux qui sont partis, sans qu’aucun droit ne leur permette de refuser que je filme le contrôle, sachant que seuls ceux qui ont des choses à se reprocher refusent d’être filmés — on n’a jamais vu, en dehors des malfrats, quiconque saccager les caméras urbaines – ils n’ont pas hésité à m’accuser d’opposition à contrôle fiscal.

Le dossier était clair, j’ai saisi la justice, serein.

Et là, catastrophe. Dans un premier temps, le Tribunal Administratif de Montpellier a refusé, tout simplement, de prendre en compte la nullité du contrôle découlant de la nullité de l’opposition à contrôle, laquelle pourtant ne reposait sur rien. Aucun texte n’interdit de rapporter la preuve du débat oral et contradictoire par le film.

Considérant que le fait d’avoir refusé de juger sur ce point constitue un déni de justice, j’ai fait citer à comparaître devant la justice pénale la Présidente du TA, l’affaire est en cours.

C’est ainsi que les choses sont arrivées devant la Cour d’Appel Administrative de Marseille. C’était chaud.

L’affaire était appelée le 18 Décembre 2014.

Le 15 Décembre à 11H, le Rapporteur Public publie sur SAGACE des conclusions qui tendent à annuler le redressement :

Avis du rapporteur (Mirabeau)Le 15 Janvier 2015 la Cour prononce un arrêt qui me donne complètement tort (LIEN), accompagné de quelques perles :

– D’abord, La Cour confirme la légalité de l’entrave par l’administration fiscale empêchant de rapporter la preuve par le film du débat oral et contradictoire. Elle approuve donc que le contribuable soit dépouillé de son droit fondamental à la preuve, sans justifier sa position par un texte, en se basant uniquement sur la volonté de l’Administration Fiscale, qui devient la Loi pour la Cour….

– Ensuite, pour couvrir la Présidente de Montpellier, La Cour se lance dans un échafaudage intellectuel précaire essayant de prétendre que l’opposition à contrôle fiscal n’est pas détachable de la procédure d’imposition, mais que, par contre, sa nullité ou son abus ne serait pas un moyen évocable lors du plein contentieux lié à la contestation du redressement.

– Cerise sur le gâteau, La Cour n’hésite pas à écrire : “Si M. Dumas soutient que l’interdiction de filmer le débat oral et contradictoire serait “en contradiction avec le droit communautaire et notamment avec la notion de droit à la preuve et de justice équitable”, il n’est pas établi qu’une telle interdiction, applicable à l’administration fiscale comme au contribuable, ferait obstacle à ce que le contribuable puisse apporter par d’autres moyens qu’un enregistrement sonore ou visuel la preuve que les agents de l’administrations se seraient refusés à un débat oral et contradictoire aux cours des opérations de contrôle sur place “.

Trop fort, appréciez l’astuce ou la perversion, au choix. Il ne s’agit plus d’apporter la preuve de ce qui s’est dit lors du contrôle fiscal, mais uniquement de prouver qu’on s’est parlé. Peu importe pour la Cour que ce qui est rapporté à l’issue du débat oral et contradictoire soit vrai ou faux…..du moment que l’on s’est parlé…

– De mieux en mieux : “il est constant que les représentants de l’administration fiscale ont remis en mains propres à M. Dumas le 6 Janvier, un courrier du 25 Janvier l’informant de ce qu’il n’était pas autorisé à enregistrer les opérations de contrôle (à partir de quel texte de loi ?); que si les requérants soutiennent que ce courrier n’a pas été remis à M. Dumas par le vérificateur, comme indiqué dans le procès-verbal pour opposition à contrôle fiscal, mais par le supérieur hiérarchique du vérificateur, cette circonstance est sans incidence sur la régularité de la procédure”.

Tient donc ? Les mensonges d’un agent assermenté, reconnus, filmés, n’ont aucune incidence, dont acte. N’est-ce pas là le problème qui gêne Bercy et ses agents ?

– La suite est pitoyable : “En persistant dans sa volonté de procéder à l’enregistrement des opérations de contrôle fiscal de la SCI Mirabeau, malgré l’opposition réitérée des agents de l’administration fiscale, M. Dumas a fait obstacle à un tel contrôle, même si la comptabilité de cette société civile immobilière a été mise à la disposition des agents et même si le dispositif d’enregistrement mis en place permettait de filmer ces agents que de dos”…

Tant de mauvais foi laisse pantois.

Pauvres magistrats…

DEUXIEME AFFAIRE

Nous sommes dans la SARL Les Hauts de Cocraud.

Commandités par une éminence noire inconnue à ce jour, deux inspecteurs, d’une division fiscale dont la création et le coût sont justifiés par ses objectifs (très grandes sociétés, milliardaires), viennent à Sète, en avion, vérifier la misérable SARL Les Hauts de Cocraud (Chiffres d’affaires zéro, stock pas grand-chose, invendable).

Ils refusent à la société, qui le leur demande, son dossier fiscal, ils sont à ce sujet désavoués par la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, la CADA.

Mais, entre temps, ils avaient dégainé et aligné la société d’un redressement mortel, totalement injustifié. Une partie de ce redressement dépendait des services fiscaux de l’Hérault, notre département de résidence.

Il s’agissait d’une erreur du comptable qui avait mis en compte courant des bénéfices réalisés avant 2000, bénéfices qui avaient en leur temps payé l’impôt par la transparence fiscale à l’époque où la société était une SCI.

Les vérificateurs ont considéré la diminution de ce compte courant comme une répartition de bénéfices et l’ont imposée une deuxième fois. Nonobstant toutes les explications et attestations du comptable, dont la faute était marginale, une simple erreur de case, ils ont maintenu leur redressement.

Il faut noter que la même erreur marginale, du même comptable, lors du contrôle et du redressement de la SCI Le Mirabeau dont nous venons de parler, d’abord relevée, avait ensuite fait l’objet, après explication, d’une annulation de la part des services vérificateurs, c’est important à noter.

Donc cette affaire vient devant La Cour Administrative d’appel de Marseille, après l’échec traditionnel de première instance.

Elle est appelée le 18 Décembre 2014

Le 15 Décembre à 11H, le Rapporteur Public publie sur SAGACE des conclusions qui tendent à annuler le redressement :

Avis du rapporteur COCLe 15 Janvier 2015 la Cour prononce un arrêt qui me donne complètement tort (LIEN), accompagné lui aussi de quelques perles :

– Questionnée sur l’opposition à contrôle fiscal irrégulière, La Cour répond :”en s’abstenant d’examiner l’existence ou non d’une opposition à contrôle fiscal de la part de la SARL Les Hauts de Cocraud, le tribunal administratif n’a pas entaché son jugement d’une insuffisance de motivation”. Ben voyons, opposition à contrôle fiscal ou non, c’est du pareil au même. Juste, la preuve incombe au contribuable au lieu d’incomber à l’Administration Fiscale, et le redressement est augmente de 100%. Des détails tout ça.

– Questionnée sur la venue à Sète de cette brigade spéciale (DNVSF), La Cour répond que cette brigade n’a pas de limite.

La Cour trouverait normal que le GIGN saute en flagrance sur une jeune fille qui aurait été suspectée de vouloir dérober une paire de bas dans un supermarché. Evidemment, sommes-nous bêtes, comment cela ne nous saute-t-il pas aux yeux ?

En effet : “cette direction, dont la compétence n’est pas limitée au grand banditisme, aux multinationales et aux personnalités, pouvait valablement procéder au contrôle des déclarations de M. et Mme Dumas”.

Imaginons une réunion de répartition à la DNVSF : “T’as fini coco (Martino) avec Elf, Areva, Axa, les trois tennismans, le chanteur américain, les footballeurs, bon alors prenez l’avion à deux et allez donc chez Dumas”. On a l’impression d’y être en lisant l’arrêt de La Cour.

Ce sont de mauvais esprits ceux qui pensent que ce n’est pas par hasard que cette brigade est venue chez moi, que c’est un puissant aux bras très longs qui l’a envoyée dans un but strictement personnel.

– Face aux explications fournies par le comptable, évidemment corroborées par les déclarations qui sont entre les mains de l’Administration Fiscale, La Cour dit :”s’ils allèguent que le report à nouveau, qui aurait été affecté à la réduction de leur dette, était antérieur à l’exercice 2000…..  que l’imposition de la somme de 574 077 € entraînerait de ce fait une double imposition, ils n’apportent aucun élément à l’appui de leurs allégations”… La Cour ignore superbement les explications du comptable et les bilans qui sont entre les mains de l’administration.

– Exactement la même situation comptable dans la SCI Mirabeau a amené l’Administration Fiscale à annuler le même redressement, après explication par le comptable de son erreur. La Cour affirme, imperturbable :”M. Dumas ne saurait se prévaloir de l’abandon d’une rectification concernant l’existence d’un report à nouveau au sein d’une autre société civile immobilière pour contester le bien fondé des impositions établies à la suite de la réduction du solde débiteur de leur compte courant dans les écritures de la société civile Les Hauts de Cocraud”.

En clair, il n’y a pas de règle, ce qui est bon pour l’un ne l’est pas fatalement pour l’autre.

HYPOTHESE

Les magistrats des Cours d’Appel Administratives sont de très haut niveau, tous des énarques.

Nul ne peut imaginer qu’ils établissent des attendus aussi niais que ceux de ces deux arrêts.

Ces deux arrêts ont été précédés d’un avis étayé du rapporteur public réfutant une fraude fiscale et me donnant raison.

CONCLUSION

Le message est clair, La Cour n’était pas libre de rendre l’arrêt qu’elle souhaitait.

Cet arrêt lui a été dicté par Bercy et par le Syndicat Unifié des Impôts.

Sans peine, je peux imaginer ce qui s’est réellement passé.

La position des contrôleurs dans mes redressements est intenable. Ils ont agi en vertu d’ordres de destruction que ma situation comptable, simple et sans aucune tricherie, ne leur a pas permis d’exécuter.

De mon côté, sûr de la sincérité de ma comptabilité, je n’ai pas jugé utile de me soumettre. Cela aurait-il été efficace ?

Au contraire, j’ai résisté, rendant publiques les incohérences du système. Puis j’ai découvert ses failles, ses invraisemblances, et pour finir carrément ses escroqueries.

