Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

87,28%

C’est donc le score électif de Poutine.

Démocratie quand tu nous embrouilles… Ce qui est le cas assez souvent, hélas.

Immédiatement, nous revient à l’esprit la république de Weimar et ses élections annonciatrices du pire. Effectivement, la ressemblance est frappante.

Même si certains se mentent en faisant mine de croire que la majorité obtenue par Poutine serait falsifiée, force est d’admettre que, même avec 10 ou 20 % de moins pour tricherie, les Russes auraient porté au pouvoir Poutine, comme les Allemands y ont en son temps porté Hitler.

Ce qui est le plus grave, c’est le motif du vote.

Dans le cas d’Hitler les Allemands sublimaient ce qu’ils pensaient être leur destin sur terre, l’avènement de la race arienne. Dans le cas de Poutine, les Russes subliment ce qu’ils croient être leur destin sur terre, l’âme russe. Deux moteurs de conquête identiques, reposant sur l’amour et l’admiration de soi, justifiant la force pour le faire comprendre et partager aux autres. Deux moteurs qui donnent bonne conscience à un tout bête esprit de revanche, qui le parent des plus beaux atouts.

Il ne s’agit pas de critiquer naïvement les idées d’expansion ou de domination des groupes et des peuples, elles sont inévitables. Mais elles tuent plus ou moins, et ça… c’est à prendre en compte.

L’occident emploie la séduction pour dominer. Ce n’est pas par la force que se répandent la musique, la mode, la culture, la technique, les marchandises, etc… c’est par la séduction. On pourrait dire par l’économie, mais elle n’est que le résultat pratique de la séduction.

L’occident, aujourd’hui, ce ne fut pas toujours le cas, est dans le rapport client et non sujet, sauf en France avec Bercy…. Un client qui se fait éventuellement entuber, ça arrive, mais c’est moins grave qu’un sujet qui se fait embastiller. Il n’est pas douteux que la séduction fait moins mal, moins de morts, moins de dégâts, même si, in fine, il y a quand même domination…

Acceptons que l’idéal serait l’absence de domination, c’est-à-dire l’absence d’appartenance, la conscience d’être tous les membres d’une même humanité et de tenter de vivre en paix, sans frontière, dans le respect des biens de chacun… Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

Donc Poutine.

Ses déclarations sont transparentes, pas de surprise, les Russes sont au-dessus du lot, courageux, sportifs, hétérosexuels, virils, guerriers, etc… Ils le croient, ou font semblant, c’est pour cela qu’ils l’ont élu.

Conclusions, ces gens sont dangereux, tous, pas Poutine tout seul. Nous avons donc très peu de chance d’échapper aux conflits à venir.

D’une façon ou d’une autre, Poutine va d’abord éliminer, bombe ou poison, son Jiminy Cricket en la personne de Zelensky. Personne ne mouftera.

Puis, il s’accommodera d’une partie de l’Ukraine s’il n’a pas tout du premier coup. Le solde se justifiera ultérieurement.

Il va rester en économie de guerre, il ne sait pas faire autre chose.

Il n’est pas pressé, plus tard il agressera ailleurs, mais inévitablement de plus en plus, en accélérant le rythme, jusqu’à l’embrasement total. C’est écrit. Son concept n’a pas d’autre sortie. C’est un serial guerrier à la tête d’un peuple globalement convaincu de son droit à la revanche…alors…

Bien à vous. H. Dumas

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S’aimer ou aimer les autres : l’ahuri de Bercy.

Ils aiment leurs chats, leurs chiens, voire leurs serins, mais ils détestent leurs voisins. C’est en gros le constat auquel je suis arrivé en 14 ans de réflexion à travers ce blog.

C’était il y a deux jours. L’idée que la maltraitance est la base du fonctionnement de Bercy a été soudain pour moi une révélation.

La maltraitance a, il me semble, deux origines possibles :

  • L’ordinaire sadisme
  • Le très sophistiqué narcissisme pervers. Celui qui fait que l’on s’aime passionnément, que l’on aime l’autre modérément, voire pas du tout, que donc on s’arroge le droit de lui imposer par la force ce que l’on pense être son bien ultime : penser et être comme nous, plus que nous.

A partir de ces deux définitions, le mensonge, la lâcheté, la cupidité, l’envie et la jalousie, la vanité, la jouissance sans retenue, le pouvoir en quelque sorte trouvent leur place aisément.

Peut-on éradiquer la maltraitance en aimant l’autre ? C’est ce qu’a tenté un petit bonhomme du nom de Jésus, ou peut-être une bande de philosophes dissimulés derrière ce nom, on ne sait pas… Mais ce dont on est sûr :  ce fût un échec monumental, la construction d’une machine à maltraiter qui a traversé les siècles sans mollir.

Alors… l’espoir est ténu en la matière.

Autour de nous ce ne sont que menteurs, à nous et à eux-mêmes, qui tentent d’imposer leurs égos en prétendant à la responsabilité, à la clairvoyance, au service de l’autre, de tous les autres. Tous adeptes de la maltraitance, se rêvant parfaits, au point de vouloir nous faire comme eux, de gré ou de force, mais plutôt de force…

Poutine impose sa vision et tue à cet effet sans sourciller. L’ahuri de Bercy cumule 3000 Md€ de dettes, nous ruinant pour notre bien, quoiqu’il en coûte.

L’étalon de l’Elysée tour à tour soucieux de l’économie, de l’écologie, de la grandeur, de la solidarité, de notre vie sexuelle, de notre mort, légifère et étouffe nos libertés en toute bonne conscience.

Nos voisins nous dénoncent à ceux qu’ils pensent au service de leurs idées ou envies, ainsi les Martino pullulent, prêts à nous dresser, voire à nous tuer pour nous dresser.

Les complotistes complotent pour leur compte et nous imposeraient bien leurs complots s’ils le pouvaient.

Bernard Cantat tue ses deux femmes et chante encore…

Tout cela est-il désespérant ?

Quand on parle d’amour, et c’est de cela que l’on parle, l’espoir et le désespoir s’entremêlent passionnément.

Seules la tolérance et la liberté sont capables de permettre à l’amour de s’épanouir, de donner le meilleur sans les avatars liés à l’exclusif de ce sentiment vital.

Si Bercy nous aimait : Bercy se ferait discret. Mais Bercy nous hait, Bercy nous maltraite, tous.

Et pourtant la majorité aime Bercy, accepte d’en dépendre. Souhaite que Bercy tue, l’autre évidemment…

Les parents maltraitants reportent toujours la faute sur leurs enfants, que deviendraient-ils sans quelques bonnes torgnoles ?

Il faut sortir de cycle infernal, en prendre conscience est un premier pas.

Le dire autour de soi, se mettre en route pour une croisade visant à dénoncer d’abord, puis à éradiquer ensuite, la maltraitance dans l’organisation de notre société, alors qu’elle en est le moteur actuellement.

C’est cela que je vous propose, que je propose à nos enfants car pour nous c’est trop tard.

Le délit de maltraitance doit être traqué, ce qui peut paraître un comble… et oui… attention au risque d’être maltraitant en traquant la maltraitance…

Je suis trop âgé et manque de moyens pour lancer un mouvement national à ce sujet, mais je peux l’accompagner si un ou plusieurs sont convaincus et se lancent.

Il me semble que la maltraitance est le virus qui nous tue, qui nous empêche de vivre ensemble. La liberté n’a pas à être conquise, son avènement est lié à la simple suppression de la maltraitance, laquelle exclut de fait toute idée de délinquance.

Tout s’enclenche, les solutions sont infinies lorsque l’amour de l’autre remplace l’amour de soi et explose la maltraitance.

N’est ce pas Fournel et Le Maire ?

Bien à vous. H. Dumas

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Corporatisme

Il en est pour croire que le corporatisme protège, que le monopole d’une activité par quelques’uns, qui se disent initiés, est légitime. Ils se trompent lourdement.

Le corporatisme est une entrave à la liberté, il tend inévitablement à protéger la médiocrité ou, à minima, la moyenne.

Alors que la liberté, qui donne sa chance à qui la tente, permet au meilleurs de s’exprimer, sans pour autant qu’il y ait lieu de renier ceux qui échouent et produisent de l’ordinaire.

Le meilleur, l’ordinaire et le médiocre sont un tout qui forme l’humanité. Chacun de nous est tour à tour acteur dans une de ces trois situations, ce n’est pas grave.

Ce qui est grave c’est de perdre la liberté.

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La maltraitance des Français par Bercy et Cie

Ecoutez : je ne sais pas vous, mais moi j’ai été heureux.

Heureux d’entreprendre, de rêver et d’accéder à mes rêves, de les construire, de les faire vivre. Heureux d’avoir des enfants, de travailler, de voyager, de gagner de l’argent, d’en disposer. D’acheter des jouets pour adulte, voiture, moto, bateau… Heureux de vivre et d’être libre.

Aujourd’hui je suis fatigué, angoissé pour l’avenir, j’alterne espoir et désespoir, je dors mal. Mes amis sont dans le même état. Mes enfants peinent, mes petits-enfants aussi.

J’ai l’impression d’avoir perdu ma liberté.

L’humour est devenu méchant, alors qu’il était simplement moqueur et insouciant. Le drame s’impose partout, dans l’information, dans les discussions et dans les actes de la vraie vie.

Je me sens, plus ou moins, englouti par les symptômes de la maltraitance, qui sont :

  • Maux de ventre, nausées, douleurs dorsales.
  • Fatigues inexpliquées, réveils nocturnes et difficultés d’endormissement
  • Maux de tête.
  • Eruptions cutanées.
  • Impression d’être fragilisé, dépendant.
  • Irritabilité et perte de concentration.
  • Impression de privation de mes droits, d’être face à une violation de ces droits.
  • Constat d’entraves systématiques à mes projets, personnels ou professionnels.
  • Je suis destinataire tous les jours de courriers menaçants, agressifs mais officiels.
  • Je m’isole, je me replie sur moi.

On pourrait imaginer que se sont des signes de vieillesse mais, autour de moi, les gens plus jeunes sont dans la même situation. L’âge n’a donc rien à voir à l’affaire. Les quelques moments, rares, où je retrouve l’espoir prouvent que la problématique ne m’est pas interne mais bien externe.

Au terme de ces constats, incroyable je coche toutes les cases des symptômes de la maltraitance.

La question me vient à l’esprit soudainement : Bercy et les hommes de l’Etat ne seraient-ils pas en train de me maltraiter ?

Je me renseigne. Quels sont les traits de caractère des auteurs de maltraitance ?

  • D’abord la domination.

Alors là, en plein dedans. Par un tour de passe-passe, discret et peu visible, Bercy et les hommes de l’Etat ont fini par transformer le mandat que nous leur donnons régulièrement en un pouvoir absolu pour la période visée. Or, un mandat ne donne pas le pouvoir, il confie une mission qui reste sous contrôle du mandant, alors que la prise de pouvoir vise la dépendance des autres.

Bercy et nos élus, plus tout ceux qui les servent, sont persuadés d’avoir légitimement le pouvoir. Pire, ceux qui visent à prendre leur place pensent se battre pour posséder le pouvoir. Nous sommes bien dans la domination malsaine.

  • La perversion narcissique.

Le pervers narcissique a tendance à exagérer ses résultats, il se sent supérieur à tout le monde. C’est un manipulateur, il dénigre son entourage et se place en victime, ce sont les autres qui sont la cause de ses problèmes.

Il affirme être attaché aux valeurs de bienveillance, mais il agit en contradiction avec ces valeurs, cependant il séduit par ses mensonges. Il n’a aucune empathie.

Il pratique donc un double discours, une apparence d’altruisme, une réalité de cynisme. Les victimes se sentent perdues face à ce double discours.

  • L’immaturité

Qui consiste à voir ses intérêts uniquement centrés sur sa personne, accompagnés de l’impossibilité de se mettre à la place de l’autre.

  • L’impulsivité

Par exemple se précipiter pour modifier ses moyens au moindre problème, sans prendre le recul nécessaire pour voir si celui-ci est ponctuel ou au contraire pérenne.

  • La rigidité et la pensée binaire

Qui consiste à voir le monde en deux couleurs, le blanc et le noir, sans aucune possibilité de modulation.

  • L’angoisse d’abandon

On pourrait dire la peur de ne pas être réélu, ou de perdre le pouvoir.

Pas de doute Bercy et Cie cochent, eux, toutes les cases du manipulateur maltraitant.

Soudain tout s’explique

La France et les Français sont tout simplement maltraités, au nom d’un altruisme sans résultat, Bercy et Cie les maltraitent.

Profondément touchés, ils doutent d’eux, ils sont irritables et impulsifs, agressifs et se replient sur eux-mêmes.

Les questions qui se posent :

Comment faire pour ouvrir les yeux du plus grand nombre ?

Comment faire comprendre que notre mal être n’est pas accidentel, ne vient pas d’une faiblesse de notre part, d’un défaut constitutionnel, mais de Bercy et Cie qui nous maltraitent ?

