Les poings ou les pavés, deux poids, deux mesures.

Avec une célérité qui force l’admiration, le verdict est tombé : un an de prison. Ferme. Non mais !

La scène à l’origine de la sanction a été filmée. Tout le monde a pu la voir. Plusieurs fois, sinon en boucle.

D’un côté, un homme seul, armé d’une paire de gants des plus ordinaires, et qui semblaient ne guère tenir.

De l’autre, des policiers casqués, protégés par des combinaisons de cosmonautes et des boucliers de gladiateurs… Quiconque a eu l’occasion de donner ne serait-ce qu’un seul coup de poing dans sa vie le sait avec certitude : normalement, l’agresseur a du souffrir beaucoup plus que l’agressé, et ses phalanges doivent lui brûler encore ! Une attaque d’opérette.

Ou alors, c’est que le bouclier est en carton-pâte, ou que son porteur est si fragile, qu’on doit s’interroger sur le choix de son recrutement. Bien fragile, le gladiateur !

Bon, c’est vrai, même si ça n’a pu faire vraiment mal, boxer les forces de l’ordre, ça fait un peu désordre… cela méritait sanction. Mais si vite ? Il y avait urgence ? Et si lourdement ? Un an ferme ? Un an de la vie d’un homme pour ce qui ressemble surtout à une mascarade ?

Les casseurs, les vrais, doivent se marrer. Eux, les gants, même pas de boxe, ça n’est pas leur truc ; masqués, ils préfèrent les pavés, le mobilier urbain, les trottinettes… Comme cela, personne ne songe à les arrêter, ou si on les arrête, ils sont remis en liberté le soir même.

Il faut donc l’accepter, les poings ou les pavés, deux poids, deux mesures.

15 février 2015

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6 réflexions sur « Les poings ou les pavés, deux poids, deux mesures. »

  1. Menace de trouble à l’ordre public….

    Originaire d’une famille de la communauté des gens du voyage, Christophe Dettinger a commencé la boxe à l’âge de 15 ans dans l’Essonne. Il devient professionnel en 2004 et gagne le surnom de “gitan de Massy”. Trois ans plus tard, il est sacré champion de France des lourds-légers, un titre qu’il conservera en 2008. Aujourd’hui retiré des rings, la hargne du boxeur est revenue lors de l’acte 8 des Gilets jaunes.

    Autres gentillesses……

    «Macron je vais te dire quelque chose : les Gitans c’est comme les braises, quand t’as une braise qui est bouillante et que tu souffles dessus, ça ravive une flamme […] Tu as attisé le feu […] Comme tu as attisé la haine, tu vas attiser tout le peuple gitan, et quand [il] va vraiment se réveiller, ça va être autre chose que ce qui se passe en ce moment, là on va te faire du dégât, là on va te faire du grabuge.»

    Alors vous étonnez pas si la Justice prends des mesures…..

    Par ailleurs, sa peine est aménagée, il ne fait que dormir un prison pour calmer ses nerfs….

  2. Article biaisé et malhonnete…

    C’est pas un monsieur tout le monde, mais un ex champion de boxe qui comparait, et qui pour raison indique un pétage de plomb, le tribunal a voulu protéger la société d’un autre pétage de plomb….

    Deux moments de violence

    Retour samedi 5 janvier. Acte VIII des gilets jaunes. Sur une passerelle qui enjambe la Seine, les manifestants veulent marcher vers l’Assemblée nationale. Ils sont repoussés. C’est là que Christophe Dettinger sort de la foule. Dans une première séquence, il renverse un gendarme et le roue de coups de pied. Deux minutes plus tard, l’ex-champion de France fait parler les poings.

    Sa deuxième victime, un tout jeune militaire, regarde les images où il se fait rosser. Il reste stoïque. Il excuse son collègue : « Il n’avait pas envie de revoir les images, ni d’être confronté à M. Dettinger ». « Et vous ? », demande la présidente. « Moi, ça va… ». Henri Leclerc, un des avocats de la défense, ex-président de la Ligue des droits de l’homme, lui mettra un peu de baume au cœur : « J’ai admiré votre sang-froid ce jour-là, prenant les coups en reculant… ».