Le Syndicat Unifié des Impôts a mis alors en balance ma disparition économique et son droit aux abus pour résultats, face à la loi, face à l’intégrité des juges. Les juges ont reçu l’ordre de se plier. Pouvaient-ils faire autrement ?

C’est ainsi que le contrôleur Garcia peut déclarer à l’huissier qu’il quitte le contrôle et qu’il dénonce une opposition à contrôle fiscal inexistante “au nom de l’administration centrale”.

Les juges font connaitre leurs désaccords à ces méthodes par des arrêts puérils, accompagnés d’avis du rapporteur publics contraires.

Saluons le courage de ces magistrats.

Ainsi Marseille, cette ville dont tout le monde doute, qui abriterait la voyoucratie de la nation, se rebiffe avec courage, donne une leçon à Bercy.

Pendant que Bordeaux, pédante et cynique, s’est couchée dans les mêmes dossiers.

Relevons le défi de deux façons : devant la justice et dans la vraie vie.

Devant la justice nous allons faire citer au pénal pour, abus de droit, tentative de manipulation de la justice, escroquerie, le Directeur des Services Fiscaux de Bercy et le responsable du Syndicat Unifié des Impôts.

Dans la vraie vie, nous allons, tous ensemble, relever la tête, faire savoir que nous savons et que nous sommes décidés à ne plus tolérer ces exactions.

Soyons unis, nous avons besoin de vous, vous avez besoin de notre lutte et de notre victoire.

Bien cordialement. H. Dumas

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Qui suis-je ? Qui sont-ils ?

Je ne suis pas “Charlie”. Je ne suis pas non plus “Kouachi”, d’abord parce que c’est interdit, ensuite parce que je hais la violence en règle générale, que l’idée de tuer me révolte, alors assassiner quelqu’un …

Cependant, je suis du côté des boucs émissaires et non du côté de ceux qui les désignent et les humilient. Hélas, ce n’est pas par choix philosophique – j’aurais préféré – cela tient au fait que les “fraudeurs fiscaux” sont des boucs émissaires au même titre que les magrébins ou les noirs, et que j’ai été classé dans cette catégorie tout à fait arbitrairement et iniquement. Sans quoi, j’aurais peut-être fait partie des moqueurs cyniques, des accusateurs vicieux, sait-on jamais ?

Je ne suis pas un penseur de haut niveau, analyste émérite du corps social, je ne suis qu’un être ordinaire plongé contre son gré dans la folie et la méchanceté de la masse. Cette masse qui, dès qu’elle ne peut plus jouir d’une vie facile, trouve toujours quelqu’un à qui faire porter le chapeau de sa propre médiocrité.

J’ai la légitimité pour vous parler du statut de bouc émissaire que je partage en France avec mes frères d’infortune, les magrébins et les nègres.

Comment la France, terre de liberté, de respect de l’individu, a-t-elle pu se transformer en un vaste défilé de tortionnaires qui paradent en se donnant bonne conscience ?

D’abord fut la décentralisation et l’omniprésence de l’Etat.

La décentralisation a recréé l’émiettement féodal. D’un coup de baguette magique des milliers de petits chefs, élus ou nommés, ont envahi le paysage social, bientôt chacun entouré d’une cour de fonctionnaires serviles et méprisants pour ceux qui n’en sont pas. La suffisance de ces milliers de petits chefs, ces roitelets, a envahi la société au point que tout n’est devenu que réseaux et relations, apparence.

Le mérite individuel, la valeur, le respect de l’autre ont été anesthésiés, marginalisés, intrigues et complots devenant la règle.

Dans cette ambiance délétère, il était inévitable que la notion de responsabilité individuelle tende à disparaître. Ce qu’elle fit, laissant la place vide à la notion d’Etat responsable de tout, et évidemment de rien.

Le couple infernal “Etat omniprésent” et “roitelets totalitaires” s’autorisa à faire et à dire le bien.

Pour faire le bien à sa façon il tapa sans vergogne dans les fonds publics. Pour dire le bien à sa façon il inventa la propagande socialiste.

Ensuite la faillite, les boucs émissaires.

Assez rapidement le pays était en faillite. Il l’est toujours, et beaucoup plus chaque jour. C’est là qu’interviennent les boucs émissaires.

Il y a les “fraudeurs fiscaux” qui ne participeraient pas assez à l’effort collectif, c’est-à-dire à alimenter le tonneau sans fin des avantages dus aux nouveaux privilégiés, à la caste du pouvoir. Seuls les contrôleurs fiscaux sont habilités à les trier dans un rendement croissant illimité, les autres se contentent de les dénoncer.

Il y a les noirs et les magrébins qui seraient autant de bouches inutiles qui viendraient réduire la capacité du pays à assurer le confort de ceux qui sont du bon côté. Ils se reconnaissent à la couleur de leur peau et à leur religion.

Le bouc émissaire

Ce n’est pas un statut reconnu, évidemment. C’est une maladie sociale.

C’est le regard des autres, dans lequel vous pouvez lire leurs pensées hautaines, qui est le premier symptôme. Plus tard vient carrément leur mépris, qui s’exprime rarement directement, plutôt quand vous n’êtes pas là, rarement aussi lorsqu’ils sont seuls, plutôt lorsqu’ils sont en groupe.

Puis, enfin, arrive l’humiliation qui précède la dévalorisation morale si vous n’avez rien, le pillage si vous possédez quelque chose.

Que faire face à cette situation qui ne dépend pas de vous ?

– Fuir, c’est une bonne solution, peut-être la meilleure, mais il faut pouvoir.

– Subir, jusqu’à un certain point c’est possible, mais au delà d’une certaine limite la mort vous attend – voyez l’histoire.

– Se révolter, cela ne fera qu’aggraver votre situation.

– Tirer dans le tas, beaucoup en rêve, je plains sincèrement ceux qui le font, ils n’ont certainement pas le résultat qu’ils espéraient.

En réalité, il n’y a rien à faire, sauf à attendre que ceux qui vous désignent soient engloutis dans leur merde, car ils le seront. Le fait de vous désigner comme la cause de leur médiocrité ne va pas les rendre intelligents, leur médiocrité les étouffera, tôt ou tard. Patience.

Au fait, qui sont-ils ces délateurs ?

L’histoire a eu souvent l’occasion de les observer, ils sont toujours identiques à eux-mêmes.

Ils sont une masse compacte, à qui la compacité tient lieu de sécurité. Ils se présentent comme justes et parfaits, ils revendiquent des droits, ils estiment que vous les transgressez. Un peu comme le loup avec l’agneau de la fable, sauf qu’ils n’existent que par le nombre.

Ils vous humilient, c’est là qu’ils puisent leur force. Tel le vampire, ils s’épanouissent de votre affaiblissement, ils tirent leur raison de vivre du mal qu’ils vous font. Votre révolte les excite. Votre soumission les robotise.

Mais attention, plus le temps passe, plus ils sont prégnants, jusqu’au moment où ils s’écroulent et, retournant leur veste, ils disparaissent alors en un clin d’œil.

Voici les questions horribles qui me taraudent :

Sont-ce eux qui défilèrent ces jours-ci un peu partout ?

Où ai-je la berlue et suis-je trahi par le désespoir qui m’envahit d’être de plus en plus, et contre toute raison, traité comme un bouc émissaire ?

Je vous donnerai dans le prochain billet un exemple de l’ignominie des délateurs. Mais aussi la réaction des magistrats des Tribunaux Administratifs, plus particulièrement ceux de la Cour Administrative d’Appel de Marseille après ceux, il y a un mois, de celle de Bordeaux.

Bien cordialement. H. Dumas

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1789: PRISE DE LA BASTILLE. 2015: IL FAUT DÉTRUIRE BERCY!

 

La révolution française avait fondamentalement trois causes :
1) Une classe privilégiée, l’aristocratie et le clergé, qui ne foutaient rien mais mangeaient tout.
2) Les autres français écrasés par les impôts.
3) Les lettres de cachets royales.
Ces trois facteurs conjugués ont fini par engendrer la révolution française.

En 2015, nous retrouvons les mêmes symptômes.
1) Une classe privilégiée, les énarques et les élus.
2) Les autres français, ceux qui travaillent ou créent, écrasés par les impôts.
3) Les lettres de cachets, non plus royales mais émises par Bercy.

Je ne reviendrai par sur les privilèges des énarques ou des élus, d’autres bien mieux que moi les ont décrit. Ils ont décrit aussi leur incompétence (sauf à se partager le gâteau et à se protéger mutuellement), leur morgue et leur inutilité. Ils ont pris, insidieusement, petit à petit, la place de l’ancienne aristocratie.
La différence entre l’ancienne caste et la nôtre se trouve dans la communication.
Autant les aristos revendiquaient, haut et fort, sans fard leurs privilèges issus de la royauté voulue par dieu, soutenue et relayée par le clergé (qui en profitait un max), autant nos parasites, eux se camouflent.
Ils ont tout comprit.
Ils se cachent derrière une propagande dite « socialisante ».
Cette propagande a pour but unique d’endormir les français pour les plumer sans qu’ils s’en rendent compte.
Les spécialistes du marketing remplacent le clergé.
La formule, trouvée et répétée à l’infini sur tous les tons, depuis des décennies peut se résumer ainsi : Tout ce que nous faisons, c’est pour votre bien…
La poudre aux yeux pondue par nos spécialistes, est immédiatement relayée et encensée à qui mieux mieux, par tous les médias, qui savent, bien sûr, de quelle côté de la tartine se trouve le beurre !
Seuls les blogs sur le web essayent de dire la vérité…
Les français qui travaillent et créent sont, quant à eux écrasés par une fiscalité délirante, sensée remplir le tonneau des Danaïdes des dépenses surréalistes de nos chers gouvernants.
Comme vous le savez, depuis l’école, ce tonneau ne peut se remplir.