Les questions sont vitales. Les réponses difficiles.

Nul doute qu’il faut nous regrouper, prendre conscience de la situation, l’analyser, la dénoncer devant un tribunal d’exception, condamner les fautifs, retrouver notre dignité et notre liberté, faire en sorte que cela ne puisse plus jamais se reproduire.

Que puis-je faire ? Que pouvons-nous faire ?

Personnellement, rien. Même pas alerter les Français de cette situation tant ce blog est si peu lu, tant les maltraitants m’ont marginalisé.

Là, aujourd’hui, avec ce billet j’ai fait mon maximum. Mais je reste à votre service pour en parler avec vous et organiser une stratégie si quelques’uns sont partants.

Bien à vous. H. Dumas

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Leur regard

Ce matin, devant le JEX du TJ de Montpellier.

Toujours la même histoire. Trésorerie et patrimoine bloqués par Bercy, volontairement et sans raison. Uniquement parce que j’ai dénoncé la falsification de la réalité par les services fiscaux. Falsification ayant pour but de transformer en terrains constructibles des terrains qui ne le sont pas, et pour objectif un redressement indu sur les droits de la succession de ma mère et sur ma donation des biens de cette succession à mes enfants. Un redressement injustifié de 300 000€ qui sera annulé par la Cour d’Appel de Montpellier.

Il restera la vengeance corporatiste de deux redressements fiscaux sur mes sociétés professionnelles, totalement irréalistes, eux aussi falsifiés, organisés pour me tuer et bloquer ma lutte dans le cadre du redressement contesté de la succession et de la donation. Tous les fonctionnaires qui ont eu à connaître la situation l’ont évidemment comprise, tant les preuves sont indiscutables.

Une vengeance qui me taxe de 2,5 M€ indus, une somme considérable.

Nous sommes alors en 2004, j’ai 60 ans. Je travaille depuis 40 ans.

J’ai construit des milliers de m², monté des dizaines d’opérations importantes, travaillé avec des centaines de salariés et des dizaines d’entrepreneurs. J’ai une très bonne réputation.

Du fait des aléas de mon métier, j’ai souffert en traversant les crises cycliques qui vont avec, comme tout le monde, mais je n’ai jamais fait défaut. Je jouis d’une réputation de sérieux, de fiabilité, de compétence, des clients puissants me font une totale confiance. Je gère pour eux des investissements considérables, de plusieurs dizaines de millions d’Euros.

J’ai accumulé un capital, uniquement lié à mon travail et à mes prises de risque, qui n’est pas énorme mais suffisant pour voir arriver la retraite avec sérénité, sans être à la merci des autres ou un poids pour ma famille.

Aujourd’hui nous sommes en 2024, vingt ans ont passé, j’ai 80 ans.

Depuis 2004 tous mes comptes sont bloqués, mes biens hypothéqués, mes banquiers se débinent, la totalité de la fonction publique fait corps contre moi, notamment les services de l’urbanisme ici ou ailleurs. La masse des hommes de l’Etat, ou leurs affidés que j’ai à rencontrer, me savonnent la planche avec une joie non dissimulée.

Mon épouse et moi-même vivons plus que modestement, mais surtout nous vivons sous le regard désapprobateur de ceux-là même qui nous torturent.

Et ça, c’est incroyable. Tout particulièrement chez les magistrats.

Car, légaliste, j’avais de la justice une vision sans doute naïve. Je pensais que les magistrats étaient intellectuellement intègres, compétents, humains, à l’écoute, libres dans leur tête, passionnés par leurs dossiers et l’idée de dire la justice, d’être les arbitres des conflits, donc les détenteurs du lien social et, finalement, courageux.

Or, il n’en n’est rien.

Ils ne sont pas libres, ils dépendent totalement soit de leur hiérarchie, soit de leurs croyances. Ils n’ont pas une once d’humanité, au contraire ils sont blindés et prononcent des peines mécaniques pour des faits de simple non-conformité à la norme, alors que la plupart des déviances qu’ils sont amenés à juger sont bien trop complexes pour être réglées de façon aussi simple.

Ils défendent une corporation, — dont ils sont dépendants — née de l’organisation sociétale qui détruit tout, qui piétine la droiture, la responsabilité, le travail et les biens acquis : celle de la fonction publique.

Ils ont statutairement bonne conscience, ils sont statutairement respectables, quoiqu’ils fassent.

Ils vous regardent comme un terroriste si vous critiquez, si vous vous engagez contre les errements de cette organisation sociétale qui nous mène à la ruine, à la dépendance, au néant.

Ils ont fini par interdire leur accès à la population, à vous, à moi, à nous. Ils fonctionnent en petit comité avec les seuls avocats qui sont à leur merci, qui font juste semblant.

Et ce regard, qui vous fait comprendre combien vous ne comptez pas. Si vous échouez chez eux c’est que vous n’êtes qu’un moins que rien, surtout si vous vous battez contre Bercy qui est le générateur de 3 000 Md€ de dettes ou l’URSSAF 300 Md€ de dettes.

C’est ce regard de supériorité de caste qui marque le plus. Finalement, ici comme ailleurs, rien n’est ouvert, vivant, naturel, droit. Tout est sombre, calculs, menaces, dominations : pouvoir donc injustice.

Alors ? Hé bien mieux vaut s’en foutre…. Et attendre.

Ce n’est pas la première fois que l’histoire inverse les valeurs, son côté culbuto les remettra à l’endroit.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Il y a des exceptions dans les regards, mais pas dans les jugements…

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Ceci est un ascenseur social, ne le cassez pas, utilisez-le.

C’est le panneau que les établissements d’enseignement devraient installer au-dessus de leur entrée principale.

Il dit que l’enseignement est un ascenseur social. Il ne dit pas, à juste titre, que c’est le seul. Il sous-entend qu’il en est d’autres.

Il ne pose pas le débat en termes d’obligation, de soumission, mais au contraire il évoque un service que chacun peut refuser. Mais qu’il serait mal venu de détruire, de ne pas laisser intact pour ceux qui veulent en profiter.

Il conseille, mais de façon neutre, de participer au grand élan de l’ascension sociale. Qui, suffisamment répandu, devient bénéfique à toute la société.

Il instaure, dès le départ, un rapport de confiance et de respect qui n’a rien à voir avec l’ordre, la servitude ou la discipline imposée. Qui, au contraire, suggère le contrat consenti et évoque un résultat matériel complémentaire aux satisfactions intellectuelles supposées.

Car enfin, il y a bien un problème entre l’enseignement, les élèves et les parents d’élèves. Chacun se plaignant des autres.

Traditionnellement, c’est l’Education Nationale qui porte le chapeau.

Or, le problème ne vient-il pas de l’idée que ce font les protagonistes de la réalité des établissements d’enseignements ?

Cette idée n’est-elle pas un peu trop théorique, ou au contraire trop intéressée ?

Déjà, la notion d’enseignement obligatoire est malvenue, l’enseignement devrait être séducteur et non obligatoire. Mais aussi lucide, transparent.

Que ce soit à travers les connaissances acquises, voire le diplôme obtenu, la majorité de ceux qui prennent la peine d’étudier ne sont pas mus par une simple satisfaction personnelle. Ils espèrent un retour. Hélas, ils rêvent souvent de transformer ce retour directement en pouvoir, social ou économique. Autant les avertir qu’ils font fausse route, que ce qu’ils peuvent espérer est moins terre à terre.

L’ascenseur social n’a pas d’autre vertu que de nous mettre à l’étage supérieur, libre à nous d’y avoir l’activité ou les buts que nous souhaitons, ou qui nous seront accessibles en fonction d’autres critères complémentaires à la connaissance.

Situer précisément la place de l’enseignement, ne pas faire croire qu’il s’agit de l’unique trajectoire, mais qu’elle reste respectable, que ceux qui ne la respecte pas ne sont pas obligé de la casser, me parait enfoncer une porte ouverte, encore faut-il localiser cette porte ouverte.

Sont-ils si nombreux à la voir ? Rien n’est moins sûr.

Beaucoup croient que les études terminées, la suite est toute tracée. Ils ont tout faux. Et pourtant, c’est dans cette idée qu’ils sont endoctrinés dès leur plus jeune âge.

De ce fait, en réaction, d’autres refusent l’enseignement, signe pour eux de toutes les tares dont ils accusent ceux qui réussissent. Alors qu’il n’y a pas de rapport direct entre l’instruction et, disons, la réussite telle qu’elle est souvent abhorrée.

Le panneau laisse supposer les limites de l’enseignement, qui n’a aucune raison de subir la haine qu’engendre chez certains la hiérarchie sociale. Il demande de ne pas casser en cas de refus d’utiliser.

A quoi sert de casser un ascenseur ? Juste à monter ensuite les étages à pied. Ce qui peut parfaitement se faire sans casser l’ascenseur. Et peut-être d’arriver alors au constat que celui qui est monté à pied est finalement plus robuste que celui qui a pris l’ascenseur, donc plus performant à l’étage atteint.

Oui, ce panneau « Ceci est un ascenseur social, ne le cassez pas, utilisez-le », me parait de nature à faire que ceux qui rentrent dans un établissement d’enseignement soient avertis de sa réalité, de ses limites et de ses potentialités sociales.

Que donc soient désamorcées la plupart des réactions néfastes liées aux erreurs d’attente de l’enseignement.

Restent évidemment, à la discrétion de chacun, les émotions personnelles de l’enseignement, des études, c’est un autre problème, dont nous ne nous mêlerons pas, puisqu’il est personnel.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces petits dictateurs qui nous entourent

Il est indéniable que nous sommes obligés de vivre en groupe, au moins ponctuellement pour les problèmes que nous ne pouvons pas gérer seul du fait de notre faiblesse par rapport à l’environnement.

Certains d’entre nous sont plus spécifiquement chargés de nos actions collectives.

Il se trouve que notre modèle social prévoit qu’à cet effet nous leur donnions un mandat.

Ils n’accèdent pas à ces fonctions par la force, ce qui serait un risque car il se trouve que le confort et l’excitation qui naissent du mandat de la gestion collective sont pour certains jouissifs. On appelle cela le pouvoir.

Le mandat électif ou nominatif, des élus ou des fonctionnaires, est très clair.

Il doit être dénué de tout sentiment, respectueux de toutes les individualités, remis en cause régulièrement et étroitement surveillé.

Pour être clair, celui qui s’occupe de la chose commune doit être impartial. Quel que soit ce qu’il pense de ceux qui ont besoin de lui, il doit les servir également.

Hélas ce n’est pas la réalité.

En effet, les tenants du pouvoir, même le plus infime, sont d’une susceptibilité extrême. Tout manquement au protocole qu’ils croient attaché à leur fonction les froisse à 99%.

Et… ils se vengent.

En fait, c’est cela que je n’ai pas compris.

J’ai eu souvent le pouvoir, dans mon métier d’abord, puis occasionnellement dans des actions bénévoles à moitié politiques.

Je n’ai pas le souvenir d’avoir, face à des contradicteurs ou des provocateurs, oublié la mission que j’avais pris en charge et utilisé mon mandat à régler des problèmes de personnes.

Quand je réfléchis à la situation, dramatique et injuste, dans laquelle m’ont mis quelques individus, je constate qu’en réalité ils ont détourné leur pouvoir pour colmater leur susceptibilité en pétard, liée à mon désaccord sur leur façon de voir les choses, les miennes ou celles de la collectivité.

Qui plus est, ils tentent, avec un certain succès, de faire croire que mes opinions sont déraisonnables, que c’est par devoir qu’ils me tabassent, alors qu’ils agissent en flagrant délit d’usage personnel de leur pouvoir pour cause de susceptibilité déplacée.

Ils sont partout ces petits dictateurs qui usent de leur pouvoir pour eux et non au service du mandat qui leur a été donné.

Notre petit coq chéri Macron en est un exemple parfait à grande échelle.

Mais plus près de chez moi, j’ai vu avant-hier un guichetier de la Poste en panique abuser de son pouvoir pour ne pas affronter la situation ridicule dans laquelle il s’était fourré. Un Monsieur âgé en a fait les frais. Il n’a pas pu récupérer le recommandé d’une personne en difficulté, habitant chez lui et frappée d’Alzheimer, parce qu’elle ne lui avait pas signé l’avis d’AR au dos…Cet homme a fait remarquer, avec justesse, au guichetier hystérique qu’il n’avait pas les moyens policiers de vérifier sa signature, qu’il aurait donc pu signer l’avis  d’AR dans la cour de la poste, que tout alors se serait passé comme… une lettre à la poste.

Alors là, ce fut l’explosion. Ils sont fragiles ces petits dictateurs. Alors, quand ils ont à portée de main le bouton de la bombe atomique…

Pour des raisons que je ne développerai pas dans ce post, que je reprends souvent, ces petits dictateurs se sont multipliés de façon exponentielle, tant et si bien que nous en subissons plusieurs par jour.

Non seulement c’est éreintant, mais cela installe une atmosphère de violence qui a du mal à se calmer.

