BERCY OU L’INHUMANITÉ INSTITUEE EN DOCTRINE.

Simon de Montfort, chef de la croisade contre les cathares, mit le siège avec son armée devant Béziers. Le 22 juillet 1209, au moment de donner l’assaut final, un baron l’interrogea sur le sort des « bons »catholiques qui vivaient entre ces murs. Il suggéra de les faire sortir avant le massacre, car tous savaient qu’il ne serait pas fait de quartier. En clair que tous seraient passés au fil de l’épée.

Il lui fut répondu par Simon de Montfort ou par le légat du pape qui l’accompagnait «  Tuez les tous Dieu reconnaîtra les siens »
Et tous furent égorgés…

Bercy mène depuis des décennies une croisade anti contribuables et ses routiers (les inspecteurs) ont pour consigne de massacrer tout ce qui bouge et qui ressemble à un ennemi de la doctrine bercynienne : une entreprise ou un vulgus pecum ( le commun des mortels, la multitude ignorante ) c’est à dire le contribuable de base. Vous, moi, nous.

Pour cette démonstration, je vais être obligé de prendre mon cas pour exemple.
Je vais faire court et éviter mes commentaires.
Si vous voulez connaître dans le détail le pourquoi du comment de mon redressement et mon combat, qui 25 ans plus tard est toujours d’actualité, je vous renvoie à plusieurs de mes articles précédents sur ce blog. Ceux qui me lisent régulièrement connaissent tous les coups tordus que j’ai subit de la part de Bercy.

Pourquoi a-t-on massacré mon entreprise? Seuls les gabelous du fisc le savent, mais peu importe, arrivons à l’inhumanité poussé à son paroxysme par les têtes dirigeantes de cette administration.
Bien sûr, personne n’est responsable de votre mort. Chaque fonctionnaire n’a fait que pousser le bouton qui était devant lui et qui était la fonction pour laquelle il était payé.

Cela me rappelle le procès d’Eichmann en avril 1961 à Jérusalem. Le procès de ce bureaucrate consciencieux et à l’intelligence médiocre met en lumière la « banalité du mal », selon la forte expression de la philosophe Hannah Arendt . Il a déclaré, en substance, « moi, mon job, c’était de faire rouler les trains… Où ils allaient, qui ils transportaient, je ne savais pas. Ce n’était pas de mon ressort. » Bref un fonctionnaire modèle et qui a été récompensé en gravissant les échelons de son administration, la SS.
Ne voyez aucun rapport  où il n’y en a pas.

Revenons encore une fois à mon exemple perso.
J’ai eu 2 redressements. Un perso et un découlant de ma société.
Je ne parlerai, pour faire court, que de ce dernier.
Donc ma société est redressée top niveau avec touts les suppléments possibles et imaginables : Mauvaise foi, pénalités etc. qui vous font passer par l’opération du Saint Esprit (Bercy) dans des montants stratosphériques (de 1 à 10).

Ma société “fraudeuse”, bien qu’ayant été relaxée par le tribunal correctionnel, est liquidée à force de pressions et de contraintes diverses et variées de Bercy.
Dans ce fameux redressement les 3 associés écopent chacun, en prime pour avoir travaillé comme des forçats, d’1/3 de celui-ci à titre perso, en sus évidement de celui de la société. 
Exit la société (RIP), je suis donc sans ressource. Mon outil de travail, grâce aux gentils fonctionnaires du fisc (du haut en bas de la hiérarchie) a été vendu aux enchères.

J’ai eu la « chance » d’avoir l’âge de la retraite, sinon ma famille et moi nous aurions sans doute vécu de l’air du temps. Régime conseillé par Bercy.
Je touche donc ma retraite qui est réellement mon seul revenu.
Je reçois il y a 8 jours un ATD de la DNVSF pour un montant de 1.128.395€ (vous avez bien lu: 1 million cent vingt huit mille euros et des brouettes).
J’avais déjà, depuis plus de 2 ans, des ATD à vie pour mon redressement perso.
Celui-ci me volait déjà tout ce qu’il avait le droit de me voler. Soit 40 % de ma retraite.
Ils sont donc deux maintenant à se disputer ma dérisoire dépouille. Ils sont deux à se partager les 40 %. Super non ?    Lien vers l’ATD 
Je devrais selon toute probabilité mettre 96,16 ans à les « rembourser ». J’aurai fini à environ 170 ans. Cool, non ?

Je suis donc condamné à perpétuité (voir Manitas de Plata mort à 93 ans dans la misère grâce au fisc après avoir vendu 93 millions de disques) sans remise de peine.
Avec Bercy c’est de la vraie perpète !

Si j’avais imité Spaggiari et que je me sois fait gauler, j’aurais pris maxi 10 ans et je serai sorti, pour bonne conduite, au bout de 5.
J’aurai dû me faire gangster.

Ah oui, j’oubliais la cerise sur le gâteau : Je paye mes impôts sur la totalité de ma retraite, même bien sûr, sur les 40 % que je ne vois jamais.

C’est normal, vous me direz.
Mais tout est normal avec Bercy, c’est ça la beauté de la chose.
Dormez bien braves gens, Bercy veille sur vous (et votre argent).

Emmanuel Bolling

P.S: je tenais à vous avertir, en “avant première” que je suis dans les derniers mètres de la rédaction d’un bouquin contant l’aventure de La Locomotive et  la mienne.
Vous pourrez suivre, comme si vous y étiez, les faces obscures des nuits à Paris…
C’est chaud!

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6 réflexions sur « BERCY OU L’INHUMANITÉ INSTITUEE EN DOCTRINE. »

  1. Si cela pouvait vous consoler, il n’y a pas que les redressés fiscaux qui ont des ATD sur leur retraite, il y a aussi les retraités de l’administration des Finances publiques, parce que cela est considéré comme extrêmement rigolo…et je ne suis pas le seul dans ce cas.
    Et le maximum du rigolo, c’est que j’avais en même temps une procédure de surendettement dont le Trésor public était d’ailleurs bénéficiaire, que cet ATD a fait sauter car je n’avais bien entendu plus les moyens de régler les créanciers du plan.
    Maintenant, grâce au fisc et à cet ATD, j’ai une saisie immobilière de mon habitation principale à 70 ans…

  2. Ce n’est pas le bon lien vers l’ATD qui est intéressant, mais l’ATD lui-même:si vous voulez vous défendre

    Conditions de signification

    Vérification des mentions

    Signature

    Qualité du signataire

    Etc

  3. Les fonctionnaires et en particulier ceux du fisc considèrent le Chef d’Entreprise (TPE-PME) comme un Loup qu’on doit abattre, mais d’autres pensent que c’est une vache que l’on peut traire sans arrêt ; Peu voient en lui le cheval qui tire le char. Pour être chef d’entreprise il faut être fou , mais il n’y a qu’un fou qui peut le faire. Alors soyons fou ! La vengeance est un bon plat..
    En France l’injustice est un métier Liberté et égalité n’est plus qu’un rêve actuellement en France, il nous reste la fraternité et cela nous permettrait de faire évoluer la médiocratie française.

  4. Bsr,

    Emmanuel comment comptez-vous sortir ce livre?

    Car si vous êtes rémunérés pour cela les kapos de la Stasi-bercynienne vont tout vous voler!

    Ne leur faîtes pas ce cadeau!

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