Dans cette tâche impossible, nos énarques, dans leur sagesse infinie, ont donné tous les pouvoirs à Bercy.
Pour remplir cette mission, sacrée entre toutes, car il s’agit du fameux « pour le bien des français », Bercy a inventé le célèbre « fraudeur fiscal ».
Bouc émissaire commode que l’on peut mettre à toutes les sauces.
Chaque dictature en a inventé, et cela a toujours donné d’excellents résultats, jusqu’à leur chute.
Dictature fasciste ou communiste, choisissez, chacune a trouvé le sien et l’a usé jusqu’à plus soif.
Bercy étant une dictature applique à la lettre son bouc émissaire, le fraudeur fiscal, et lui applique sans malaise intellectuel, la lettre de cachet.

Définition Wikipédia de la lettre de cachet :
Une lettre de cachet est, sous l’Ancien Régime en France, une lettre servant à la transmission d’un ordre du roi, permettant l’incarcération sans jugement, l’exil ou encore l’internement de personnes jugées indésirables par le pouvoir. Elle présente les avantages de la discrétion et de la rapidité pour le monarque.

Bercy utilise de manière industrielle la lettre de cachet, sans que cela émeuve qui que ce soit.
Politiques ou médias.
Exemple concret : Votre entreprise est contrôlée par un inspecteur « assermenté ».
Celui-ci pour diverses raisons, quota à atteindre, primes liées au montant du redressement, promotion en fonction de son C.A annuel ou incompétence crasse, vous aligne et vous notifie un redressement disproportionné et complétement farfelu.
N’oublions pas que votre cher contrôleur n’a pas besoin de preuves. Son affirmation fait loi, et il le sait.
Vous êtes dans la nasse fiscale.
En même temps qu’il pond votre notification, il pond sa lettre de cachet.
Ou vous acceptez en négociant, tant bien que mal, ce racket et vous payerez ce sur-impôt ou vous protestez et alors là, Bercy sort son arme fatale : la lettre de cachet.
Sans aucun jugement, Bercy vous saisit tout.
Et quand je dis tout, c’est vraiment tout : Compte en banque, meubles, immeubles, voitures etc…
Avant de vous sortir de cette corde qui va vous étrangler, si vous vous en sortez, vous serez bien souvent ruiné, vous et votre famille.
Si vous vous en sortez, car n’oubliez pas que les tribunaux administratifs sont le bras armé de Bercy en matière fiscale. Donc le pourcentage de sauver votre peau est quasi nul !

Il s’agit bien là d’une lettre de cachet. C’est votre vérificateur, hors toute justice, qui va la délivrer à votre encontre.
Imaginez- vous un policier qui vous arrête, sans preuve matérielle, et qui sans aucun contrôle judiciaire (plus de juge d’instruction) vous envoie en prison.
Rigolo, non ?
C’est ce que Bercy fait.
Il émet des milliers de lettres de cachets chaque année.
Les rois de France étaient des petites mains, ils en émettaient, bon an mal an, une centaine environ. C’étaient des artisans.
Avec Bercy, nous sommes entrés dans l’ère industrielle.
La lettre de cachet à la chaîne.
Attention, si vous ne faîtes rien, comme d’habitude, la suivante sera peut-être pour vous.

Et vous me dîtes que l’on vit toujours dans une démocratie ?

Emmanuel Bolling

Si vous croyez que Bercy travaille pour vous, « à votre bonheur », vous vous foutez le doigt dans l’œil.
Jusqu’au coude !

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Le combat commence (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

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Meurtre en deux temps à Charlie Hebdo

Le premier temps est connu de tous.

En ce qui concerne les responsables de la dérive mortifère des trois voyous assassins, j’ai personnellement beaucoup de peine à croire à l’hypothèse officielle de la main des terroristes extrémistes musulmans, même lorsque ceux-ci réclament, à grand coup de communiqués, la paternité de l’opération.

Je vois plutôt  un déguisement à bon marché pour ces meurtriers.

Je crois qu’en réalité ces assassins sont les enfants perdus d’une propagande égalitariste qui génère de terribles frustrations.

Bien pire que la richesse, le pouvoir administratif, qui accompagne le collectivisme égalitaire — relire Sakharov –, qui ne s’embarrasse pas de compétence, trouve à humilier journellement à tous les niveaux de l’échelle sociale.

Il suffit, pour comprendre cette humiliation, de patienter dans la salle d’attente d’une mairie, de l’URSSAF, des impôts, des flics, des tribunaux pour comprendre qu’il y a ceux qui sont du côté du pouvoir — exclusivement de situation — et les autres qui n’ont rien à attendre de cette société. Si par malheur, en plus, leur communauté est une minorité repérable le martyr est total.

La laïcité est une fable, juste un outil complémentaire d’humiliation, d’exclusion. Une croyance parmi toutes les autres, avec ses fous, ses intégristes.

Une croyance dont la prétention est telle qu’elle a éradiqué ce qui faisait la valeur de notre société : l’humanisme.

Cette qualité faite de respect de l’autre quel qu’il soit, de l’individu, unique, de sa liberté d’être, de paraître et de penser.

La laïcité intégriste est la rampe de lancement de la frustration qui peut atteindre des sommets dès qu’elle s’affranchit des règles.

Le deuxième temps est aussi terrible sociologiquement que le premier, même s’il ne fera pas couler le sang.

Suite à une émotion canalisée, entretenue et décuplée par les médias, trois millions de “Charlie Hebdo” vont trouver acquéreurs pendant que le contenu rédactionnel de ce journal l’avait amené au bord de la faillite. Il n’était suivi que par une minorité très particulière.

Peut-il revenir à cette minorité et garder son âme ?

Ou va-t-il essayer de conserver la plus grande partie de ces trois millions de lecteurs qui en feraient l’hebdomadaire le plus lu du pays ?

Quoiqu’il arrive il va falloir tuer. Ce sera :

– soit la mort de l’engouement, la déception de la majorité dont il est impossible d’imaginer qu’elle va se ranger derrière la pensée “bête et méchante” du journal. Le retour à l’anonymat, à la misère, que l’on tente de rompre par la provocation.

– soit il va falloir engager des spécialistes du marketing et changer la ligne éditoriale du journal pour la faire cadrer avec la pensée du plus grand nombre et essayer de garder la plus grande partie de ces trois millions de lecteurs imprévus.

Dans les deux cas quelque chose va mourir, il n’y a pas la place pour une solution médiane qui elle-même serait une troisième voie de mort.

C’est là, face à ces terribles échéances, c’est à dire demain, que journalistes survivants et zélotes de la  compassion vont percevoir la vacuité et la lâcheté des politiques qui ne vont penser qu’à une chose : se faire la malle, s’éloigner le plus possible du monstre qu’ils ont créé sur le dos de l’emphatique naïveté des hommes. 

Bien cordialement. H. Dumas

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Révolte contre les lettres de cachet fiscales

Sous l’ancien régime, la lettre de cachet permettait au Roi de condamner, d’emprisonner, tout individu de son choix sans avoir à saisir préalablement la justice.

Evidemment, ce principe généra abus et délations.

Tant et si bien que sous la pression de la pensée prérévolutionnaire, en 1789, Louis XVI a aboli cette ignominie.

Depuis, nos démocraties, qui prétendent à une justice exemplaire, ont érigé en principe intangible l’intervention d’une justice libre et indépendante entre toutes enquêtes répressives et les sanctions susceptibles d’être prononcées à la suite de ces enquêtes.

Cela est gravé dans le marbre de notre constitution, dans nos lois et dans celles de l’Europe.

En clair, la puissance publique ne peut pas vous embastiller sans obtenir au préalable l’accord de la Justice.

Tout délinquant de droit commun ne peut pas être retenu par la police répressive au-delà du terme strict d’une garde à vue sans l’accord préalable du juge, sans que son cas ait été vu par la justice.

Et l’Etat est le garant de ce fonctionnement, il en porte la responsabilité pécuniaire et morale dont il répond par l’intermédiaire de l’AJE (Agent Judiciaire de l’Etat).

C’est cela qui différencie une démocratie d’une dictature.

Personne n’imaginerait s’affranchir de cet impératif, sauf : le Fisc, l’URSSAF, le RSI, les Caisses de retraite etc…

En effet, l’organisation répressive de ces administrations s’érige en enquêtrice, puis en exécutante des sanctions qu’elles prononcent, sans avoir à aucun moment besoin de demander quelque autorisation que ce soit à la Justice.

Bien comprendre le schéma

Lorsqu’un contrôleur fiscal vient chez vous, il représente le premier maillon judiciaire de la répression qui vous châtiera si vous êtes fautif. Il est assermenté. Cette particularité en fait un représentant de la justice en même temps qu’il représente son administration. Rien ne le différencie d’un enquêteur de police ordinaire.

Sauf que, contrairement au policier ordinaire, au terme de son inquisition chez vous il peut décider seul des sanctions qu’il envisage de vous appliquer.

A partir de là, sans qu’à aucun moment il n’ait besoin d’en référer à la justice, il va établir une notification qui s’imposera à vous. Cette notification est une véritable lettre de cachet, dont les conséquences seront souvent mortelles.

Bien plus, si vous la contestez, d’une part cela ne l’empêche pas d’être immédiatement applicable, mais surtout avant de pouvoir saisir la justice vous devrez d’abord informer de votre désaccord l’administration fiscale par le biais d’un recours préalable.

Si vous voulez vous opposer à la lettre de cachet fiscale, vous devez d’abord en faire part au Roi : le fisc, sous peine de nullité de votre opposition.

Il est peu probable qu’il vous écoute, vous serez alors dans l’obligation de saisir une justice d’exception, qui lui est entièrement dévouée : le Tribunal Administratif. Pendant ce temps, la lettre de cachet gardera tous ses effets contraignants et entrainera votre ruine.

Le droit et l’équité sont inconnus du fisc.

C’est parce qu’il représentait Dieu que le roi pouvait agir par lettre de cachet, il était infaillible du fait de ce mandat.

C’est parce qu’il prétend représenter l’intérêt public et l’égalitarisme que le fisc exige, tel le monarque infaillible, d’avoir la liberté de contraindre sans avoir à en référer à la justice.

Cette situation est inacceptable.

Une démocratie qui se respecte ne peut pas porter en son sein la possibilité d’éditer à l’envie des lettres de cachet fiscales.

J’ai mis très longtemps à détecter cette anomalie impardonnable : vingt ans.