Cette violence, devenue endémique, pourrit notre société et la rend hypersensible.

Du coup, à la moindre remarque, regardez Mélenchon, les tenants d’une parcelle de pouvoir, même minoritaire, voire infinitésimale, se braquent et transforment leur réaction épidermique, simple susceptibilité non maitrisée, en un combat de fin du monde exigeant la destruction totale de celui qu’ils déclarent adversaire.

C’est le contraire de la démocratie, le contraire du voltairianisme si cher à nos aïeux.

C’est la guerre. Enfin, l’esprit propice à la guerre, qui la précède.

Bien à vous. H. Dumas

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Ayons une pensée émue pour eux…

Pour tous les connards qui pensent avoir un poids sur le déroulement des événements.

Nous sommes encombrés — du genre 2.000 kms de bouchon — d’abrutis qui sont persuadés que sans eux la société serait désemparée, qui croient fermement que c’est grâce à leur génie, ou à leur travail, ou à leur sacrifice, ou à leur foi, que nous pouvons vivre. Qui ne perçoivent pas que des milliards de gens qui pensaient pareillement ont quitté ce bas monde, qui continue à tourner sans eux.

Chacun n’a sur sa propre vie que très peu d’influence. Alors sur celle des autres…

Que truc ou machin génocide ses voisins ou son propre peuple ne change rien à la marche du monde, la souffrance comme le bonheur sont des émotions strictement personnelles qui n’ont aucune influence sur la masse humaine.

Les poulets en batterie ne changent rien au destin de la volaille, pas plus que la poule apprivoisée qui vit dans le luxe de la maison de ses maîtres. Le cochon transformé en saucisson et en boudin n’impacte pas le cours du destin de la cochonaille, encore moins de l’univers.

Dommage que les hommes de l’Etat n’aient pas conscience de cela, qu’ils croient en leur mission, qu’iIs nous empoisonnent la vie, pour rien.

Qu’importe qu’Alexandre le Grand ait conquis la Perse et l’Inde, il n’en reste rien en dehors de l’histoire, que peu de gens connaissent.

Notre présent ne pèse rien, notre passé encore moins, et notre avenir ne dépend pas de nous, ou si peu…

Qu’importe que la terre reste ou non habitée. Qui plus est, les conditions liées à cette question ne nous sont pas accessibles, quoiqu’en disent les écolos.

Il est regrettable que cette prise de conscience ne soit partagée par personne. Elle seule nous procurerait le recul nécessaire pour tenter de vivre paisiblement, chacun libre de faire ce qu’il veut de sa petite part d’influence sur son destin.

Mais il n’en n’est pas ainsi et c’est pathétique. On ne peut même pas en rire, il y a longtemps que nous ne sommes plus tous « Charlie ».

Comment font-ils, tous ces intervenants prétentieux pour passer à côté de la prise de conscience de la complexité des situations, qui leur sont inaccessibles, qu’ils sont donc incapables de manipuler en bien ou en mal ? C’est mystérieux.

Regardez Macron.

Un jeune homme propre sur lui, à qui toutes les combines de la manipulation ont été apprises dans nos grandes écoles, apprécié par ses maitres et ses maitresses, sûr de ses compétences de manipulateur, mais aujourd’hui en panique complète, en échec sur toutes ses ambitions. Quel dommage pour ce garçon qui ne peut plus que se mentir et se draper dans sa dignité, ou aller jouer aux billes avec ses anciens compagnons de l’école primaire. Quel affreux destin. Oui mais aussi, quel manque de clairvoyance…

Et pourtant

Il y a pléthore de candidats pour prendre sa place. Avec en prime une candidate qui ne fait pas semblant, qui se sait impuissante et qui le laisse entendre en affirmant qu’elle n’agit que pour ses potes. Le reste elle s’en fout, elle n’y comprend rien. Mais ce n’est pas plus grave que ceux qui croient comprendre, puisqu’il n’y a rien à comprendre. Juste à regarder le déroulé de la vie avec tendresse, tolérance, et empathie pour ceux qui n’ont pas de pot.

Ce doit-être la grisaille qui me rend distant, à moins que ce soit la lassitude, la désespérance face à tous ces faux semblants, ces comédies de justice et ces agressions strictement liées à la confortation du pouvoir.

Un pouvoir pour quoi faire : 3 000 milliards de dettes ??? Qui détruiront plus que tout ce que ces pertes ont fait semblant de construire…

Bien à vous. H. Dumas

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Dieu sait qu’ils se la pètent.

C’était quelques années, avant « la guerre des boutons », nous avions leur âge, dix à douze ans, une histoire circulait dans la cour de l’école :

« Le facteur passe devant Toto qui est assis sur le bord du trottoir où le caniveau retient une eau stagnante. Il a les mains dans la boue et à côté de lui des petits personnages qu’il façonne et fait sécher au soleil.

Le facteur salue Toto :

  • Bonjour Toto, que fais-tu ?
  • Tu le vois bien, je prends de la merde dans le caniveau et je fais un personnage.
  • Ah bon, et c’est qui ton personnage ?
  • Un facteur…

Malaise. Le facteur poursuit sa tournée, il arrive chez le boucher et offusqué lui raconte l’histoire.

Le boucher va voir Toto.

  • Bonjour Toto, que fais-tu ?
  • Tu le vois bien, je prends de la merde dans le caniveau et je fais un personnage.
  • Ah bon, et c’est qui ton personnage ?
  • Un boucher…

Le boucher n’en revient pas. En retournant à sa boucherie, il croise les gendarmes. Il leur dit :

  • Toto est vraiment un sale garnement.
  • Ah bon, pourquoi ?

Le boucher raconte ce que Toto lui a dit, ainsi qu’au facteur.

Les gendarmes s’arrêtent devant Toto et lui disent finement :

  • Salut Toto, que fais-tu ?
  • Vous le voyez bien, je prends de la merde dans le caniveau et je fais des personnages.
  • Ah bon et ce sont qui tes personnages, des gendarmes ?
  • Non, je n’ai pas assez de merde pour ça… »

La fin de l’histoire nous tirait des larmes de rire intarissables.

Toto était le précurseur de mai 1968, sans doute. Je ne sais pas si cette histoire est toujours en vigueur dans la cour des écoles, je ne sais même pas s’il s’y raconte toujours des histoires de Toto.

Pourtant il faudrait. Ce serait salutaire et bon signe. Il y aurait beaucoup à fabriquer sur le bord du trottoir, et probablement pas assez de matériaux.

D’abord des agents fiscaux, des DG de Bercy, de ces hommes ou femmes qui se la pètent dur et qui nous ont concocté 3 000 milliards de dettes. Que notre vie et celle de nos enfants ne suffiront pas à payer.

Et pour corser le tout et dissimuler leur forfaiture ils ont installé la terreur fiscale et poursuivent d’honnêtes entrepreneurs en les taxant de « fraudeurs fiscaux ».

Ils nous dressent les uns contre les autres, attisent nos jalousies naturelles, cherchent le chao, la guerre, espérant effacer leurs délits.

Ensuite des magistrats. En voilà qui se la pètent très dur.

Et pourtant, partout dans le monde les exemples fourmillent de leur coreligionnaires qui condamnent, enferment, tuent aux ordres de pouvoirs délirants.

Comment font-ils pour se croire différents, alors qu’ils sont les mêmes ? Sans aucune liberté, armes du pouvoir, exécutants serviles de celui-ci, qu’iIs partagent ou non ses idées politiques. Ils devraient se demander si le pouvoir peut ne pas être délirant, au moins.

L’idée de justice ne les effleure pas un seul instant. Ils ne vivent que pour l’ordre, et pourtant l’ordre est rarement juste.

L’air des salles d’audience est irrespirable, chargé de mensonge, d’hubris, d’hypocrisie et de pompe vulgaire. Ils y sont comme des poissons dans l’eau.

Il y aurait des exceptions ? Téléphonez-moi que je vienne voir, ça me redonnera le gout de vivre…

Des élus ?

Bien sûr que non. Ils sont eux-mêmes sur le bord du trottoir et fabriquent à longueur de temps des figurines de leurs collègues. Malheureusement cela ne fait rire personne.

Hélas point de mai 68 à l’horizon. L’époque n’est pas à la rigolade, à la quête de liberté, bien au contraire.

Aujourd’hui Toto serait envoyé en Sibérie.

Bien à vous. H. Dumas

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L’immobilier neuf : langue de bois et gueule de bois.

Ce qui est étonnant dans le cas de l’immobilier neuf, ce n’est pas que les ventes aient chuté de 50%, c’est qu’il resterait – mais ce n’est pas sûr — encore 50% d’acheteurs.

Langue de bois :

Les taux d’intérêts sont-ils les responsables de la catastrophe ? Oui, sans doute un peu, mais à la marge.

Le problème est beaucoup plus profond, il est sociétal et structurel.

L’immobilier neuf est une chaine d’irrespect pour la propriété privée, qui a la prétention de vivre de la vente de propriétés privées !!! C’est ce paradoxe qui explique le final.

L’irrespect de la propriété privée trouve sa source dans la philosophie ambiante qui hait le capital, sans même comprendre ce qu’il est et à quoi il sert.

Or, l’immobilier en étant le symbole le plus immédiatement visible, chacun est satisfait de le sentir haï.

La base de cette haine est donc politique, au sens large défini ainsi par Chat GPT : « En résumé, le mot “politique” est un terme polyvalent qui peut faire référence à des activités, des idées, des relations de pouvoir et des processus de décision liés au gouvernement et à la gestion des affaires publiques. »

Dans un premier réflexe, les hommes de l’Etat vont donc taxer en priorité la propriété privée. Taxation lourde qui va s’ajouter aux frais d’entretien et de copropriété pour générer des charges pérennes pratiquement équivalentes à un loyer, même supérieures dans le cas d’un loyer HLM. D’où l’inutilité objective d’acquérir un logement pour les personnes modestes que sont la plupart des Français.

Dans un deuxième temps, les hommes de l’Etat ont compris le poids que représente la propriété privée dans l’esprit des hommes et dans leur organisation. Ils ont réalisé que par ce biais ils pouvaient maîtriser les esprits, donc les votes.

Ils se sont assuré la maîtrise du foncier à travers les documents d’urbanisme dont ils détournent allègrement l’esprit pour en faire un outil de contrainte excluant toute autorisation de construire sans leur bénédiction.

Avec ces documents ils peuvent aussi fixer les zones constructibles, leur densité, leur destination. C’est-à-dire que ce sont eux qui modèlent la croissance — ou l’excroissance — de la cité et sa direction.

Mais ils peuvent aller encore plus loin. Ils dévalorisent artificiellement les zones qui les intéressent, ils installent un droit de préemption qu’ils maitrisent, et ils volent, avec la bénédiction de la justice, les propriétaires de foncier.

Pour finir en beauté, ils modulent architecturalement et sociologiquement les permis de construire qu’ils délivrent, qui de ce fait n’ont plus pour objectif de satisfaire les clients acquéreurs mais les intérêts électoraux des hommes de l’Etat.

Evidemment les opérateurs, qui se foutent de leurs clients comme d’une guigne, se soumettent à ces diktats.

In fine : le marché n’existe plus. Le choix préférentiel de l’emplacement, de la qualité, qui normalement doit guider l’acquéreur, a été remplacé par la volonté et l’intérêt politique des hommes de l’Etat. Les acquéreurs n’achètent plus un bien immobilier mais un permis de construire, un document administratif.

Pas de marché, pas de client : des assujettis.

Les acquéreurs d’immobilier neuf sont assujettis aux caprices électoraux des hommes de l’Etat. C’est en cela que le prêt à taux presque zéro est leur unique moteur, qui souvent ne suffit pas à rattraper le prix payé à l’achat lors de la revente, sauf s’ils font partie des privilégiés dont 30 à 40% du prix de leur appartement a été payé par les autres copropriétaires sur contrainte des hommes de l’Etat.

La disparition du marché de l’immobilier neuf au profit d’une « Trabannisation » affligeante a pu donner l’impression d’une activité soutenue, c’était un leurre.

En effet, ce marché a été soudain accessible à une catégorie de clientèle n’ayant pas les moyens réels d’y accéder, mais cela au prix de difficultés de vie importante pour cette clientèle, d’une catastrophe architecturale et environnementale nationale qui fera passer à terme Sarcelles pour un incident mineur. Aussi d’un coût astronomique pour le budget collectif du pays.

Tout cela est-il bien ou mal ? Je ne prendrai pas position à ce sujet. Le bien et le mal sont si volatils et si temporels quand il s’agit d’opinions. Ce sont des émotions, laissons cela aux poètes… que ne sont ni les promoteurs, ni les hommes de l’Etat, ni les accédants à la propriété quand ils signent leurs engagements à vie.