    « J’essaye d’être un bon père »
    Chemise blanche, gilet gris, rasé de frais, Christophe Dettinger ne nie rien. Comment le pourrait-il, d’ailleurs ? Mais il veut expliquer : « On a été gazé à bout portant, puis des matraques, bam, bam ! Puis, j’ai vu une dame au sol, c’est là que j’interviens… ». Le procureur n’y croit pas : « Vous dites que vous êtes un justicier. Mais si un homme se fait rouer de coups, vous réagissez comment ? » – « En voulant arrêter une injustice, j’en ai créé une autre… ».

    Un peu plus tard, il ajoute : « Quand je me vois taper le gendarme, j’ai honte… » Tout au long du procès, Christophe Dettinger veut échapper à son image. À ces quelques vidéos d’extrême violence, vues et revues, si courtes et si marquantes. « J’ai été catalogué gitan, casseur, tueur de flic… Je ne suis pas cette personne-là… ». Il répète comment lui, il se voit : casier judiciaire vierge, père de trois enfants. « Je suis grand, costaud, mais j’essaye d’être un bon fils, un bon père, un bon collaborateur… ». Le seul moment où la voix s’étrangle. Où la voix, toujours posée, s’ébrèche. Alors, la présidente du tribunal se fait presque douce : « Les gens autour de vous témoignent que vous êtes serviable, gentil, avec des valeurs… » Un avocat des parties civiles se fera plus sévère : « Monsieur, c’est tous les jours que les tribunaux jugent des hommes bien qui pètent les plombs. Ce n’est pas une circonstance atténuante… ».

    1. Il semblerait que la bonne version est visuelle et rapprochée. Par ailleurs, le semblant de justice français ne fait qu’appliquer des ordres précis et
      tactiques, donc forcément avec parti pris et… il faut absolument regarder
      de près les vidéos et articles non officiels pour avoir une idée plus juste
      de la démesure et de la désinformation… C’est vrai que cela prend un peu
      de son temps, mais ça vaut le détour pour une prise de conscience !

    2. La circonstance atténuante tient au fait que l’Etat pille les français, y compris les pauvres cruches qui croient être les bénéficiaires du pillage.
      La force publique protège ce pillage cela vaut bien une petite baffe.

  3. Il faut plus de courage de dire ce que tu penses que de te taire. Sur Les violences policières les médias sont sans voix= Le code pénal doit s’appliquer aussi aux CRS voyous. Ainsi qu’à toute la chaîne du commandement. article 1242, al. 5 à propos de “La responsabilité des commettants du fait de leurs préposés”.
    Je ne comprends pas que certains trop nombreux soutiennent ces abus de pouvoir des CRS ou Police voir Magistrats complices. Mais en 1940 il est exact que les mêmes soutenaient les NAZIS. Celui qui oubliera le passé sera condamné à le revivre. Les camps de concentration ne sont pas loin !
    Il n’est pas inutile de rappeler que de 1940 à 1945 aucun Magistrats et Policiers ne se sont pas opposés à la loi anti-juive. Beaucoup de français étaient membres de la Gestapo et beaucoup dénonçaient des résistants, juifs aux NAZIS et Gestapo.
    Et ce Monsieur Luc Ferry il a le courage pour taper sur les citoyens d’en bas en demandant de tirer à vue mais il n’a pas eu le courage de dénoncer publiquement et auprès de la justice des pédophiles qu’ils connaissaient et qui ont été des élus.. Non seulement c’est un lâche mais un collabo digne d’un passé révolu prêt à tout pour l’argent et son petit pouvoir.
    SEULS CEUX QUI RISQUENT , en particulier DE DIRE LA VERITE, SONT LIBRES !
    Lire sur mon blog Qui suis-je lire la suite= http://injustice.blog.free.fr/public/Qui_suis_je.pdf
    Mais en 1 page Qui est Richard ARMENANTE lire la suite= http://injustice.blog.free.fr/public/Cv_RA_1_page_Communication_15_MAI_2013.pdf

    1. M Luc Ferry n’a pas été poursuivi pour incitation au meurtre bien que ses propos aient été largement relayés par la presse audio-visuelle !

      Par contre décapiter une effigie de Macron vaut à ses auteurs des poursuites pénales …

      Deux poids deux mesures ?

      J’aurais été l’avocat de M Dettinger, je lui aurait dit un de la fermer (tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre vous et sa prestation vidéo d’excuses !) et deux de plaider le coup de folie passagère (qui exonère de responsabilité) !

      En effet, il faut être atteint de folie pour s’attaquer à poings nus à des types harnachés, bottés, casqués, avec bouclier, matraque, pistolet …

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