Pendant vingt ans je me suis battu contre les moulins, j’ai cherché à recouvrer ma liberté économique bafouée, à croire en la justice, ce n’est qu’aujourd’hui, après ces gigantesques défilés de naïfs soumis à une propagande constante que je me suis dit : “bon sang, mais c’est bien sûr”, la justice ne peut être que structurelle ou elle n’est pas. Elle ne vient pas du cœur, elle vient de la loi.

Pendant que je me demandais comment feraient pour reprendre leurs esprits ceux qui ont été abusés dans leur cœur, qui se sont révoltés avec sincérité contre un danger extérieur — peut-être existant ailleurs — mais inexistant dans ce terrible drame, qui sont maintenus dans l’idée que l’égalitarisme est le bonheur, à qui l’on n’explique pas que les tueurs ne sont que l’émanation de cet égalitarisme en sa version la plus exigeante, simplement déguisée.

Ils vont devoir subir maintenant la pression d’une administration qui va tout faire pour inventer des liaisons intégristes — dont ils seront informés à longueur de journée — pour leur dissimuler que ce sont leurs enfants, bercés à l’idée de droit sans besoin de mérite, qui souhaitent simplement les piller, qui s’impatientent et perdent la tête en cas d’échec.

Comment accepter, après avoir défilé à trois millions, que l’on s’est fait enfler.

Pour les lettres de cachet fiscales c’est la même démarche.

La propagande m’a dissimulé vingt ans ce scandale juridique, en me culpabilisant d’abord, puis en humiliant le combattant que je suis devenu, en l’accusant de “fraude fiscale”, de manquement à l’éthique sociale.

C’était facile pour eux, puisque leurs lettres de cachet se moquent de la justice qu’elles contournent comme toute lettre de cachet.

Mais aujourd’hui je les emmerde, la clarté se fait.

Le plus grand nombre doit pouvoir comprendre cette incroyable dérive judiciaire fiscale : la notification qui est une lettre de cachet.

Nous ne serons sans doute pas plusieurs millions dans la rue, mais ceux qui un jour ont été touchés par les lettres de cachet fiscales seront là, des dizaines de milliers probablement.

Nous allons nous organiser. Rejoignez-nous. Inscrivez-vous à notre association l’AVF. Nous ferons cesser les lettres de cachet fiscales. Cela est non seulement possible, mais nous le devons à nos enfants, à leur droit à une démocratie juste.

Bien cordialement. H. Dumas

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ET POUR L’INTÉGRISME FISCAL, ON FAIT QUOI?

 

 

L’intégrisme fiscal, en France, ruine des milliers de familles chaque année.
Il envoie au suicide (comme mamie loto) quelques personnes aussi.
On appelle cela des dommages collatéraux.
Cette violence fiscale n’émeut personne, car Bercy l’habille de la légalité des tribunaux administratifs.
Ces tribunaux, en matière fiscale, suivent aveuglément la conclusion du fameux Rapporteur Public.
Celui-ci, ne représente pas le public, comme son nom l’indique mais uniquement le fisc.
Comme en son temps, Fouquier-Tinville, accusateur public du tribunal révolutionnaire, n’avait qu’un mot à la bouche : la mort, notre rapporteur public, cuvée 20 ème siècle, n’en connait, semble-t-il, qu’un aussi : rejet.
Les dictatures, fascistes ou communistes, avaient elles aussi des tribunaux à leurs bottes pour légaliser leurs exactions.

La dictature de Bercy a donc son tribunal (administratif), pour juger ou plutôt pour expédier celui qu’elle a officiellement étiqueté « fraudeur » vers la mort lente, la mort sociale.
Rejet, rejet, rejet…
Et le bon peuple, lobotomisé par des décennies de propagande, d’applaudir !
Disons plutôt qu’il applaudissait.
Sentant l’appétit fiscal se diriger vers lui, ses mains se figent et son sourire devient jaune.

La machine à broyer est devenue folle.
Pour nourrir nos « élites » et leurs séides toujours plus avides de pouvoir et d’argent, elle est dans l’obligation d’avaler toujours plus de « fraudeurs ».
Cette tuerie insensée devra un jour s’arrêter.
Toutes les dictatures finissent par s’écrouler, ce n’est qu’une question de temps.
Les jours de nos ayatollahs/contrôleurs fiscaux sont donc comptés.
Ils ne le savent pas encore, figés qu’ils sont dans leurs certitudes.

Les fermiers généraux n’avaient pas vu venir 1789 !

Emmanuel Bolling

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L’enfer de la notoriété

Les Etats-Unis, nul n’en doute, sont le pays des grandes oreilles. Ils écoutent tout, entendent tout, notent tout.

Aussi, quand un Ministre Américain déclare à Paris qu’il n’y a pas de lien connu entre nos assassins déguisés en intégristes musulmans et les vrais intégristes musulmans, j’ai tendance à le croire. Nous sommes alors, comme déjà évoqué, face à de simples délinquants de droit commun.

Où j’admets que les choses se compliquent, c’est lorsque l’explication de leur passage à l’acte est résumé en un simple accès de bêtise ou de folie. C’est peut-être un peu court.

Je crois que, pour comprendre, nous devons chercher vers cette bizarrerie de la “notoriété d’un jour” qui s’est emparée de notre société.

Les défis “Red bull”  nous apportent régulièrement leurs lots de sportifs de l’extrême fous qui, pour un film, s’engagent dans des exhibitions où ils risquent leur vie, où souvent ils la perdent.

Tant de personnes sont prêtes à tout pour être célèbres un jour quelque soit le prix à payer, qu’il n’est pas stupide de penser que nos délinquants immatures, armés jusqu’aux dents, aient pu imaginer leurs folles opérations uniquement par souci de célébrité, fusse au point d’y laisser la vie et d’y distribuer la mort.

 cela peut être ajouté la recherche, elle aussi dans l’air du temps, de la poussée d’adrénaline. Les hommes du GIGN eux-mêmes en font état.

Ces explications me parlent, elles répondent aux questions que les autres hypothèses laissent en suspend.

Mais alors, que dire de tout le barnum auquel nous avons assisté ?

Il répond à deux problématiques.

La première, purement politique, est bien connue.

Il s’agit du principe du bouc émissaire. Jusqu’alors, c’était le “fraudeur fiscal” qui jouait ce rôle. Mais, ceux qui en faisaient office sont aujourd’hui si mal en point qu’ils ne sont plus crédibles – peut-on rêver qu’on va leur lâcher la grappe ?

Alors, comment cacher la Bérézina socialiste faite de dépenses inconsidérées, d’égalitarisme stérile, de promesses inaccessibles, de lendemains qui chantent, et d’un présent explosif ?

Tout simplement en faisant croire que le danger vient de l’extérieur, alors qu’il est à l’intérieur.

“Daech” devient le bouc émissaire, l’ennemi de la France. Il faut avouer qu’il a de la gueule et que probablement la fonction lui convient.

Ainsi notre système collectiviste dévastateur se refait une virginité. Pendant que les français tremblent en pensant à “Daesh”, ils sont moins tatillons sur leurs conditions de vie.

La deuxième est plus simple, plus naturellement socialiste.

C’est le syndrome des Dupondt : ” pourtant nous nous tenions”, bien connu des lecteurs de Tintin.

Il se résume à ceci. Lorsqu’une entreprise est en péril :

Le capitaliste libéral analyse la situation, évalue l’outil de production, les stocks, le marché, la trésorerie et les immobilisations, puis prend des décisions et relance l’entreprise si c’est possible ou la liquide s’il n’y a pas d’autre solution.

Les socialistes collectivistes arrêtent le travail, se réunissent sur le parking de l’entreprise, allument un feu de palettes dans un bidon de 200 litres si c’est l’hiver, sortent les parasols si c’est l’été, partagent merguez et pastis avec leurs délégués syndicaux et les élus du coin, en affirmant devant les médias que l’entreprise continuera quoi qu’il arrive. Quelques mois plus tard, ils la ferment, sans exception.

Pour le socialiste l’ambiance collective passe avant tout.

La chaleur dégagée par le groupe leur sert de pensée, de moteur et de combustible. Je comprends et je ne critique pas le côté émotionnel et humain de la chose, mais je suis effrayé par son inefficacité.

J’ai une pensée émue pour Hollande, quand le résultat de tout ça va lui tomber sur le coin du nez ce sera grave.

Souhaitons que “Daesh”, ou équivalant, ait d’autres chats à fouetter que de se prendre au jeu, car là le pire nous attendrait.

Souhaitons aussi que les désœuvrés du rêve socialiste, prompts à la délinquance, ne se mettent pas tous à vouloir devenir les noires célébrités d’un jour..

Bien cordialement. H. Dumas

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L’erreur historique que je ne pensais pas vivre un jour

A 70 ans j’ai, toute ma vie, vécu avec l’image des français partant, en liesse, à la guerre de 1914, qu’ils pensaient gagner en huit jours parait-il.

Après quatre ans de guerre et des millions de morts il fallut que des amis sympathiques sortent les français du merdier dans lequel ils s’étaient mis tout seul, pour un problème qui ne les concernait pas.

En 1939, la problématique n’était guerre différente, la joie collective en moins.

Comment ce pays avait-il pu ainsi — dans une joie collective totale la première fois – déclarer des guerres globales qu’il était à l’évidence incapable de mener et de gagner ? C’est la question de bon sens que les gens de ma génération se posaient au fur et à mesure qu’ils perdaient les guerres coloniales de leur époque, qu’ils n’avaient pas déclarées et qu’ils regrettaient de subir.

Là, aujourd’hui, sous mes yeux, cette âme de va-t’en guerre française s’exprime une nouvelle fois, j’en suis abasourdi.

Reprenons les faits

Trois délinquants minables de droit commun perdent la raison et se rendent coupables de meurtres horribles.

La notoriété des victimes, leur coefficient de sympathie, et le déroulement de cet assassinat heurtent la morale et la sensibilité de tous les français.

Cependant, il est évident que les assassins de Charlie Hebdo ne sont pas plus coordonnés aux tensions mondiales actuelles que les pieds nickelés de Sarajevo ne l’étaient en leur temps à celles qui existaient entre la Serbie et l’Autriche.