Conclusion : la crise de l’immobilier ? La sortie n’est pas pour demain…

Bien à vous. H. Dumas

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Lettre ouverte à Dupont-Moretti

Monsieur le Ministre,

Pour le confort de l’écriture je vais vous appeler DM, n’y voyez aucune familiarité ni manque de respect

Nous nous connaissons. Enfin, je vous connais. J’étais à la 17ème, poursuivi en diffamation toujours par les mêmes escrocs, quand vous plaidiez pour Henri Guaino.

Une plaidoirie désespérée mais cohérente que votre client avait lui-même sabordée lors de son droit au dernier commentaire.

Il me parut alors nettement que vous êtes intelligent. Mais, surtout et bien plus, que vous avez tout compris. Bien plus donc, parce que l’intelligence est assez répandue et en avoir n’est ni un exploit ni suffisant. Par contre, tout comprendre est lié au hasard des situations qui nous sont données de rencontrer, des analyses que nous en faisons, des motivations qui nous animent, de notre humanisme, de notre caractère et de sa maîtrise.

Le fait que vous ayez tout compris et que vous ne disiez rien me trouble, ou plutôt que vous ne disiez pas la vérité que vous connaissez parfaitement.

Par exemple

Le Front National, maintenant RN vous fait peur. De mon point de vue à juste titre.

Cependant vous n’ignorez pas qu’il n’est que l’aboutissement de la politique pratiquée par ceux que vous côtoyez, et je ne vous entends rien dire à ce sujet.

Le RN n’est rien d’autre que la confirmation officielle, sans complexe, des turpitudes de la classe politique depuis cinquante ans.

C’est à dire : le corporatisme outrancier, le pillage au nom de l’intérêt du plus fort, l’Etat définitivement transformé en outil au service de ses amis, le repli identitaire, la délation comme lien social, la justice en relais justificatif de la force, les boucs-émissaires sacrifiés en écran politique, tant de choses dont on connaît les tenants et les aboutissants.

Tant de choses pratiquées à grande échelle, cachées derrière des logorrhées de formules faussement chiffrées, tant de pillages et de viols moraux pratiqués par Bercy, tant de mépris pour les hommes et pour leur conscience que l’avènement naturel d’une maffia décomplexée à la tête de ce type d’organisation de notre nation est logique.

Le RN est la suite évidente des politiques passées et non une fantaisie anachronique de la volonté populaire. Faire semblant de s’en étonner et en reporter la responsabilité sur la population est le fait d’hommes de l’Etat crapuleux. J’ai du mal à vous imaginer adhérant à cette crapulerie de l’histoire.

Pourquoi DM, sachant tout cela, vous n’êtes pas celui qui exige le retour à la constitution, la vraie, celle des articles de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ?

Comment pouvez-vous permettre que vos procureurs insultent la justice en couvrant les pillages et les meurtres économiques journaliers de Bercy, sa banqueroute frauduleuse, sa pyramide de Ponzi qui voit cette boutique emprunter encore et toujours pour payer ses précédents emprunts, jouer avec notre capital commun et le perdre obérant ainsi notre présent et l’avenir de nos enfants ?

Comment pouvez-vous vous taire alors que vous avez tout compris et connaissez la fin ?

Et oui, figurez-vous DM que pendant que je subis stoïquement diffamations et insultes de la part de la majorité de vos procureurs, alors que la majorité de vos juges regarde ailleurs, je pense à vous, et je me dis : partira-t-il à Londres avant le 18 Juin, que je l’y rejoigne ?

Je pense être capable d’y concocter pour vous les phrases codées genre « les bananes sont mûres »

Bien à vous. H. Dumas

PS:

Vous le savez DM, il n’y a qu’un seul ciment collectif possible : la confiance, qui ne peut exister que par : la transparence.

Or, internet apportant la transparence, il ne tient qu’à vous d’installer la confiance.

Je vous propose la suppression de tous les impôts et taxes.

Leur remplacement par une cotisation volontaire… mais publique.

Le résultat sera spectaculaire et Bercy pourra être alors transformé, à juste titre, en musée de l’horreur fiscale.

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Face aux hommes de l’Etat et à la servitude qu’ils exigent : M. Navalny.

L’affaire Navalny est incontestablement un drame politique, une atteinte inacceptable à la liberté politique, au droit fondamental d’expression sans lequel la liberté ne peut pas exister.

Ce qui est pathétique dans cette affaire c’est sa montée en puissance. En février 2011, à travers son parti Russie unie, M. Navalny déclare le parti de Poutine comme « le parti des voleurs et des escrocs ».

En février 2024, que ce soit par épuisement de harcèlement ou par un meurtre direct — ce que nous ne savons pas encore — M. Poutine finit par assassiner M. Navalny.

Treize ans, il n’aura fallu que treize ans pour que la vérité soit éradiquée en Russie.

Ceux qui croient que la mémoire de M. Navalny restera dans l’histoire se trompent. Seule, si elle a lieu, la disparition de Poutine marquera l’histoire. Elle n’est pas encore écrite.

Quant à la liberté, elle n’existe que par intermittence, ceux qui l’espèrent passent plus de temps à cela qu’à la vivre.

Ceux qui comme moi, traitent Bercy de ramassis de voleurs et d’escrocs ne peuvent pas attendre une autre conclusion que celle vécue par M. Navalny.

La preuve

Prendre de l’argent aux gens, par quelque méthode que ce soit, en prétendant leur fournir en échange un bien ou un produit, puis perdre cet argent tout en ne fournissant pas l’intégralité de la prestation promise : c’est une escroquerie.

C’est exactement ce que fait Bercy, en nous imposant de lui fournir la plus grande partie de nos gains, puis en transformant une grande partie de ces sommes en une dette à notre charge, tout en ne réalisant pas l’intégralité des promesses qui justifiaient les demandes de fonds.

Bien plus, Le Maire, chef de cette bande, est venu à la télévision culpabiliser les donateurs en leur expliquant que leur croissance, donc le résultat de leur travail, étant insuffisante, les prestations qu’ils espéraient seront réduites, et probablement leurs cotisations augmentées. Alors que c’est lui, Le Maire-Bercy, qui entrave la France.

C’est Madoff qui explique à ses préteurs ou actionnaires qu’il faut qu’ils donnent plus s’ils veulent retrouver leur argent !!!

Le Maire, décidemment en verve, nous disait aussi il y a peu, qu’il allait saisir les avoirs des Russes, que par ce biais il allait réduire ce pays, ses dirigeants et ses habitants, et rapidement gagner la guerre déclenchée en Ukraine. Avouant ainsi la violence des saisies matérielles du bien d’autrui, assimilées par lui à des actes de guerre.

Donc les choses sont claires, Bercy est un escroc qui harcèle et tue… et le sait.

Mais, il n’est pas plus possible de le dire qu’il n’a été possible à M. Navalny de dire leurs quatre vérités aux hommes de l’Etat russe.

Le Point

Ce journal a publié ce papier hier : LE LIEN.

J’ai adressé au journal ce commentaire :

« Poutine représente un régime inacceptable liberticide et assassin, la mort du résistant à ce régime Navalny, quel que soit son parcours, est une honte humaine.

Mais Bercy est un escroc en faillite, qui oppresse, ruine et tue par ce biais et il ne faut rien dire, si ce n’est applaudir et souhaiter plus.

Où est l’erreur ? »

Par retour j’ai reçu ceci du Point :

Certains appellent cela une démocratie, pensent que ce n’est pas une dictature car Bercy n’a pas à être critiqué ou montré tel qu’il est, puisque la majorité trouve cela très bien.

Les quelques contestataires sont des « fraudeurs » qui doivent être poursuivis, enfermés et pourquoi pas éradiqués.

Il n’y a pas de place pour la liberté d’expression, pas de place pour la critique, pas de place pour le constat vrai des choses, le déni emporte tout.

Mais attention, nous ne sommes pas dans une dictature, puisque les opposants sont des fous, des inconséquents qui ne comprennent rien. Les hommes de l’Etat sont nos sauveurs, leur faillite est notre faute, notre responsabilité, voire celle de quelques milliardaires… en vérité c’est nous qui ne sommes pas à leur hauteur et à celle de leurs partisans. Qu’on se le dise.

Bien à vous. H. Dumas

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Les défaillances de la justice empirent et sont inquiétantes.

L’organisation d’une démocratie est relativement simple. Le groupe se donne une constitution qui établit les règles communes. Ces règles doivent être suivies par tous les citoyens quelques soient leur fortune, leur position dans la hiérarchie sociale, le pouvoir qu’ils exercent ou leurs relations.

L’arbitre garant de tout cela est la justice, elle sanctionne sans faillir tout manquement à la constitution. Elle est un pivot essentiel. Enfin, dans l’absolu, parce que dans la réalité…

Notre constitution a établi quelques droits qui méritent d’être scrupuleusement respectés, tels que par exemple la liberté de penser, la propriété privée, la maîtrise des dépenses publiques.

On imagine tous la justice défendre et protéger ces droits.

Il n’en est rien et c’est grave.

Cet après-midi avait lieu une audience de consignation qui concernait une citation directe déposée par mes soins, visant deux artistes des pillages, par lesquels ils espèrent dissimuler leur faillite. A savoir M. Fournel le DG de Bercy, et une certaine Lormeau agent fiscal à La Rochelle. En cliquant ici la citation.

Affirmons, haut et fort, que Bercy à qui les fonds de la collectivité ont été confiés nous a trahi. Bercy a mis la France en faillite, c’est un fait incontestable. Pour le dissimuler Bercy accuse une partie non définie de la population qui serait des « fraudeurs fiscaux », lesquels sont abondamment dénigrés, à un degré tel que leur mort ou leur disparition parait être absolument nécessaire à la population, souhaitée, voire source de joie quand elle est annoncée.

De tout cela on peut conclure que Bercy a enfreint la constitution, que Bercy est un escroc doublé d’un agitateur qui met le lien social, donc le pays, en grand danger.

Que donc, Bercy doit être le plus tôt possible, avant que les dégâts soient irréversibles, traduit devant les tribunaux de ce pays.  Quand on dit Bercy, il faut entendre ceux qui dans cet organisme prennent ou ont pris des décisions allant dans le sens de la ruine du pays ou de ceux qui ont faussement accusé de « fraude fiscale » des Français innocents.

Revenons à la réalité

Donc, cet après-midi, à l’audience du TJ de La Rochelle, où j’étais convoqué, devait être fixée la consignation traditionnelle et donnée une date pour l’audience à venir de plaidoirie.

La parole a été donnée en premier au Procureur de La République.

Alors là, nous avons touché le fond, le pire est arrivé.

Cet homme, les cheveux en bataille du type sortant du lit, vouté, inaudible, jeune 35 ans environ, s’est levé est a dit ceci : « M. Dumas est un procédurier compulsif, je vous demande de l’arrêter en lui imposant la plus forte consignation possible, je propose 30 000 €, et une date d’audience la plus loin possible… »

Incroyable. La haine se lisait sur son visage, elle s’est exprimée par sa bouche.

Les juges l’ont suivi : 10 000 € de consignation et l’audience au 12 décembre 2024. On note au passage que j’ai 80 ans, un an pour moi c’est loin… J’ai fait appel en sortant.

Mais quand même ?

Dans quel pays vivons-nous, où les magistrats ne sont plus que des serviteurs du pouvoir, des CRS en robes noires ?

Faut-il casser des vitrines, répandre du fumier pour défendre la loi, la vérité ?

Quel serait alors le rôle de la Justice, si seule la violence et la force peuvent répondre aux escrocs, aux pillards, au motif qu’ils seraient au-dessus de tout soupçon, protégés par leur pouvoir tels des mafieux de haut rang.

Car entendons-nous bien, en agissant ainsi le procureur s’érige en juge avant même que le conflit soit exposé, le pire…

On ne peut pas dire qu’il soit voltairien : « ne pensant pas comme moi mais prêt à mourir pour que je puisse m’exprimer. »

Je n’avais jamais été témoin d’une telle bravade, sure de son impunité, violente, destructrice : « mais que font ces Juifs qui ne veulent pas quitter leurs usines, qu’ils partent et vite… » Ecœurant, jusqu’à la sidération.

Comment peut-on être procureur de La République et si partial ? A-t-il agi sur ordre ou de son propre chef, soumis à ses croyances, ses appartenances ?

Je n’en reviens pas.

Et pourtant, il en ainsi dans tous mes procès, que je perds systématiquement, mais la plupart du temps plus élégamment.

Je vais réclamer le jugement, que je vais avoir du mal à obtenir, qui peut-être oubliera la saillie du proc. Puis je vais déposer une plainte à La Chancellerie…du pipi dans un violon…

Mais, si Bercy en est là, demain Bercy emploiera la force pour dissimuler ses escroqueries et sa faillite, ce sera soit la guerre extérieure soit la dictature intérieure, l’une ou l’autre sont écrites dans l’attitude de ce jeune procureur.

Est-il cynique ou intoxiqué par une croyance déviante ? La suite le dira.          .

Bien à vous. H. Dumas

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La France, un Etat “prodigalophile”

La situation est objectivement désespérée.

Les dettes, quelles qu’elles soient, ne pardonnent jamais. Toutes les dettes. Et la France ayant fait confiance à des aigrefins déguisés en bons samaritains est aujourd’hui non seulement ruinée, mais aussi dégoutée de l’effort, tant ceux qui lui ont volé ses capitaux les ont soupoudrés a des fins électoralistes personnelles au point que les bénéficiaires ne voient plus l’intérêt du risque, de l’investissement et du labeur, qui sont pourtant les seuls outils d’accès au capital, au progrès.

Peut-on imaginer que la situation pourrait être redressée ? Non.

Pour cela il faudrait une telle remise en cause des réflexes pavloviens qui structurent la population de ce pays qu’elle n’y survivrait sans doute pas.

Face à ce défi la jeunesse préfère la drogue, dure qui se consomme ou douce qui se rêve, mais peu choisissent la lutte, l’affrontement avec la réalité.

Ne parlons pas des vieux qui croient qu’être soignés et payés à rien faire est un acquis. Ce qui est bien la preuve que ce n’est pas le temps qui passe qui rend intelligent, il faut autre chose…passons.

Alors, que va-t-il se passer ?

C’est très simple, il est urgent de mettre la poussière sous le tapis, pas question de contrition, pas question d’assumer ses vols, ses injustices, sa dictature égalitariste.

Comment distraire une population au point de lui faire perdre ses repères, de l’empêcher de réfléchir : en instillant la peur.

D’abord l’inquiétude, puis la peur qui se développe quand l’inquiétude est « à température ».

Mais de là à obtenir la panique qui occultera complètement la réalité, il y a un pas que les alerteurs de Covid, de catastrophes climatiques, de dénonciations en tout genre, ne peuvent pas franchir, même avec l’aide des complotistes.

La seule solution c’est la guerre.

Nos hommes de l’Etat commencent à avoir une attitude et une rhétorique guerrière. Vous ne trouvez pas ?

Ils savent que leur position les amène rarement en première ligne, que les contraintes de la guerre ont peu de chance de les toucher, nous sommes leurs remparts, comme toujours. Tout ça est juste à peine plus discret que dans le cas du Hamas.

Les politiques dans les tranchées, c’est peu probable, ce n’est pas la tradition. Mais ce sont bien eux qui déclarent les guerres. La plupart du temps pour dissimuler leurs échecs. Tout cela est d’une banalité affligeante. Et, au final, des centaines de milliers ou de millions de morts, seuls les bâtisseurs de monuments commémoratifs y trouvent leur compte.

Donc : la guerre, ce sera la guerre…Dieu me préserve de me tromper au point d’être un jour du côté de ceux qui la souhaitent, parce qu’une fois lancée…

Qu’il garde ma mémoire intacte pour que je me rappelle que les hommes de Bercy, incompétents et prétentieux, en auront été les initiateurs…

Bien à vous. H. Dumas

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LA CONFIANCE

Le groupe, quelque soit sa composition, deux personnes ou un million de personnes, n’a qu’un seul lien possible, un seul ciment : la confiance.

La confiance se perd de deux façons :

  • par la trahison de celui ou de ceux à qui on l’a donnée.
  • par l’introduction d’un dérèglement de la prudence, que suppose l’acte de confiance, la transformant en méfiance. Véritable poison qui tue la confiance de la façon la plus sûre et la plus douloureuse qui soit.

Lorsqu’au hasard du temps et de l’histoire une nation s’est formée, contre la réalité de l’homme qui migre naturellement au fil de ses besoins ou de ses intérêts, il a fallu pour cela que ceux qui la composent aient confiance entre eux, en leur objectif, en leur vision mutuelle de la vie. Ce que Yuval Noah Harari confond, un peu à juste titre, avec la croyance — confiance aveugle — dans son ouvrage «  Sapiens ».

Dans une nation ceux qui introduisent la méfiance portent la lourde responsabilité de tuer la confiance, donc de déstabiliser la nation pour le pire, la chienlit, voire la violence, la guerre.

Souvent la méfiance est introduite volontairement car la déstabilisation du groupe, qu’elle provoque, amène celui-ci à instinctivement désirer en compensation un pouvoir fort, voire une dictature. Les dictateurs sont les champions toutes catégories confondues du maniement à leur profit de la méfiance.

En France on peut répertorier deux incubateurs de méfiance :

  • Les complotistes :

Qu’ils aient tort ou raison quant au sujet qu’ils soulèvent, le simple fait irréaliste de l’attribuer à une catégorie d’individus, de les dénoncer, entame irréversiblement la confiance du groupe. Alors que les probabilités d’une action concertée, volontairement et de façon occulte, sont nulles dans une société ouverte où les actions sont toujours issues de simples alliances d’opportunités et doivent être démocratiquement combattues de la même manière, par d’autres alliances ponctuelles. La délation des complotistes est toujours hors sujet et participe à la survenance de la méfiance tueuse en créant des boucs-émissaires dont soi-disant il faudrait se méfier.

  • Les services fiscaux, Bercy.

Ici c’est le pompon. Bercy détruit la confiance, la pulvérise des deux façons possibles.

D’abord par la trahison. La dette incontrôlée et irréversible, sa constitution et ses conséquences, alors que les Français ont confié à Bercy la gestion totale de leur économie collective, alors que Bercy est composé exclusivement de l’élite de la nation que l’on appelle « les hommes de l’Etat », que donc cette trahison est lucide, volontaire, calculée, arme de pouvoir.

Ensuite par l’introduction, à dose létale, de la méfiance pour dissimuler ses responsabilités dans la dette suicidaire. Pour instiller cette méfiance Bercy a inventé un bouc-émissaire «le fraudeur fiscal ». Pour crédibiliser ce bouc-émissaire Bercy a créé des brigades de vérificateurs armés, peu scrupuleux, bénéficiant d’une totale impunité. Ainsi non seulement Bercy a introduit la méfiance entre Français, mais aussi la terreur fiscale puisque la crédibilité de la combine demandant une foule de fraudeurs fiscaux inexistante il faut qualifier de la sorte des innocents.

Bercy c’est la méfiance à tous les niveaux. Entre les Français, entre eux et Bercy.

Cette méfiance est instillée volontairement, la déstabilisation qu’elle génère appelant instinctivement à un pouvoir fort, une dictature, que les hommes de Bercy n’hésitent pas à s’approprier au détriment de la démocratie.

C’est Bercy qui tuera la France si les Français ne tuent pas Bercy.

Bien à vous. H. Dumas.

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LA DEVASTATION

Si les agriculteurs savaient à quel point ils ont raison. Si les bobos savaient à quel point ils sont cons. Tous les espoirs seraient permis.

Hélas, il est peu probable que ce constat puisse traverser l’esprit de la masse, du peuple, alors que c’est cette masse, telle le glacier, qui pousse inexorablement et creuse la vallée de notre réalité.

C’est ici que ce blog et ses témoignages, hors toute notoriété, seront inévitablement un jour utiles aux survivants qui essaieront de comprendre et se diront : mais comment a pu-t-on en arriver là ?

Le réchauffement lunatique, vrai fondement de l’écologie politique, annonce la fonte des illusions et le retour des réalités.

La confrontation entre Paris et les agriculteurs, telle Don Quichotte ses moulins et la chute des valeurs de la chevalerie, symbolise la chute de notre système social, la venue de la douleur et du pire qui sont aujourd’hui certains.

Donc, d’un côté les paysans qui tous les jours font face à toutes les situations, dont chaque ferme est un monde complet en miniature, qui doivent être à la fois pragmatiques et rêveurs, techniciens et poètes, en tout, pour maitriser la nature et l’amener à nous nourrir alors que c’est le dernier de ses soucis, qui perçoivent encore ce que recouvre le mot liberté et qui la réclament.

De l’autre les Parisiens, les humains des villes qui, hors sol, vivent dans l’irréel, dans le phantasme de la fausse culture, de la vraie connerie, dans la servitude d’eux-mêmes, qui confondent cette servitude avec la liberté, qui croient dur comme fer que cette dernière est collective, alors qu’elle ne peut être qu’individuelle, ponctuelle et éphémère, donc conquise à chaque instant et non due.

Pour que l’on puisse ensemble aller plus loin, il est impératif que d’abord vous lisiez ceci : https://ahp.li/446e8e557729761896b3.pdf

Nous sommes entre personnes sérieuses, donc c’est fait, vous avez lu.

Alors ? Incroyable non ?

Ce n’est pas un complot, mais c’est bien une manipulation, c’est incontestable. Vous comprenez pourquoi Paris est devenue invivable. Nous allons voir que cette pauvre Hidalgo n’y est pour rien…

Notre vie de tous les jours est canalisée par des barrières de tri, fomentées par une infime minorité, qui nous conduisent inexorablement au corral de notre servitude.

Le document que vous venez de lire est la justification, à travers le règlement d’urbanisme actuel de la ville de La Rochelle, de la suppression totale de la liberté de ses habitants, de leur « dressage », qui passe par l’éradication de la propriété privée et la soumission à une poignée d’individus initiés qui ont construit ce cadre, que la loi — manipulée par ceux qui se font appeler la « justice » — leur permet d’imposer par la force.

Il faut se pincer pour être sûr de ne pas être dans un mauvais roman d’anticipation.

Je vous explique ce qui s’est passé.

Une société, privée ou collective, ne peut pas exister sans être à minima administrée. Il est des hommes qui aiment ça : administrer. Acceptons-le, acceptons-les, mais attention : il est impératif de les maitriser, ils ne connaissent pas leurs limites et c’est là que le bât blesse…

Avant que Mitterrand, qui hélas n’était que malin et peu intelligent, ne bouscule cette organisation, il y avait d’un côté l’Etat qui administrait et de l’autre les élus et leurs électeurs qui supportaient et, s’il le fallait, refusaient ensemble les excès de cette administration. Les pouvoirs étaient relativement équilibrés.

Mitterrand avait souffert de cet équilibre, il voulait le pouvoir total, il haïssait à la fois « la préfectorale » et « la populace » auxquelles il se pensait largement supérieur.

Il a donc confié le pouvoir intégralement aux élus, terrassant ainsi son ennemi, la préfectorale.

La catastrophe était prévisible, mais pas tant que cela. Quoi qu’il en soit, elle est arrivée.

Pour la comprendre il faut savoir qu’un élu ne sait faire qu’une chose : séduire son électorat. Il apprend en principe cela très jeune. Ses spécialités sont le mensonge pieux, celui qui soulage dans l’immédiat, le contact par distribution de tracts, de discours, de poignées de mains, la fausse ou vraie empathie. En réalité tout sauf la compétence en quoi que ce soit.

Les administrateurs – la préfectorale en tête — ont très rapidement pris la mesure de la réalité de leurs anciens opposants qu’étaient les élus.

Ils se sont très astucieusement cachés derrière eux, qui tout à leur roues de paon n’ont pas perçu les dérives induites.

Ainsi la population s’est retrouvée seule, face à des élus qu’elle croit compétents mais qui ne sont que les prête-noms de l’administration.

Ces élus ne peuvent plus avouer au peuple leur incompétence, il y a trop longtemps qu’ils jouent les marionnettes de l’administration et en vivent largement.

Donc le pouvoir administratif s’est retrouvé à s’exercer sans limite, il y a pris goût, pendant que de son côté la population croit pouvoir demander des comptes à ses élus. Elle se trompe de cible, tout simplement.

Voilà le piège dans lequel la France est tombée. Peut-elle en sortir autrement que par la faillite, la ruine ? Ma réponse reste non.

Les élus n’avoueront jamais leur incompétence, l’administration n’acceptera jamais la limitation de son pouvoir, la population n’a pas les informations nécessaires pour analyser la situation, elle préfère imaginer des complots de mauvais contes pour adultes.

Bien à vous. H. Dumas

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Gloire aux femmes parce qu’elles donnent la vie

La vie est avant tout un équilibre. Tout comme l’univers, dont elle fait partie, son origine et son sens dans le temps ne sont pas accessibles à notre compréhension, mais nous percevons cet équilibre nécessaire ,entre l’être et le néant, qui la définit.

La vie est au carrefour entre les naissances et les morts. Elle est donc globale et non personnelle.

Elle n’est pas ce que nous ressentons car nous confondons l’état de souffrance ou de plaisir avec la vie, alors que ce ne sont que des émotions, pendant que la vie est un fait.

Nul ne me contredira si j’affirme que chez l’être humain c’est la femme qui donne la vie.

Mais j’aurai sans doute des contradicteurs si j’affirme que c’est l’homme qui donne la mort. Et pourtant, n’est-ce pas lui le chasseur naturel, l’agressivité ?

Disons que dans l’incontournable équilibre universel, le constat évident de la femme donnant la vie entraîne — comme pour les planètes découvertes par le calcul et observées ensuite — le fait que c’est donc l’homme qui donne la mort. Même si des exceptions confirment cette règle.

Alors quand j’entends et je vois les femmes revendiquer l’égalité avec les hommes, je me demande si elles perçoivent bien leur rôle, leur implication majeure dans la vie de l’humanité ?