Qu’au lendemain de cette action indicible, chaque français soit terriblement affecté par tant de sottise et tant d’horreur est  parfaitement naturel. Qu’au fond de leur cœur tous aient une pensée profonde, réelle, intense pour ceux qui ont été lâchement assassinés et pour leurs proches, dont le malheur est évidemment immense, est certain.

Une responsabilité historique

Qu’un Président de la République, englouti dans le marigot de son incompétence, en profite pour se refaire la cerise est une faute dont il portera historiquement la responsabilité.

Tout comme ses prédécesseurs de 1914, il récupère et canalise à son profit une émotion collective qui aurait dû rester individuelle. Certes, dans ce grand bain public elle sera diluée et plus facile à assumer pour chacun. Mais à quel prix ?

La France, à partir de cet après-midi, pour un temps et une intensité indéterminés, devient le lieu où tout fanatique des délires en vigueur au Moyen Orient se devra  d’agir.

Face à cette situation, délibérément créée par le Président de La République, quels moyens a-t-il pour assumer ?

Actuellement aucun.

Il expose donc la France, seule et démunie, à un risque maximum de guerre dans le seul but de canaliser à son profit une indignation forte et légitime.

Alors que son rôle d’homme d’Etat aurait dû être de relativiser la portée politique réelle de cet acte crapuleux, d’aider chacun de nous à vivre personnellement son indignation et ses craintes pour l’avenir, il nous met en première ligne d’un conflit qui ne nous regarde que modérément.

Tous les pays qui viennent à cette manifestation construisent ainsi adroitement le paratonnerre que nous serons demain pour eux.

Notre avenir

Il est simple, nous sommes, grâce à Hollande, en première ligne de la guerre du 21ème siècle. La guerre des attentats lâches et mortels, jusqu’alors cantonnée au Moyen Orient.

Nous devrons donc vivre dans un pays policier instable et fatalement injuste, ou périr au hasard dans un pays resté libre mais victime désignée, symbolique.

Peut-être est-ce notre destin puisque, dans le fond, pour notre mémoire collective vivante c’est quand même la troisième fois en un siècle que nous endossons ce statut.

Hollande a gagné sa page des livres d’histoire, mais je la lui laisse. Le prix que nous aurons à payer pour lui, et le texte qui remplira cette page, vont lui gâcher le plaisir.

Je suis conscient de ne pas être dans l’air du temps, je me vois obligé de réclamer mon droit à la liberté d’expression, le temps que la suite des évènements soit connue de nous tous. Permettez-moi de garder ma peine pour moi.

Bien cordialement. H. Dumas

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Pendant que les cyniques font défiler les naïfs, leurs pilleurs pillent.

Ce pays peut-il ouvrir les yeux ? Ou, doit-il d’abord succomber sous le déni ?

Il n’y a que les autorités et la presse française pour transformer trois délinquants français de droit commun en force sociologique religieuse mondiale.

Ainsi donc, trois gamins — formés à la morale collectiviste du droit d’avoir ce que l’on veut et non ce que l’on mérite, et de l’égalitarisme qui fait apparaître le possédant comme illégitime pendant que le démuni serait le tenant de la seule légitimité que serait l’exigence – frustrés de ne pas obtenir ces promesses éducatives, se reconvertissent en intégristes pour justifier leur avidité.

Ils singent de la sorte d’autres acteurs mondiaux qui, eux aussi, mais pour d’autres raisons, habillent leurs révoltes du sacre de la religion, pendant qu’ils ne veulent que pétrole, pouvoir et richesses qui vont avec. Ils ont peut-être raison, il est possible que leur combat soit juste, je n’en sais rien. Que leurs méthodes soient barbares, nul n’en doute. Qu’ils nous impliquent, à tort ou à raison, dans leur schéma inacceptable n’est pas douteux non plus. Que nous l’acceptons est un fait. Que de tout cela naisse un immense bordel, personne ne peut le nier.

Les vrais religieux, les vrais croyants sont-ils utilisés ou complices, nul ne le sait tant la méthode de l’amalgame est ancienne, aussi vielle que l’humanité, que la prostitution.

Ma colère est juste

Je ne manque pas de respect aux 17 victimes, je souffre de ces morts inutiles. Mais, je voudrais simplement ouvrir les yeux des naïfs.

C’est notre société qui est en jeu, ce n’est pas l’Orient musulman qui débarque chez nous, ils ont largement assez à faire chez eux.

Notre société va mal. Ces maux sont les siens et pas ceux des voisins.

Le collectivisme et l’égalitarisme ont eu raison de l’individu, du respect de l’autre, de la récompense du mérite, de la sanction de la médiocrité, de nos “lumières”.

Partout dans le monde où ce type de société s’est développé, le résultat a été le même. Les exigences illimitées du collectivisme — et de son excuse l’égalitarisme — entrainent la ruine — puis le pillage — des actifs, des producteurs, des entrepreneurs, laissant à la place un champ de désolation matériel et moral, qui, inévitablement, débouche sur la violence.

Oui, j’ose

J’ose associer la douleur ressentie pour ces 17 victimes inutiles avec celle que je ressents pour les centaines de victimes mortellement atteintes par le fisc et les dizaines de milliers d’autres handicapées à vie par lui.

Il faut que ceux qui défilent — poussés par les vrais responsables de ces pillages mortels nécessaires à leur folles promesses, à leurs mensonges visant à faire croire aux naïfs ou aux escrocs que la vie est belle, qu’il suffit de prendre aux autres en fonction de ses besoins – sachent qu’ils assassinent leurs forces vives, qu’ils creusent leurs tombes, qu’ils favorisent le règne de la violence en croyant faire le contraire.

Pour les incrédules, je soumets à leur lecture la lettre en RAR que je reçois ce jour LIEN). Certains pourront peut-être conceptualiser ce que représente 623.356,60 €, ce qu’il faudrait gagner pour, après impôt, disposer d’une somme pareille.

Je leur soumets aussi l’assignation que je fais délivrer à l’Agent Judiciaire de l’Etat (LIEN), afin qu’ils puissent constater à quel point cette somme et les autres à venir sont fictives, inventées de toutes pièces.

Beaucoup d’inconnus, de gens ordinaires, petits patrons ou petits entrepreneurs, ne résistent pas à de telles rafales fiscales qui valent largement les rafales de Kalachnikov, ces rafales fiscales font bien plus de 17 morts par an, sachez le, si vous défilez.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le cœur en berne, pas le drapeau (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Libéralisme et collectivisme

Tout a été dit sur le sujet. En règle générale, chacun y va de ses sources. Citations et références se bousculent au portillon. A ce jeu personne ne gagne, pas même celui qui a la plus belle collection de références. Il ne peut les partager qu’avec un groupuscule d’initiés. C’est l’enfermement initiatique.

Je vous propose de réfléchir au libéralisme et au collectivisme librement, avec nos seuls outils personnels, sans référence, sans citation. Nous ne risquons que le ridicule, et….il ne tue pas.

La vie, c’est quoi ?

Pour moi, assez semblable à un jeu vidéo, elle se résume, pour un homme ou pour un groupe d’hommes, à subir en continu une succession de problèmes que le temps déroule inlassablement.

Chacun de ces problèmes impose une solution sur laquelle, éventuellement, l’homme peut avoir ou ne pas avoir un impact.

Le fait d’être homme tient à la capacité d’interférer et, peut-être, de modifier la solution naturelle d’un problème, en vue d’un plus grand avantage personnel ou collectif.

Si nous sommes d’accord sur ce préalable, nous le sommes automatiquement sur la nécessité de détecter les problèmes, de les comprendre et de leur imaginer une solution la plus satisfaisante possible. Le tout sans idée préconçue, sans œillère.

Le passé

Certains imaginent qu’il n’est pas de problème qui ne se soit déjà posé. Que donc, une parfaite connaissance du passé permettrait à tout coup de réutiliser la meilleure solution déjà employée avec succès.

Outre que les problèmes que nous affrontons ont cette extraordinaire faculté d’être toujours nouveaux, ou, pour le moins, différents de leurs prédécesseurs, notre environnement, qui les impacte, est en perpétuelle mutation.

Force est de constater que si le passé est un facteur fiable de conseils, il ne peut à lui seul solutionner nos questionnements.

Nous devons donc nous y coller et il n’y a que deux attitudes possibles.

Le libéralisme

Son principe est de laisser à chacun la liberté de trouver ou de choisir ses problèmes, puis de les solutionner. Ainsi, constamment entrainés, les libéraux, face à des problèmes personnels ou collectifs, vont multiplier leurs capacités à les solutionner. La difficulté tiendra à trouver une méthode de sélection pour trier le meilleur dans la multiplication.

Le collectivisme

C’est l’exact contraire. Il s’agit de faire en sorte que soit donnée à chacun une solution qui règlera ses problèmes personnels. Quant au groupe, quelques initiés désignés prennent en charge problèmes et solutions. L’individu est déresponsabilisé, désarmé face aux problèmes.

Résultats

J’imagine que cette présentation simple sera évidemment critiquée, mais bon.

La vie ainsi objectivement ramenée à la résolution de problèmes, la logique du libéralisme permet de comprendre son niveau exceptionnel de compétence, alors que la logique du collectivisme fait apparaitre sa lourdeur synonyme de perte de temps, son inefficacité.

Mal armés sur le terrain basique de la vie, les tenants du collectivisme sont obligés de trouver un autre espace de débat pour justifier leur logique.

Ainsi vont-ils prétendre que l’homme libre résoudrait les problèmes à son seul profit, y compris lorsque ceux-ci sont collectifs. Que donc, sa performance, qu’ils ne nient pas, serait un handicap grave pour les autres, une terrible injustice.

Sur ce terrain de l’empathie pour les moins doués, de l’égalité imposée par souci de justice, leur discours perd de vue la réalité.

Ils font deux erreurs majeures.

– Nul ne peut s’approprier ses réussites. Qu’il le veuille ou non, elles sont immédiatement copiées et appartiennent donc à tous. Ainsi, chaque bonne solution, même individuelle, est bénéfique à l’ensemble.

– La réactivité est la clef de tout, pour tous l’ennemi est le temps.