Est-ce bien le droit de tuer plutôt que celui de donner la vie qu’elles réclament ?

Ce sont ces réflexions qui m’amènent à trouver le rôle de la femme dans l’équilibre de la vie supérieur à celui de l’homme. Ce qui n’est qu’une émotion sans valeur puisque dans un équilibre les forces sont égales, peut importe la sympathie que l’on a pour l’une ou pour l’autre.

Tout ça pour vous dire que mon attirance et mon respect vont aux femmes qui donnent la vie, que je suis effondré par la carence des hommes incapables de les soutenir qui entraîne nécessairement les femmes à passer du côté des hommes, du côté contraire à la vie.

Je suis aussi effondré quand je constate que la société les pousse dans ce sens, sans respecter leur sensibilité. Je suis atterré par les conséquences de ce constat.

Bien à vous. H. Dumas

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La Traban-Peugeot ou la dictature de la misère intellectuelle.

Nous apprenons que Peugeot va être le champion du leasing social automobile, la bagnole à 100 balles : bravo.

Parce que oui, les hommes de l’Etat, après avoir dépensé des fortunes pour faire grimper, sinon de force mais au moins gratuitement, la population dans les transports en commun revient à la bonne vieille voiture.

Mais pas n’importe laquelle. Une petite voiture électrique, sous conditions de misère labélisée pour le bénéficiaire. En fait, ce sera sans doute un peu comme pour les HLM qui logent plus de copains et d’électeurs que de sans-abri…

Evidemment c’est formidable.

C’est, adaptée à l’automobile, la même gangrène que pour le bâtiment — qui en faillite n’intéresse plus les hommes de l’Etat — c’est à dire une industrie essentielle que l’on sort du marché pour l’introduire dans l’économie assistée de l’Etat et le partage dans le grand bain du copinage, avec noyade assurée à terme.

Ainsi donc, gonflé à la vente de subventions et non de voitures, pendant que les hommes de l’Etat cassent le marché vrai en punissant de toutes sortes de façons ceux qui, acteurs du marché, travaillent dans le but d’acquérir des belles voitures à la pointe de la technique, il ne va pas falloir longtemps pour que Traban-Peugeot abandonne les efforts demandés par le marché pour se vautrer dans la facilité du corral socialo-politique.

Finies les compétitions économiques et sportives. Finie la course aux progrès techniques. Vive les charentaises offertes par les hommes de l’Etat.

Le résultat : tous en Traban-Peugeot dans vingt ans de ce régime.

C’est quand même formidable car, à y bien regarder, c’est la population qui souhaite cette situation. C’est initialement le désir de tous, ensuite inaccessible à la majorité, qui transforme cette majorité en ennemie irréductible de son ancien désir.

Lénine avait tout compris. Ce sont les frustrations de la masse qui portent au pouvoir les amateurs de pouvoir, ce ne sont pas leurs qualités.

En fait Lénine n’avait quand même pas tout compris, notamment que ce type d’accès au pouvoir ne peut finir que sur la plus terrible des dictatures, dont il est le terreau. Sans Lénine, pas de Staline.

La dictature nait de la misère intellectuelle, des frustrations, qui sont le fond de commerce des hommes de l’Etat.

L’immobilier vient de mourir de ces symptômes, l’automobile y va tout droit.

Mais, pendant ce temps la terre tourne, ce n’est pas la fin du monde. Les voisins proches ou lointains qui vont rester dans le marché vont progresser, et dans vingt ans non seulement nous roulerons tous en Traban-Peugeot et pas eux, mais nous ne saurons plus construire les voitures de la nouvelle époque, nous n’aurons plus d’industrie automobile.

Allez, on se retrouve dans vingt ans et on en reparle. Si j’ai perdu je vous paie le champagne.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron ou Attal : laissez-moi rigoler.

Quelques dates m’ont marqué — lorsque j’étais dans la quarantaine et aimais ouvrir les yeux — comme étant les combles de la connerie aux conséquences vertigineuses.

Deux particulièrement :

  • Le 26 avril 1986, Tchernobyl.
  • Avril à juillet 1994, le génocide des Tutsis.

Deux dates dont la plus récente remonte déjà à trente ans. Donc, la moitié des Français n’ont pas vécu ces deux évènements ou n’en ont aucun souvenir réel.

Tchernobyl a été le fiasco de la bureaucratie, de la déresponsabilisation.

Le Rwanda a été l’aboutissement génocidaire inévitable d’une pensée unique guidée par la haine d’une catégorie de population, en général la plus aisée, ou réputée telle, toujours minoritaire. Mais ce peut être aussi l’inverse.

Les clefs du pire sont donc la haine d’abord, qui se traduit par un discrédit de la cible, puis le pillage, et enfin le meurtre. Ou encore, la dépersonnalisation par la bureaucratie niveleuse, le désintérêt qui s’en suit, la déresponsabilisation en conséquence et la catastrophe gigantesque qui en découle et se traduit par le pire, imprévisible dans sa forme mais prévisible dans son principe.

Aucun de ces deux types de catastrophes ne pourrait prendre une ampleur similaire sans la notion d’Etat, d’hommes de l’Etat.

Pour fomenter un aveuglement idéologique ou une absence de conscience pratique qui se terminent en drame de cette importance, il faut une abstraction derrière laquelle se cachent les acteurs et dans laquelle se drapent les décideurs.

La plus grande tueuse, qui déclenche guerres et catastrophes, c’est l’idée de l’Etat.

L’histoire de l’humanité en apporte la preuve constante, irréfutable, pour celui qui veut bien regarder et comprendre derrière les langues de bois des histoires officielles, toutes au service de l’Etat qui les raconte.

Donc nos malheurs : la dette, le chaos moral et éducatif, l’aveuglement face aux réalités, le mépris du mérite, la haine de l’économie et de son moteur le capital, la violence physique, politique et intellectuelle, le corporatisme, la préférence et son expression pratique la corruption, sont tous amplifiés jusqu’au paroxysme par la mascarade de l’Etat, terme évanescent désignant anonymement les hommes de l’Etat.

Donc laissez-moi rigoler

Quand je vois nos deux gamins, certes premiers de la classe mais diablement sots ou menteurs, faire comme s’ils ne comprenaient pas la réalité. Nous faire croire ou croire eux-mêmes que soudain ils pourraient, grâce à leur compétence d’hommes de l’Etat, terrasser les vices et les drames liés exclusivement à la notion d’Etat, aux pouvoirs des hommes de l’Etat. Effectivement : je me marre.

Ne savent-ils pas qu’il suffirait de supprimer l’Etat pour que tout aille mieux ?

Qu’intrinsèquement les hommes sont compétents, chacun en quelque chose tous en tout. Que l’homme, en tout lieu et de tout temps, a su naturellement ce qui est bien pour lui, ce qu’il doit faire et ne pas faire. Que ce même homme sait organiser des associations avec ses congénères lorsque le besoin s’en fait sentir.

Que lui voler sa force, sa sagesse, ses biens, est gravissime et se termine toujours mal. Quelque soit le nom que l’on prend pour le faire : Mafia, Religion, Etat…

Oui mais, me direz-vous, sans Etat pas de société, le monde redevient tribal, c’est la loi du plus fort.

Ah bon ? Parce que ce n’est pas aujourd’hui la loi du plus fort ? Effectivement, c’est la loi du plus en cour auprès du plus fort. Je ne vois pas très bien la différence…

Soyons raisonnables, la morale, la justice, l’honnêteté, la bonté, l’amour, le courage ne sont pas livrés avec la carte d’électeur et l’attestation de domicile, qui ne donnent droit qu’à l’impôt, et à notre corps et à notre âme réquisitionnés pour la guerre.

Macron et Attal devraient se creuser les méninges pour que les qualités naturelles de l’homme puissent s’exprimer, que ses défauts puissent être jugulés voire punis, sans pour cela prétendre nous diriger, nous assujettir à un Etat qui n’est que notre servitude à leurs fantasmes ou caprices de pouvoir.

Je ne vois rien de tout cela, bien au contraire, dans leurs discours et leurs attitudes. J’en déduis que le pire arrive à son train de sénateur et que nous allons le prendre en pleine poire.

Ce ne sera pas faute d’en avoir parler… à la centaine de lecteurs qui me font l’honneur de lire ma prose, que je remercie et à qui je souhaite une bonne année… à laquelle hélas je ne crois pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Les deux grandes bourdes

Il est des décisions en apparence égales à d’autres qui, pour des raisons intrinsèques, entraînent des conséquences d’une ampleur sous-estimée au départ, sauf pour les attentifs.

D’un autre côté il faut admettre que les attentifs sont souvent victimes des intuitions que déclenche leur attention, et qu’ils ont tendance à l’outrance, où à son inverse l’insignifiance, quand ils imaginent le destin qui sera engendré par telle ou telle décision.

Il nous reste l’histoire, qui fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a, pour déterminer les liaisons entre les décisions et la succession des situations. Pour classer en temps et en force les situations, définir leurs origines décisionnelles.

Tous ces constats raisonnables ne vont pas m’empêcher d’évoquer avec vous les deux bourdes décisionnelles qui vont mettre la planète à feu et à sang dans les années qui viennent…. de mon point de vue.

La bourde de Poutine

La Russie est un immense pays très peu peuplé. Cette étrangeté découle du fait que ce pays est superficiellement – en superficie donc – pauvre, selon les ratios des siècles passés où la richesse était agricole et donc provenait de la surface des sols.

Les espaces pauvres sont, c’est compréhensible, peu convoités.

Mais aujourd’hui les territoires peuvent être riches en profondeur, par le contenu de leur sous-sol. C’est le cas des territoires russes.

Cela change la donne. Les Russes pour protéger leur territoire doivent être craints, doivent prouver que bien que peu nombreux, notamment par rapport à certains de leurs voisins proches, ils sont puissamment défendus.

Or, et c’est la bourde, pour des raisons aussi fumeuses que négligeables, Poutine a déclaré une guerre à travers laquelle il a fait la démonstration mondiale du peu d’efficacité de son armée, de ses manques technologiques et opérationnels, et surtout de son manque d’hommes lié à sa population vieillissante et peu nombreuse.

Imagine-t-il que les carottes sont cuites ? Que sa réalité apparue, il ne peut qu’être un rêve d‘invasion pour ses voisins ? C’est peu probable.

Or, les conséquences de cette situations sont incalculables et ne peuvent que se transformer en guerres interminables, qui ne pourront pas rester locales.

C’est la première grande bourde qui va modifier en profondeur les équilibres fragiles de l’humanité.

La bourde de Biden et de son, bien petit mais zélé, complice Le Maire.

Le monde occidental est le leader mondial et reconnu de l’économie, depuis des siècles. A ce titre il a été amené à organiser le capital, à être le banquier du monde.

Pour mémoire, capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre, c’est la seule méthode pour être et progresser. C’est vrai en science, en culture, en philosophie, en politique, en tout y compris en économie. Cela passe par la conservation des fruits d’une activité jusqu’à en faire une masse significative par la transmission, telle que les bibliothèques, les archives scientifiques, ou la richesse en économie qui s’appelle le capital.

Le capital culturel est en partie dans les bibliothèques, le capital scientifique dans des bases de données scientifiques, etc… le capital économique est dans les banques. Tous les points de stockage des capitaux ont un impératif commun : la confiance.

La confiance est la qualité première et essentielle demandée à l’outil d’hébergement d’un capital. Peu importe la qualité où l’origine de ce qui est conservé, le lieu d’hébergement se doit de ne pas être juge, de simplement conserver pour mettre à disposition.

Et là, Biden, c’est la bourde.

A la vue de tous, il bloque les capitaux russes, tous les capitaux russes qui sont à sa portée. Toto Le Maire en fait autant dans son petit coin.

Ainsi donc, le banquier du monde trahit ses clients.

Peu importe qu’il ait pris la peine avant de les qualifier de tous les défauts de la terre, que ces qualifications soient vraies ou fausses, une seule chose compte : il a bloqué, et parle de piquer, le capital de ses clients. Comme le petit voyou de quartier, ou le petit inspecteur fiscal de province.

Il ne peut plus prétendre au rôle de banquier du monde, il est cuit.

Les conséquences de cette bourde vont déplacer fatalement la confiance, voire pendant un certain temps l’annihiler, ce qui est pire.

Les désordres qui vont être engendrés risquent d’être fatals à l’occident. Tout cela ne se déroulera pas dans la paix, c’est à travers la ou les guerres que les candidats à la future nouvelle banque mondiale vont se départager. Cela va être règlements de comptes et guerres des gangs à l’échelle de la planète.

Jusqu’à ce qu’un nouveau banquier obtienne la confiance de tous, peu importe les moyens qu’il emploiera, ils seront de toutes façons oubliés dès qu’il sera en place.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté, cette chimère…

Ce qu’en dit Chat GPT

Ma question

C’est quoi la liberté ?