Ainsi, les collectivistes, arguant d’un égoïsme imaginaire dont la preuve est rapportée qu’il n’existe pas puisque l’humanité ne doit son existence qu’à l’entraide, mettent en place une organisation dévoreuse de temps et de liberté, incapable de réactivité, faite d’acteurs incompétents et passifs.

Alors que, pendant ce temps, les libéraux se forment à la recherche des énigmes, à l’esprit de décision, aux découvertes des solutions, et qu’in fine, ils excellent en cela que ce soit à titre individuel ou à titre collectif.

C’est pourquoi,

Vu sous cet angle, le libéralisme et son efficacité devraient largement emporter l’adhésion. Or, non seulement ce n’est pas le cas mais c’est l’inverse qui se produit.

Le problème ce sont les problèmes.

Il est des hommes, étonnamment malhonnêtes, capables de faire croire à d’autres hommes qu’ils sont aptes à connaître et à solutionner leurs problèmes. Aussi incroyable que cela puisse paraître à un esprit raisonnable, un grand nombre de personnes sont assez crédules pour imaginer qu’un inconnu serait susceptible de solutionner leurs problèmes personnels.

La rencontre des deux, des menteurs et des naïfs, génère le collectivisme. L’expérience n’est jamais durable, mais éternellement renouvelée elle paralyse la marche en avant de l’humanité.

Chut… ne vous avisez pas d’en parler, ce n’est pas le bon moment, ce n’est jamais le bon moment pour ce genre de discussion.

Bien cordialement. H. Dumas

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COMMENT PASSE-T-ON DE CONTRIBUABLE “HONNÊTE” A FRAUDEUR FISCAL?

Bonne question, non?

Tout le monde pense que pour passer dans la colonne officielle des fraudeurs fiscaux, vous devez obligatoirement avoir « fraudé ».
Mais pas du tout, vous vous trompez lourdement.
C’est l’argument massue que le fisc vous sert à tous les repas depuis des lustres.
Vous changez de catégorie uniquement par le bon vouloir de votre contrôleur assermenté.

Il est fixé, à notre gentil inspecteur, un objectif de C.A de redressements annuels.
Celui-ci est, bien sûr, en augmentation chaque année.
De ce C.A national atteint, voire dépassé, dépend le budget futur de Bercy.
Et là-haut dans les somptueux bureaux, on aime le champagne et le caviar…
Pour motiver notre homme à redresser à fond les manettes celui qui tombe entre ses mains et faire, s’il en était besoin, « taire » sa conscience, Bercy lui versera des primes en fonction des montants de ses redressements.
Pas du montant recouvré !
Son avancement dépendra, aussi, de son C.A annuel de redressements notifiés.
Ses scrupules, s’il devait en avoir, sont balayés par l’esprit de corps et par le lavage de cerveaux qui en découlent.
La devise « chaque contribuable est un fraudeur » est le 1er commandement de Bercy.
Sa mission sacrée est de redresser à tout va.
Ce que devient son redressement abusif, ne le concerne plus. Il sera traité par d’autres. Lui ne portera aucune responsabilité dans la mort potentielle de son contrôlé, et il sera toujours défendu, sans mollir, par sa hiérarchie.
Bref, plus il vous pille, mieux ça va pour lui.
Pour vous, les choses sont beaucoup moins rose et vireront rapidement au noir, si vous avez l’outrecuidance de vous rebeller.
Je ne vais pas revenir sur ce qui vous attend, je l’ai déjà décrit dans plusieurs de mes papiers (lire, entre autres, « la mort sociale » 1,2,3).
Une seule étude sérieuse, car le sujet est vraiment tabou, a été faite par Bernard Zimmern, de l’Ifrap dans son livre « Contrôle fiscal : le piège » et dans le chapitre « les victimes fiscales » de son livre « Les profiteurs de l’Etat ».
En conclusion, tout est fait par Bercy, pour « inciter et favoriser » les exactions fiscales dans notre belle démocratie.

Emmanuel Bolling

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LA FRANCE EN 2014, C’EST L’URSS EN 1985 par Olivier Pichon.

 

Le propos peut paraître outrancier et l’on entend déjà la clique des dispensateurs de la pensée unique s’effaroucher de la comparaison. Or cette phrase est d’une Russe qui a vécu l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev et qui, travaillant maintenant en France dans un cabinet comptable, sait de quoi elle parle surtout sur ce qui touche les entreprises.

La problématique est la suivante : ne jamais oublier que Gorbatchev fut un réformateur certes, mais qui, afin de rendre possible le fonctionnement de l’économie planifiée autant que faire se peut et donc de garder le pouvoir sur l’URSS, voulait changer pour que rien ne change !

On connaît la suite, le marché n’améliore pas l’économie dirigée, il la tue. Ayant ouvert la boîte de Pandore, le secrétaire général du PC d’URSS se retrouva à la tête d’une fédération qui n’existait plus. Gorbatchev devint le dirigeant soviétique le plus détesté de l’histoire russe et ne fut d’ailleurs jamais réélu.

Changer pour que rien ne change !

Hollande et Valls ont eux aussi ouvert la boîte de Pandore de la réforme, ce qui explique la réaction des frondeurs ,des mélanchonistes pour ce qu’il en reste, de Martine Aubry, de Montebourg et de quelques autres dinosaures. Pour ce dernier, en voulant s’initier à la conduite des entreprises et au marché, c’est le dinosaure qui se fait mammifère ! Ainsi l’échec probable du CICE et du pacte de responsabilité, aujourd’hui reconnu par la presse, serait de la faute du patronat, selon Emmanuel Macron. Ce dernier joue, avec son nouveau plan présenté à la chambre le mercredi 10 décembre, mutatis mutandis, le rôle que joua Abel Aganbeguian, bien oublié aujourd’hui, comme jeune et fringuant conseiller économique de Gorbatchev .

Tout au long de son histoire, le socialisme soviétique chercha la réforme sans la vouloir tout en la voulant (l’utopie cherche le réel pour exister). Ce fut la NEP dès Lénine, puis la réforme de Khrouchtchev ( les sovnarkhozes), puis les réformes de Libermann sous la Troïka pour les entreprises soviétiques, puis, après l’immobilisme brejnévien, la réforme Gorbatchev.

Il n’y a pas de différence de nature avec les réformes socialistes en France, seulement une différence de degré. Mitterrand, avec la nomination de Fabius en 1984, enterra le programme commun et ce fut le ni-ni, ni nationalisations ni privatisations, surtout ne pas bouger ! Bouger, Jospin le fit un peu, avec le mouvement des privatisations, mais la cohabitation avec le radical-socialiste de l’Elysée lui convint parfaitement pour ne rien changer mais, au final, avouer : «L’Etat ne peut pas tout faire ! ». Quand un ancien trotskyste découvre la réalité!

De nos jours, en l’absence de croissance, dans un contexte de grande crise depuis 2008 et de mondialisation intense, les failles structurelles, congénitales dirions-nous, du modèle économique à la française apparaissent béantes. Poids excessif de l’état (57% de prélèvements obligatoires), poids des actifs fonctionnaires (presque un sur quatre contre 14% pour les pays comparables), réglementations pléthoriques, doublons des tâches, régions, administrations, observatoires, comités Théodule… Les entrepreneurs honnêtes, les travailleurs consciencieux, les créateurs de richesses disparaissent, accentuant encore la crise.

Et si un certain patronat oligarchique et monopolistique (même syndicalement) n’est pas à l’abri des critiques, la vraie raison de l’échec du pacte responsabilité c’est justement l’irresponsabilité générale dans laquelle les hommes de l’Etat ont mis notre société. La société civile se dérobe, fait mentalement dissidence, la France fait grève sans préavis, jette l’éponge, réduit ses activités pour échapper à l’impôt (désutilité marginale du travail !) et l’impôt rentre mal, obligeant à toujours plus de contrôles, plus de lois. On nous tient alors, en prime, le discours sur les paradis fiscaux où se refugient quelques riches évadés, ce qui permet de masquer l’existence de l’enfer fiscal où croupit la majorité de la classe moyenne française.

Plusieurs milliers de patrons dans la rue !

Ah les ingrats ! On leur « donne » 40 milliard et voilà qu’ils ne sont pas contents. En effet c’est beaucoup, soit 2 points de PIB, 5% de la masse salariale et 12% de l’ensemble des impôts, et tout cela pratiquement sans effets sur l’emploi ! Dans ces conditions la cause ne peut-être qu’ailleurs ! D’abord qui donne ? Les Français, pas l’Etat qui redistribue. Ensuite qui pouvait penser que la baisse des charges suffirait à elle seule à l’embauche et qu’il était possible de mettre en équation les deux termes (embauche et réduction des charges) ? Voilà bien une équation impossible. Il eût mieux valu s’interroger sur le terme « carnet de commandes » : ce facteur, lui, est le vrai déterminant de l’embauche. Si j’ai besoin de cinq travailleurs pour remplir une commande, je n’en embaucherai pas un sixième au motif qu’il est moins cher !

Il faut bien reconnaître que ceux qui descendent dans la rue s’élèvent contre une politique qui ne date pas de 2012 mais de trente ans d’une action gouvernementale qui a littéralement bridé l’économie française et la société (selon un sondage 59% des Français comprennent le mouvement de protestation patronale). Le paradoxe est que ce sont les entreprises qui créent le plus d’emplois en France qui sont le plus exposées à l’obésité de l’Etat, tandis que les patrons des grands groupes du CAC 40 voguent au large et déjeunent avec les ministres.

Le soutien populaire aux patrons sera qualifié de populiste par les aveugles et les sourds qui font le bruit médiatique. Pour que le peuple, dans ses actions, mérite le qualitatif de populaire, il faut qu’il soit contre les patrons, avec c’est populiste ! La lutte des classes en est le discriminant. La France comme l’URSS croule sous les normes, les règlements, l’insécurité juridique par le vote compulsif de nouvelles lois. Qui peut se vanter aujourd’hui de connaître le code du travail, le code des impôts ? L’épaississement bureaucratique, voilà la vraie raison de l’échec du pacte de responsabilité, ce que ne veut pas voir une classe politique irresponsable, qui a stérilisé l’initiative, la volonté d’avancer, d’innover. On ne peut plus bouger, boire, fumer, plaisanter, faire un feu dans sa cheminée, ou une crèche, sans encourir les foudres d’innombrables commissaires politiques en jupon, en robe de magistrat, mais tous assurément d’esprit sans- culotte. Ces menues interdictions sont la partie émergée de l’iceberg de l’impuissance à laquelle un état omnipotent a réduit les Français, un soviétisme « soft » mais tout aussi envahissant.

Voilà pourquoi les entreprises n’ont pas repris confiance, voilà pourquoi aveugles, sourds, mais pas muets, les hommes de l’Etat n’ont plus que le ministère de la parlotte. En URSS, dans les années 80, on disait qu’il n’y avait pas de pravda dans les Izvestia et pas d’izvestia dans la Pravda (pas de vérité dans Les Nouvelles et pas de nouvelles dans la Vérité).

Les hommes qui nous gouvernent ne comprennent pas ce qui est en train de se produire. Un indicateur significatif : le recul de l’investissement des entreprises. L’investissement c’est l’anticipation, c’est l’avenir, c’est l’espoir. Or celles –ci (enquête INSEE) anticipent déjà un recul de 3% de leurs investissements qui affecte directement l’offre de biens et de services et la demande des mêmes. La France achète 3 000 robots industriels par an, l’Allemagne 18 000. La rentabilité du capital physique est faible en France (la moitié de celle des pays de l’OCDE), mais on ne veut pas voir, puisqu’il s’agit de capital, forcément mauvais, que cette rentabilité faible menace dangereusement la création d’emplois. Dans cette analyse, le CICE aura simplement évité une chute supplémentaire de cette rentabilité. Surtout si, dans le même temps que l’on crée le CICE, les hommes de l’Etat ne peuvent s’empêcher, tel le scorpion de la fable traversant la rivière sur le dos de la grenouille, d’entraver l’action économique par des textes défavorables aux entreprises : la loi Hamon sur l’annonce préalable de la recherche d’un acheteur par une entreprise, le compte pénibilité, le plafonnement du crédit d’impôt -recherche pour les sociétés holding.

Accélération de la pesanteur

Qui se souvient qu’à côté de la perestroïka et de la glasnost, un autre mot d’ordre fut en vogue à l’époque de Gorbatchev : uskurénié (yckopehne) qui voulait dire accélération ? En l’occurrence, il s’agissait d’accélérer les réformes (les Russes pratiquent l’humour comme moyen d’opposition et avaient classé ces trois termes dans l’ordre des initiales suivant : GPU !)

En fait, l’accélération des processus de réforme ne s’est pas produit, Gorbatchev n’a pas réformé le modèle, on sait que ce fut surtout l’accélération de sa chute. Tout se passe comme si les sociétés figées dans un modèle connaissaient, dès lors qu’elles lui impriment un mouvement de réforme, telle l’accélération de la pesanteur, une accélération vers la chute. Toutes choses égales par ailleurs, l’échec du CICE annonce que le modèle n’est pas réformable, ou du moins que la réforme doit s’attaquer au cœur du système et non à sa surface.

Voyez l’affaire Le Paon, emblématique d’un système syndical, financé par l’Etat. Des syndicalistes de la CGT se sont indignés de ce que leurs cotisations servissent au train de vie de leur secrétaire général. Ils auraient mieux fait, en cette occasion, de défendre les contribuables ! En URSS les syndicats étaient entièrement financés par l’Etat, mais, en France, qui se souvient de l’enterrement en novembre 2011du rapport Perruchot, député du Loir et Cher, sur le financement opaque des syndicats ? Officiellement il ne pourra être publié que dans trente ans, édifiante démocratie !

En France, la classe politique et consorts iront jusqu’ au bout de leur logique, le changement ne viendra pas d’eux. Il viendra de la déstabilisation et de la dissidence de la société française en ce qu’elle va se dérober progressivement, tandis que les appareils syndicaux, médiatiques, politiques se dessècheront sur pied loin du peuple et du pays réel. C’est déjà ce qui est en train de se produire dans un des domaines ou le caractère soviétoïde est le plus affirmé, l’éducation nationale. Le Mammouth s’est enfoncé dans les fondrières de la toundra, son agonie tragique s’accomplit sous nos yeux, le gender et la suppression des notes étant de la nature des perestroïka qui ne guérissent pas le malade mais qui l’achèvent. (1) L’exode vers le privé, sous toutes ses formes, s’accélère, sans mot d’ordre d’un quelconque parti. Les parents d’élèves votent avec leurs pieds, les Français ont déjà commencé à faire de même, nous sommes tous des dissidents potentiels et, comme disait Boukovski, 65 millions de prisonniers politiques…

Olivier Pichon

1) L’auteur de ces lignes avait publié en 2002 « Dernières nouvelles du Mammouth », annonçant la sénescence du système et sa fin proche. (Editions du Trident).

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Qui est le menteur ?

Les médecins libéraux ont fermé leurs cabinets en signe de contestation. Ils reprochent  à l’Etat de manquer de respect à leur fonction depuis déjà fort longtemps et d’envisager d’intensifier cette attitude par les lois à venir sur la santé.

Ils ajoutent que la situation créée par l’Etat est telle qu’au delà d’eux se sont les malades qui en pâtissent, et que demain sera pire.

Leurs organisations professionnelles annoncent un taux de participation à leur mouvement de plus de 80% des cabinets, ce qui est considérable.

Il s’agit là d’un vrai problème de société puisqu’il touche directement notre santé donc notre vie.

Dans le même temps, la ministre annonce que les urgences, qui normalement auraient dû être débordées par la déferlante des malades ayant trouvé porte close chez leur médecin, n’observent aucune augmentation de fréquentation.

1• mensonge

L’un des deux protagonistes ment. Soit l’action de grève des cabinets médicaux n’a pas été suivie et leurs représentants mentent en annonçant la réussite du mouvement et l’adhésion à celui-ci d’une large majorité des médecins.

Soit la Ministre ment et dissimule l’engorgement des urgences. Ce faisant elle discréditerait les médecins à deux titres :

– En affirmant qu’ils ne sont pas soudés,

– Et surtout en laissant entendre que la plus grande partie de leurs malades n’en seraient pas puisqu’en cas de fermeture des cabinets médicaux ils restent tranquillement chez eux.

Ce mensonge, s’il était avéré, serait un manque de respect pour les français les plus faibles.

Dans la foulée, la sécurité sociale nous annonce que les demandes de remboursement  des soins, en cette fin d’année de grève de 80% des médecins, sont légèrement supérieures à celles des années précédentes.

2• mensonge

Soit les médecins se foutent de notre gueule, ils n’ont pas fait grève, ils sont simplement partis en vacances comme toutes les fins d’année.

Soit la sécurité sociale ment, elle aussi poursuit alors deux buts :

–  Discréditer le mouvement des médecins dans la population

– Et introduire la suspicion dans cette profession libérale sur la sincérité de chacun des participants lors d’une action de groupe.

Tout cela est affligeant.

Comment peut-on mentir aussi impunément sur un sujet grave comme la santé publique ? Qui croire ?

Il est évident que, face à ces déclarations invérifiables, chacun est amené à voir la vérité du côté de ses fantasmes sociaux, libéraux ou collectivistes

C’est à dire que, sur un point qui implique chaque français, le menteur prend la responsabilité d’entraver une réflexion objective, d’opposer les français entre eux à partir de leurs croyances irraisonnées, sans respect pour la réalité sur un sujet qui pourtant demande une objectivité absolue.

Ces mensonges, particulièrement visibles ici, sont récurrents en tout.

Ils vicient notre démocratie, ils aboutissent à cette inversion du langage politique qui nous consterne et nous détruit.

Tant que le mensonge sera le moyen d’expression naturel des responsables politiques ou professionnels aucune vie en commun ne sera possible.

Ceux qui se croient très malins en usant abondamment du mensonge, en se félicitant de leurs résultats, sont des ânes bâtés, des irresponsables qui, dans une société normale, devraient être mis à l’écart, interdits de responsabilité.

Le mensonge est le poison qui ronge notre démocratie.

Certes, il est humain, il serait illusoire de vouloir l’éradiquer, mais de là  à en faire un outil de pouvoir il y a une ligne qu’il ne faut pas franchir.

Contre le mensonge politique, contre la propagande, une seule défense : la presse d’investigation libre. Où est-elle ?

Bien cordialement. H. Dumas

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2015 sera-t-elle l’année de la violence ?

Dans l’absolu, le pouvoir pourrait être éclairé, associatif, c’est à dire attentif à ses obligés, aux libertés individuelles, et surtout discret, minimum.

Hélas, dans la réalité, le plus souvent une fatale alchimie le lie à l’idée de contrainte, générant des réactions en chaîne pour aboutir à la violence, à la guerre, à la dictature et à tous ces excès qui répandent aveuglément la mort.

La confusion des émotions se passe alors de la façon suivante :

L’idée de contrainte

Depuis toujours elle est associée au pouvoir. Celui-ci, sous sa forme la plus absolue : Dieu, ne se vit que par les contraintes qu’il impose.

Un Dieu qui vous foutrait la paix et se contenterait de partager la joie de vivre avec ses ouailles ne serait pas crédible. Il serait plus proche de Satan que de Dieu.

L’homme ne respecte un Dieu qui si celui-ci le contraint, plus il le fait lourdement plus le respect est intense.

L’exercice du pouvoir

Sa visibilité principale s’exprime à l’occasion de l’imposition des contraintes qui justifient son existence, qui font sa réalité.

Son exercice présuppose le châtiment, la sanction sans laquelle il n’est pas perçu.

Cette confusion “pouvoir-contrainte” saute aux yeux pour ceux qui externes aux religions les observent à travers l’histoire ou l’actualité, tant ce type d’enchaînement entre pouvoir et contraintes y est caricatural.

Dans une organisation laïque, païenne, les choses ne sont pas différentes. Dieu et ses représentants sont remplacés par un président et l’organisation qui le porte. Celui-ci et sa clique ne paraitront présents qu’à l’aune des contraintes qu’ils imposent.

Où les choses se corsent

La démocratie dans laquelle nous vivons tend à émietter les pouvoirs pour justement atténuer leurs contraintes. Se faisant, elle multiplie à l’infini les enchaînements de ces pouvoirs et de leurs contraintes, au point que chaque groupuscule croit devoir imposer aux autres ses propres contraintes qui seront la marque de son pouvoir.