La réponse de ChatGPT

La liberté est un concept complexe et multifacette qui a été débattu par des philosophes, des penseurs et des activistes tout au long de l’histoire. En termes généraux, la liberté se réfère à l’état de ne pas être soumis à des contraintes excessives, à des limitations ou à des formes d’oppression. Cela englobe plusieurs dimensions, y compris la liberté individuelle, politique, sociale et économique. Voici quelques-unes des perspectives sur la liberté :

  1. Liberté individuelle : Il s’agit de la capacité d’une personne à prendre des décisions et à agir selon sa propre volonté, dans le respect des droits et des limites éthiques.
  2. Liberté politique : Elle concerne la participation à la prise de décision politique, l’expression d’opinions sans crainte de répression et le droit de choisir ses dirigeants.
  3. Liberté sociale : Cela englobe la liberté de vivre sans discrimination, oppression ou stigmatisation en raison de caractéristiques personnelles telles que la race, le genre, la religion, l’orientation sexuelle, etc.
  4. Liberté économique : Elle fait référence à la capacité de participer à des activités économiques de manière volontaire, sans coercition excessive, et à la possibilité de posséder des biens et de bénéficier des fruits de son travail.

Cependant, il est important de noter que la notion de liberté peut varier en fonction des contextes culturels, politiques et sociaux. Certains philosophes soutiennent que la liberté totale est irréalisable, car elle entre souvent en conflit avec les droits et les libertés des autres. Ainsi, la société établit souvent des limites à la liberté individuelle pour assurer le bien-être commun et le respect des droits de chacun.

C’est bien, ce que répond Chat GPT.

Mais, soyons un peu sérieux.

La liberté ne peut qu’être individuelle.

La liberté est à la fois un ressenti et un état. Aucun groupe ne peut affirmer que son organisation serait si parfaite que chaque membre, alors qu’ils sont tous profondément différents évidemment, serait parfaitement libre ou même simplement se sentirait totalement libre.

Alors quand Chat GPT dit « Ainsi la société établit souvent des limites à la liberté individuelle pour assurer le bien-être commun et le respect des droits de chacun » il apparait clairement que Chat GPT est gravement limité dans ses capacité à éclairer la population… autrement que par des lapalissades.

Alors oui, l’unicité absolue de l’aspect individuel de la liberté entraine son impossibilité d’être, puisque l’homme étant grégaire : il ne peut pas vivre seul.

Dans ces conditions, et c’est le grand débat mondial, l’objet des guerres passées, en cours et à venir, est-ce raisonnable de faire croire aux hommes qu’ils peuvent accéder à la liberté ? Est-ce raisonnable d’afficher ce mot aux frontons des ambitions politiques ? Est-il un mensonge plus énorme que celui-ci ? Une carotte plus vérolée que celle-là ?

La première contrainte à la liberté c’est nous. Ce sont les limites de notre corps et de notre esprit. Et franchement elles sont vraiment limitatives.

Les deuxièmes contraintes à notre liberté sont extérieures, ce sont nos environnements, naturels, matériels et humains.

Donc finalement la vraie question n’est pas de conquérir la liberté qui n’existe pas, mais d’organiser la plus petite oppression, pour qu’elle soit supportable.

Hélas, même là, la plus petite oppression des uns s’établit sur une plus forte subie par d’autres. Donc ce n’est pas jouable.

On peut tourner les choses comme on veut, on aboutit toujours à l’impossible.

Est-ce une découverte ? Bien sûr que non.

La liberté mise en première place est un attrape gogo, le même truc que le paradis. Il faut bosser comme un âne pour les hommes de l’Etat qui nous promettent en échange la liberté, comme les curés promettent le paradis.

Les politiques, en revanche, ont la liberté de nous oppresser sans limite. Et ils le font, sans scrupule.

Mais alors me direz-vous, qu’elle est la solution ?

Mais il n’y en a pas. La servitude est le destin de l’humanité. Son grand marché à ciel ouvert. Tu seras mon esclave ou je serai le tien. Chacun se tient par la barbichette.

Ce constat objectif est-il nihiliste ?

Non, car, miracle, il est une grande quantité d’hommes qui ne veulent pas être libres. Ils comprennent d’une part que la liberté n’existe pas et d’autre part que le prix à payer, si elle existait, serait tel que le jeu n’en vaudrait pas la chandelle.

Donc, naturellement, un équilibre peut s’établir autour de l’abstraction qu’est la liberté, autour de son phantasme, entre ceux qui courent après et ceux qui s’en foutent.

Il reste une condition pour cela. Il faut que ce phantasme se cristallise sur un vecteur qui puisse se mesurer, sachant que la mesure sera inévitablement fictive. Mais l’essentiel, comme en tout, ce n’est pas sa réalité, c’est que tout le monde y croit, pour que chacun puisse étalonner sa part de liberté fictive.

Alors sur le sujet, tout a été essayé : le sport, la culture, la philosophie, la rationalité, l’irrationalité, l’amour, la passion, le courage, l’astuce, la religion, et j’en passe.

Chaque fois les plus libres sont les plus forts et les autres sont écrasés.

Finalement, seule l’économie permet de croire partager. A condition qu’une certaine discrétion soit de mise pour ceux qui seraient…les plus libres…

A condition que l’organisation de la société ne trouble pas le débat au point que ceux qui se croient les plus libres perdent cette liberté par un prélèvement trop important sur leur outil de mesure au profit de ceux à qui il faut en rajouter pour qu’ils aient l’émotion du phantasme de la liberté. Sans quoi, la pyramide fantasmagorique de la liberté économique s’effondre, comme toutes les autres.

Cher ami esclave, j’arrête là mes réflexion sur ce sujet… épineux et douloureux…

Bien à vous. H. Dumas

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Pas de complot, mais une organisation mafieuse.

Je n’adhère pas aux théories du complot, quelles qu’elles soient. Notre société est bien trop transparente et complexe pour qu’un groupe d’allumés puisse en envisager sérieusement la maîtrise. La tentative délatrice est si prégnante et si facile que le secret sans lequel aucun complot ne peut exister est tout simplement impossible.

Ceux qui rêvent de complots, ou que cette idée terrifie, sont dans l’erreur ou la peur inutile, irraisonnée.

En revanche, que les intérêts individuels puissent se regrouper, en oubliant les libertés individuelles et les barrières morales de nos valeurs constitutionnelles, librement, voire à l’excès, et finissent par créer des sortes de familles liées par ces intérêts, agressives et totalitaires, aux pouvoirs exorbitants entretenus par la force, la coercition, l’anéantissement matériel et social de l’autre, voire le meurtre, me parait conforme à ce que je peux constater chaque jour qui passe.

Cette situation est identique à l’organisation mafieuse dont le principe de base est l’instauration artificielle d’un danger dont ensuite la mafia demande salaire pour en protéger ceux qu’elle y a exposés. Ce principe de base, le racket, éradique toute morale, la suite coule donc de source et fait de la mafia une organisation sans scrupule ne fonctionnant qu’au bénéfice de ses adhérents, soumis eux-mêmes à la terreur qui les encadre et garantit leur fidélité.

Notre société fonctionne intégralement sur ce schéma.

Nous avons au moment des lumières, après des siècles de dérèglements organisés par la noblesse et l’église, établi des principes simples que l’on peut résumer ainsi : L’homme est un être libre et égal en droit, il est fait de sa personne et de ses biens dont la propriété est sacrée puisque composante de sa personne. Il vit en société. Cette dernière, sauf exception dument contrôlée, ne peut pas empiéter sur sa liberté, sur sa propriété. En cas de faute il ne peut être jugé que par une justice libre, devant laquelle il lui est reconnu le droit de se défendre. Il ne peut être châtié qu’après condamnation, jamais avant. Il ne peut obtenir de statut social que par son mérite, à l’exclusion de toute faveur ou privilège.

Cette pensée philosophique a mis un siècle pour imprégner la politique en France. Un peu plus rapidement dans les pays anglosaxons. Elle a apporté la richesse et le progrès à ceux qui l’ont mise en œuvre. Mise en coupe réglée par la mafia aux Etats-Unis, elle a repris là-bas le dessus brièvement en portant des coups significatifs aux mafieux de 1970 à 1980, ce n’est peut-être plus le cas aujourd’hui…

Notre pays, lui, est sous fonctionnement mafieux.

Il est divisé en familles, alternativement en paix ou en guerre, mais qui dans tous les cas fonctionnent exclusivement au bénéfice de leurs membres ou amis, complètement détachées des droits constitutionnels que sont la propriété privée, la liberté individuelle et le droit à la justice.

Le lien constituant ces familles n’est pas génétique, il est fait d’affinités diverses et d’intérêts matériels basiques. Chaque famille a un chef, ces chefs entourés de leurs proches collaborateurs décident et agissent hors toute contrainte.

Prenons la construction immobilière que je connais bien.

Un fatras de lois régit cette activité. Ces lois sont traficables à l’envie, puisque décidées localement. Dissimulées derrière l’intérêt collectif, elles permettent en fait de créer un écran de fumée derrière lequel se cache des accords particuliers entre quelques grands opérateurs et ceux qui maîtrisent ces lois locales. Les premiers y trouvent leur intérêt électoral, les seconds leurs intérêts financiers. Sont exclus du deal les acquéreurs ou consommateurs, en fait la liberté et ceux qui paient…

Prenons une plus petite unité, les copropriétés.

Il y a trois intervenants, les syndics, les politiques et les propriétaires. Les intérêts des syndics et des politiques sont liés, plus la loi se complique plus elle rend les syndics indispensables et détourne les propriétaires de leurs prérogatives et de la jouissance libre de leurs propriétés. Plus les propriétaires sont affaiblis dans leur sentiment de propriétaire, plus ils sont résignés face à la fiscalité.

Prenons l’architecture

Les Français, bâtisseurs reconnus, à qui l’on doit les plus beaux paysages de nos vieilles villes et de nos campagnes, n’ont plus le droit de construire ce qu’ils veulent. Le monopole de l’acte constructif a été confié aux architectes, ceux-là même qui, lors de leur monopole précédant plus restreint, avaient déjà barbouillé la France d’HLM hideux, dont Sarcelles était l’emblème.

Aujourd’hui, ces mêmes architectes tartinent la France de l’architecture qu’ils croient être « à la mode », dans le seul but de se pousser du col.

Mais surtout, ils excluent de la boucle les utilisateurs finaux, ceux qui paient, les consommateurs, qui de ce fait n’ont pas l’opportunité de comprendre et de mettre leur nez dans les combinaisons, vues plus haut, entre les élus et les opérateurs. Ils sont dépossédés de la liberté de construire leurs nids, cas rare dans le monde animal dont nous faisons partie.

Prenons la justice

Ici se sont les avocats qui ont obtenu le monopole de l’action judiciaire. Contrairement à ce que dit sa constitution, le Français n’a plus accès librement à la justice. Il ne peut plus bénéficier du procès équitable qu’il souhaite. Il ne peut se présenter devant les juges qu’après que ce qu’il veut voir juger ait été filtré par les avocats.

Cette situation multiplie les revenus des avocats et donc les avocats, par conséquence le nombre d’affaires judiciaires. La machine judiciaire ne peut plus suivre. Elle se protège en taxant lourdement ceux qu’elle fait perdre, la rendant ainsi inaccessible économiquement.

Alors oui.

Notre démocratie, détournée de ses bases constitutionnelles, a des tares de fonctionnement parfaitement identiques à celles de la mafia : pouvoir des réseaux au détriment du mérite, hiérarchie bloquée à l’intérieur des réseaux, sanction mortelle – souvent à l’aide de l’outil fiscal – pour ceux qui croient encore à la liberté dont parle notre constitution et qui tentent de tracer leur chemin seuls, par leur seule compétence.

Toute notre société est semblable aux exemples que j’ai mis en avant, dont le modèle est la centrale à béton appartenant à la mafia où les entrepreneurs de New-York devaient se fournir en béton sous peine de violentes sanctions.

Qui pourra nous sortir de cette situation, alors qu’il est net qu’elle est majoritaire aujourd’hui sur la planète ?

Personne peut-être. Dans ces conditions je vous avoue que la partie ne m’intéresse plus. Bien à vous. H. Dumas

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Les guerres des barons de la drogue fiscale.

La guerre n’est jamais mondiale, c’est toujours une activité locale. Elle n’est efficiente que sous la bombe qui tombe ou dans la tranchée qui est visée. À côté c’est le calme relatif, momentanément la paix, en sursis évidemment.

Lorsque l’on parle d’une guerre mondiale, on évoque en réalité une multitude de guerres locales qui sont liées par un motif commun et qui s’expriment au même moment dans tous les pays du monde directement ou indirectement, sans pour autant que ceux qui guerroient en aient conscience.

Chaque guerre dite mondiale a donc un tronc commun, voire des troncs communs, difficiles à discerner sur le moment, et dans le même temps des caractéristiques spécifiques locales très concrètes, elles parfaitement ressenties par leurs acteurs sans qu’ils soient en mesure de les relier au tronc commun.

Parmi les troncs communs, il en est un facile à percevoir : la volonté des populations d’en découdre.

C’est celui qui est le plus visible sur le moment, porté par des croyances qui s’emparent d’un groupe qui se donne ou accepte alors un leader portant haut et fort ces croyances tel un bateleur de foire. Le malheureux qui endosse ce rôle portera in fine le chapeau des dégâts innommables de la guerre, il lui faut une bonne dose de bêtise pour accepter de se mettre dans cette situation.

Derrière tous ces motifs apparents une seule vérité, toujours la même : le pillage à grande échelle.

Quels que soient les motifs déclamés et repris en boucle par la foule et ses leaders du moment, la guerre n’est qu’une affaire de pillage.

Elle oppose deux statuts : celui qui possède et celui qui veut posséder. C’est toujours le même tronc commun réel.

En réalité la question n’est qu’une : posséder quoi ?

Très longtemps la possession convoitée était le territoire, il était directement porteur des fruits enviés. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Les plus grandes richesses ne sont plus attachées au territoire mais à des concepts.

Le pillage consiste donc à taxer ces concepts.

Certaines sociétés sont particulièrement outillées en vue de cette activité, les « taxateurs » y possèdent le pouvoir.

Elles s’appellent elles-mêmes socialistes ou communistes. L’outil de pillage y est l’impôt, le prélèvement imposé par les hommes de l’Etat.

Destructeur chez elles l’impôt les oblige inévitablement à s’armer pour envahir le voisin, pour le taxer et survivre, la Corée du Nord étant la caricature de ce destin.

Ici il faut faire un distinguo.

La taxe et le bénéfice sont vendus comme équivalent par les « taxateurs », hors rien n’est moins vrai.

Le bénéfice est consenti, même quand il n’est pas légitime, la taxation est toujours imposée par la force, même quand elle se prétend légitime et quel que soit son nom ou son apparence. L’un ne peut que générer, au pire, la déception puisqu’il ne dépend jamais de la force, l’autre inclut les prémices de la guerre puisqu’elle est sous-tendue par la force.

La plus grande partie du monde est aujourd’hui partagée entre les « taxateurs » et les créateurs de richesses.

Les premiers sont des féodaux, des barons, qui commandent des armées de pillards et de profiteurs, toujours violents ; les second sont des inventeurs qui génèrent des imitateurs cupides et trop souvent peu regardants mais rarement violents, animés par la séduction au pire indélicate.

Ce sont donc les barons de la drogue fiscale qui provoquent l’embrasement actuel, probablement précurseur de la guerre mondiale à venir.

La France, entre les mains de barons de la drogue fiscale avec l’accord de sa population, se retrouvera fatalement engagée du mauvais côté au moment du déclenchement général de la guerre mondiale en devenir, qui paraît proche.

Dommage pour les minorités lucides, qui comme d’habitude vont trinquer pour rien.

Bien à vous. H. Dumas

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En Argentine

Rappelons la situation.

A l’occasion de l’élection présidentielle dans ce pays, le 29 Novembre 2023, un économiste, M. Javier Milei, a été élu avec un score de 55,6%, sur un programme libéral connu de tous les argentins.

Il est très naturellement question aujourd’hui qu’il mette en place le programme pour lequel il a été élu.

N’est ce pas le principe de la démocratie ?

La gauche locale et la gauche mondiale ont décidé d’entraver par tous les moyens possibles, y compris par la force, l’application du programme pour lequel les argentins ont élu M. Milei.

Que peut-il faire ?

Imposer la force publique contre les actions déstabilisatrices de la gauche ou ne pas mettre en place le programme pour lequel il a été élu mais au contraire continuer la politique de ses opposants qui a amené l’Argentine à la faillite ?

Dans les deux cas ce serait intellectuellement insupportable.

Cette situation est-elle acceptable ?

Les fauteurs de trouble, se réclamant de la gauche, ont cette extraordinaire particularité de prôner à longueur de journée le droit du peuple à se déterminer démocratiquement, en cachant le fond de leur pensée que l’on peut résumer ainsi : « à condition que la démocratie vote conformément à notre idéologie et à nos programmes ».

Existe-t-il plus grande trahison ?

On ne peut être que confondu face à cette mauvaise foi, sidéré.

Que se passe-t-il dans leurs cœurs et dans leurs têtes ?

Quelle différence entre eux et Trump qui lui aussi refuse la démocratie qui ne l’adoube pas.

Si celui-ci mérite le titre de facho, comment eux-mêmes pourraient-ils y échapper ?

Je ne sais pas si ce nouveau président argentin sera en mesure de réussir son pari — je l’espère parce que ses projets me paraissent crédibles — mais je sais que je suis choqué par l’attitude de ses opposants.

Qu’ils se préparent à reprendre le pouvoir aux prochaines élections si le projet pour lequel M. Milei a été élu échoue, je trouve cela naturel, c’est la règle du jeu.

Mais qu’il sabotent leur propre pays et sa démocratie au motif qu’ils seraient les seuls à détenir la vérité — que face à cette vérité la démocratie devrait s’effacer — est monstrueux et infiniment dangereux.

Je n’ai jamais eu beaucoup de respect pour la gauche et ses faux-semblants, ses mensonges, sa démagogie et ses pillages qui sont sa signature universelle, mais je la croyais démocrate.

Je pensais que Lénine, Trotski, Pol Pot ou Mao étaient des accidents. Je constate aujourd’hui qu’au contraire ils sont la profonde vérité, la norme de la gauche pour qui la démocratie est une fantaisie sans grande importance. La force primaire qu’elle cultive, qui la porte, s’arroge le droit de terrasser les « errements » de la démocratie lorsqu’elle pense et agit autrement que l’impose la doxa de cette gauche naturellement sectaire.

La suite en Argentine promet d’être choquante, contraire à la démocratie, parions que M. Milei, quoiqu’il fasse, en portera malheureusement le chapeau par un de ces tours de passe-passe dont la gauche est la grande spécialiste.

N’oublions pas demain les faits d’aujourd’hui.

Bonne année quand même.

Bien à vous. H. Dumas.

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Un petit tour chez Chat GPT

Quelques questions posées à Chat GPT démystifient la chose.

En gras mes questions, en italique les réponses de Chat GPT

Quelle est la réalité du Covid ?

La réalité du Covid-19 est une pandémie mondiale causée par le virus SARS-CoV-2. Elle a entraîné des perturbations importantes dans la vie quotidienne, des décès, des défis pour les systèmes de santé et des efforts pour développer et distribuer des vaccins. Les mesures de santé publique, telles que la distanciation sociale et le port du masque, ont été mises en place pour atténuer la propagation du virus. La situation évolue, et il est essentiel de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour assurer la sécurité publique.

Quelle est ta position par rapport à ceux qui pensent que la pandémie Covid n’a pas existé, pas plus que la réalité factuelle des bienfaits des vaccins et la dissimulation de leurs effets secondaires ?

En tant que programme informatique, je n’ai pas de positions, d’opinions ou de croyances. Cependant, il est important de noter que la pandémie de COVID-19 est largement reconnue par la communauté scientifique et les autorités sanitaires du monde entier. Les vaccins ont démontré leur efficacité pour prévenir la maladie grave et réduire les hospitalisations. Tout discours niant la réalité de la pandémie ou remettant en question les bienfaits des vaccins peut être en contradiction avec les preuves scientifiques établies. Il est crucial de se fier aux informations provenant de sources fiables et basées sur des données factuelles.

 Quelle est la réalité du réchauffement climatique ?

La réalité du réchauffement climatique est largement acceptée dans la communauté scientifique. Les activités humaines, en particulier les émissions de gaz à effet de serre, contribuent au réchauffement de la planète. Cela se traduit par des changements climatiques tels que l’élévation des températures, la fonte des glaces, l’élévation du niveau de la mer et des phénomènes météorologiques extrêmes. Les conséquences du réchauffement climatique ont des impacts significatifs sur les écosystèmes, les sociétés humaines et la biodiversité. Les efforts mondiaux visent à atténuer ces changements et à s’adapter à un climat en évolution.

Que penses-tu de la position des climatosceptiques qui considèrent que l’insignifiance du CO2 dans l’atmosphère ne peut pas engendrer sur le climat les conséquences qui lui sont attribuées ?

Les scientifiques du climat s’accordent généralement sur le fait que les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2) contribuent au changement climatique. Le consensus scientifique repose sur de nombreuses études et observations climatiques. Bien que le CO2 soit une petite fraction de l’atmosphère, son impact sur le climat résulte de son potentiel à retenir la chaleur, ce qui contribue à l’effet de serre. Les préoccupations concernant le changement climatique sont largement étayées par des données empiriques, mais le débat persiste sur la portée exacte et les solutions à adopter. Il est essentiel de considérer des sources d’information crédibles pour former une opinion informée sur cette question complexe.

Quelles sont les conséquences à venir du déficit américain puis du déficit français ?

Les conséquences à venir du déficit américain et du déficit français dépendent de divers facteurs économiques, politiques et sociaux.

Pour les États-Unis, un déficit persistant peut entraîner une augmentation de la dette nationale, ce qui peut avoir des répercussions sur la stabilité économique à long terme. Cela pourrait également affecter la confiance des investisseurs et des marchés financiers.

En ce qui concerne la France, un déficit prolongé peut entraîner des pressions sur les finances publiques, nécessitant des mesures d’austérité, des hausses d’impôts ou d’autres ajustements budgétaires. Cela pourrait influencer la croissance économique et le bien-être social.

Dans les deux cas, la gestion prudente des finances publiques et des politiques économiques peut atténuer les risques associés aux déficits. Les gouvernements peuvent choisir des approches telles que la stimulation de la croissance économique, la réforme fiscale ou la maîtrise des dépenses pour remédier à ces situations.

 À quel seuil l’impôt est-il une entrave à la liberté ?

 La question de savoir à quel seuil l’impôt devient une entrave à la liberté est subjective et dépend des perspectives politiques et philosophiques. Certains estiment que des taux d’imposition plus élevés peuvent constituer une intrusion excessive dans la liberté individuelle, tandis que d’autres soutiennent que des impôts plus élevés sont nécessaires pour financer des services publics et réduire les inégalités.

Il n’y a pas de seuil universellement accepté, car cela dépend de la manière dont la société perçoit l’équilibre entre la nécessité de financer les programmes publics et la préservation de la liberté individuelle. Les débats sur cette question sont souvent liés aux valeurs politiques et aux visions économiques spécifiques.

 Compétence et intelligence ont-elles un intérêt sans le courage ?

La compétence et l’intelligence sont certainement des qualités précieuses, mais le courage joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de ces attributs. Le courage permet de faire face aux défis, de prendre des décisions difficiles, d’assumer la responsabilité et de persévérer face à l’adversité.

Sans le courage, la compétence et l’intelligence peuvent rester sous-utilisées ou ne pas être pleinement déployées. Le courage est souvent nécessaire pour sortir de sa zone de confort, prendre des risques calculés et faire preuve de leadership. Ainsi, l’intégration du courage avec la compétence et l’intelligence peut conduire à des actions plus significatives et à des résultats plus positifs dans divers domaines de la vie.

 Te considères-tu comme courageux ?

 Je suis un programme informatique créé par OpenAI, donc je n’ai pas de conscience, d’émotions ni la capacité de ressentir le courage. Cependant, je suis conçu pour fournir des informations, répondre à des questions et aider dans la mesure de mes capacités. Si tu as des préoccupations ou des sujets spécifiques que tu aimerais discuter, n’hésite pas à les partager.

 Un programme comme le tient pourrait-il répondre fanatiquement, en fonction des convictions de son auteur ?

 Oui, un programme comme le mien peut refléter les biais de ses concepteurs ou des données sur lesquelles il a été formé. Il est important de noter que je suis neutre et n’ai pas de convictions, mais je peux inadvertamment refléter les biais présents dans les données d’entraînement ou les instructions de mes utilisateurs. OpenAI s’efforce de minimiser ces biais, mais ils peuvent persister.

Il est crucial de rester conscient que les réponses que je fournis sont générées en fonction des modèles préexistants et ne reflètent pas nécessairement la vérité absolue ou une perspective impartiale. L’examen critique des informations, la diversification des sources et la prise en compte de différents points de vue restent essentiels lors de l’utilisation de technologies basées sur l’IA

Conclusions

L’IA ne représente aucun danger. Ici, c’est la langue de bois qui prédomine.

Aucun doute sur le fait que les fanatiques de tout bord vont s’emparer du concept, introduire leurs croyances dans les algorithmes et obtenir les réponses qu’ils véhiculent depuis longtemps, pour certains depuis des siècles.

Les politiques qui vivent de la divulgation de ces intoxications intellectuelles vont passer pour de simples perroquets, qu’ils sont déjà, mais dont on ne connaissait pas vraiment les sources. Maintenant on les connaitra. C’est tout, c’est peu, pour ce qui est de la vulgarisation des idées. C’est peut-être différent lorsque le questionnement est plus scientifique… je ne sais pas.

Bien à vous. H. Dumas

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