C’est cela qui génère la diarrhée législative et réglementaire qui nous noie. 

Les frustrations

Que ce soit pour ceux qui exercent le pouvoir ou pour ceux qui y adhèrent, son atomisation démocratique est une source constante de frustration.

Cela tient au fait d’avoir à subir des contraintes issues de principes de pouvoirs que l’on ne partage pas, ou, au contraire, d’être limité dans les contraintes que l’on souhaiterait imposer au nom du pouvoir auquel on adhère.

Ces frustrations sont éventuellement supportables si elles sont strictement limitées à la sphère intellectuelle de l’organisation politique

Mais il en est tout autrement lorsqu’elles génèrent des conséquences matérielles lourdes.

C’est le cas pour les religions se voulant pouvoir politique, c’est aussi le cas du pouvoir politique se voulant pouvoir économique.

La confusion est alors totale.

Une escalade constante entre les différents concepts de pouvoir du fait de leur foultitude finit par imposer l’idée que seule une contrainte d’intensité supérieure pourrait imposer un pouvoir total salvateur, chacun pensant qu’il en sera le bénéficiaire.

La place est alors prête pour l’avènement d’une bande de profiteurs qui, utilisant la violence d’Etat, satisferont le souhait incontrôlable et majoritaire dans la population d’un pouvoir fort, dont le seul fait d’imposer des contraintes lourdes pourra donner l’illusion d’une réalité.

C’est ainsi que naissent toutes les dictatures.

Il serait vain de croire, au motif que l’on a déjà vu ça, que la survenance d’une dictature n’est pas si grave, que notre pays serait parfaitement capable d’y faire face.

Ce n’est pas le cas.

Ce sont toujours les hasards de l’histoire qui nous ont sorti de ce type d’enchaînement qui nous avait entraîné au fond du gouffre.

Il se pourrait bien, à jouer avec la folie de la multiplication des pouvoirs et de leurs inévitables contraintes, que nous franchissions une nouvelle fois la ligne jaune de la dictature pour y rester très longtemps, notre insignifiance mondiale actuelle n’amenant personne à se déplacer pour nous remettre dans le droit chemin du pouvoir politique maîtrisé, de la liberté individuelle, de la tolérance, de l’économie libérale et de la concurrence sans ingérence de l’Etat.

L’année 2015 fait suite à un tel cortège de frustrations du couple fatal “pouvoir-contrainte” qu’elle est l’année de tous les dangers.

Bonne année quand même et bien cordialement. H. Dumas.

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ABUS DE DROIT: LES DÉPUTÉS TENTENT L’EMBUSCADE FISCALE!

J’en avais parlé dans ces colonnes à la fin du mois de Juin et un article récent et assez fouillé de Contrepoints revenait sur d’autres aspects inquiétants : l’oppression fiscale est bel et bien en marche, et la tournure que prennent les choses est réellement glaciale, à plus d’un tour.

Et histoire de fournir un peu de contexte, revenons sur ce que nos députés sont en train de mettre en place, alors que nos journalistes s’empressent au mieux de n’en rien rapporter, et au pire, comme on pourra le voir plus loin, en poussant à la roue de la propagande.
cahuzac : mon compte est à singapourPour rappel, tout part comme d’habitude d’un fait divers, qu’on pourrait qualifier de scandale républicain annuel tant ce qui est arrivé est à ce point banal et répétitif : l’affaire Cahuzac ayant éclaté avec ce qu’on sait d’absence totale de toute remise en question de la part des politiciens, tant de droite que de gauche, il a été promptement décidé, par ceux-là même qui étaient finalement les plus directement concernés, que toute cette vilaine évasion fiscale du Paradis Taxatoire Français devait être combattu âprement. Parce que bon, les finances du pays ne peuvent souffrir d’un tel drain (qui commence à se voir). Bien évidemment, il s’est rapidement révélé (sans surprise) que cette affaire aura servi de prétexte à réécrire une partie du code fiscal, judicieusement choisie pour offrir de nouvelles voies d’enquêtes et d’inquisition de la part du fisc.

taubira et ses 150000 eurosEn substance, le projet de loi« relatif à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière » prévoit notamment, comme je l’expliquais, la possibilité de recours à des techniques d’enquêtes spéciales ; rassurez-vous, les fers chauffés au rouge et le plomb fondu dans la gorge n’en font pas encore partie, mais il est probable que certains de nos élus y ont pensé, même si de façon seulement fugace. Pour le moment, il s’agit surtout de laisser au fisc la liberté d’utiliser des preuves éventuellement obtenues de façon illicites, ce qui est tout à fait bisou-compatible avec une République qui respecte les droits de l’Homme.

Cette introduction dans la loi d’un tel procédé était, on en conviendra aisément, déjà gratiné.

Rebondissement récent : le Président de la Commission des Finances au Sénat, Philippe Marini (un de nos très chers députés), qui est aussi UMP que socialiste, a introduit dans la foulée une petite proposition au moins aussi choupinette que l’élément dont je fais mention ci-dessus : le brave Philippe nous propose de modifier un peu la loi entourant la notion d’abus de droit. Il veut ainsi, et je cite la proposition,« renforcer la procédure de l’abus de droit en élargissant son champ d’application aux cas où les actes mis en cause répondraient à un motif essentiellement fiscal. »

Le mot important, ici, est « essentiellement ».

Éclairons un peu.

L’abus de droit est au départ une notion de droit civil. En quelques années de fiscalité délirante débridée millimétrique comme seuls l’Assemblée Nationale et Bercy sont capables de concevoir, cette notion est devenue la pierre d’angle de biens des inspecteurs des impôts, trouvant en elle un bon argument pour redresser du contribuable par paquets de douze.

L’abus de droit fiscal (article 64 du livre des procédures fiscales) vise à sanctionner tout schéma juridique dont l’unique motivation est fiscale. Par unique, on comprend (et ce fut bien précisé par le Conseil d’État) qu’on veut ici éviter toute interprétation arbitraire des inspecteurs fiscaux : l’abus de droit ne devra concerner que les schémas motivés par un but exclusivement fiscal.

Tout montage devra donc avoir été fait pour une raison non fiscale, au départ. Et si, en conséquence de ce montage, la facture de Bercy s’en trouve réduite, tant mieux. En revanche, tout montage effectué pour réduire la facture et pour lequel on ne peut trouver le moindre autre but se trouverait sanctionné. La ligne est donc fine, mais elle existe, et sa finesse aura occasionné, on s’en doute, des luttes des années durant de la part des contribuables contre l’administration pour faire valoir ce point devenu fondamental.

On l’aura compris : la proposition de Marini, qui montre ici que le socialisme de droite n’a absolument rien à envier à celui de gauche dès qu’il s’agit d’aller piocher dans la poche des autres, revient à modifier en profondeur cette notion. À présent, elle s’applique aux montages ayant un but essentiellement, et non plus exclusivement, fiscaux. Autant dire que dorénavant, l’administration fiscale aura une belle et grande latitude pour cogner sur l’assujetti.

En effet, qu’est-ce qu’un motif « essentiellement » fiscal ? Toute utilisation d’une niche fiscale, parfaitement légale, est, par définition, un montage essentiellement fiscal. Et le fait d’utiliser « trop bien » ces différentes niches sera donc punissable avec une telle proposition (au passage, la sanction est sévère : l’impôt total éludé doit être payé, additionné d’une majoration de 80%). La mère Duflot appréciera certainement que ses piteuses tentatives soient à ce point sabotées, mais en attendant, la schizophrénie fiscale qui accompagne tous ces projets laisse perplexe.

Bien évidemment, comme je le mentionnais en introduction, ce genre de textes, s’il était réellement connu du grand public, déclencherait assez probablement un vent de panique et de colère de la part d’un peuple qui sent de plus en plus le vent du boulet fiscal lui passer près de la couenne, tant le pelage a déjà été tondus ras.

Pour éviter telle fronde, on observe de façon assez prévisible la parfaite docilité des journalistes dans leur mutisme : à part dans la production bloguesque éventuellement hébergée sur des sites un peu visibles, et à part bien sûr Contrepoints, c’est le néant total.

En revanche, la propagande pro-fiscalité contondante, elle, passe de mieux en mieux.

Je pourrais m’étendre à loisir sur l’article éhonté du Monde, paru en février dernier, et qui avait déclenché autant de sourires consternés que de commentaires surpris devant son titre disant qu’« être taxé nous rend heureux », même si la conclusion, délicate, qu’une réforme de l’impôt semblait nécessaire, était camouflée dans le torrent de câlins républicains dans lequel l’impôt, c’est fantastique et la taxation super-chouette, à condition d’être simples.

Et bien sûr, on en retrouve une autre belle louchée, plus récente celle-là, dans un article de Slate de début août, dans lequel l’auteur concède vaguement qu’effectivement, l’avalanche d’impôts en France aurait intérêt à se calmer, essentiellement parce que le FMI le demande … et surtout pas parce que l’austérité de nos fanfarons du gouvernement ne s’est traduit par absolument aucune baisse des dépenses publiques (au contraire même). En outre, l’auteur de l’article, tout fripé de ses convictions keynésiennes, ne peut s’empêcher de tenter quelques tacles ridicules (par le truchement du gauchiste Sterdyniak, cet outil commode à ressortir quand on ne maîtrise pas l’économie) afin de faire bien vite oublier le fameux jour de « libération fiscale » – décidément, cette mesure d’oppression taxatoire est un excellent marqueur à imbécile, comme je le notais dans un précédent billet.

Bref, la presse a fait vœu de silence sur les manœuvres qui se mettent en place destinées à traquer le contribuables jusque dans ses chiottes, et quand elle évoque le sujet, c’est plutôt dans le registre propagande et petits fours : on en revient bien vite aux éternels poncifs sur le nécessaire impérieux d’une bonne ponction des familles ; c’est entendu, l’oppression fiscale n’est qu’une chimère, une vue de l’esprit. L’austérité, cela suffit, passons plutôt à autre chose.

Et quand les députés se placent en embuscade pour dépecer le moutontribuable, on n’en fera pas plus qu’un entrefilet, à l’occasion.

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