L’OXYGENE

À l’instant où vous ouvrez ce billet vous êtes peut-être abattu, persécuté, désespéré, cerné par cette folie qui consiste à prétendre que vous devez expier je ne sais quelle faute pour que les autres puissent vivre, accéder à leurs droits au mépris des vôtres.

Si c’est le cas faites ceci : ouvrez les yeux, regardez autour de vous.

Quelque soit l’endroit où vous soyez il y a — là ou très près — une parcelle de la beauté du monde : un coin de ciel bleu, une perspective campagnarde, un océan, des montagnes, un morceau d’architecture, un visage, les possibilités sont illimitées.

Il se peut aussi que vous soyez justement en train de contempler une de ces merveilles en buvant un verre dans un restaurant d’altitude ou au bord d’un rivage tahitien.

Dans tous les cas vous ne verrez pas ce sans quoi tout ce que vous voyez n’existerait pas : l’oxygène.

Sans oxygène pas de vie, sans vie pas de beauté du monde.

L’oxygène est le support de la vie de son exception qui ne nous lasse pas et que les hommes toutes tendances confondues s’accordent à vouloir protéger, il est pourtant invisible.

Si maintenant, malgré les problèmes que vous rencontrez — ou justement parce que vous n’en rencontrez pas — vous avez de la tendresse, un intérêt marqué, pour l’humanité, dites-vous ceci : il n’est pas d’humanité possible sans économie.

Tout comme la nature disparaîtrait sans l’invisible oxygène l’humanité disparaîtrait sans l’invisible économie.

Le parallèle ne s’arrête pas là.

Face à ces deux éléments invisibles mais indispensables il est trois attitudes possibles :

            -1- l’indifférence, chacun prend et jette en fonction de ses envies, de ce qu’il considère être ses besoins, en ignorant  l’invisible.

            -2- L’injustice, chacun prive un autre pour prendre plus de cet invisible, selon un code ou des règles l’avantageant.

            -3- La raison, tout le monde profite et protège l’invisible, au prorata de sa position, en prenant soin d’en augmenter globalement la masse.

Personnellement, sensible à l’économie, j’affirme que tout acte économique bien pensé doit aboutir à un gain pour toutes les parties concernées, à une augmentation globale de l’élément invisible qu’est l’économie.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie serait secondaire, alors qu’elle est fondamentale.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie est fatalement injuste, alors que sa base même est le respect de l’intérêt de chaque partie à son accomplissement.

Nous devons accepter l’idée que toute société humaine est économie.

Nous devons, chacun de nous, nous engager dans chaque acte de vie, donc d’économie, à faire en sorte qu’aucune des parties prenantes ne soit lésée.

Nous devons donc tout savoir et comprendre de l’existence de l’économie.

Savoir et comprendre que son usage et son respect ne passent pas par l’égalitarisme.

Pas plus qu’il n’est envisageable que chaque être vivant dispose et use de la même quantité d’oxygène il n’est envisageable que chaque être humain use et dispose de la même quantité d’économie.

L’essentiel est que globalement l’économie soit suffisante et en augmentation au prorata de l’augmentation de la masse humaine, et qu’à chaque augmentation chacun ait sa part.

Quand l’économie manque, ou paraît manquer, l’homme est aussi dépourvu que la nature en manque d’oxygène.

Les apprentis sorciers, qui ont la prétention soit de reléguer l’économie à l’arrière plan soit de la réduire en la régulant artificiellement, commettent un vrai crime contre l’humanité dont les conséquences sont parfaitement visibles partout où ils interviennent.

Egalitaristes et socialistes puissent-ils un jour entrevoir l’invisible économie et en comprendre les règles.

Ce serait un grand pas vers la paix, l’harmonie et la sérénité.

Bien cordialement.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « L’OXYGENE »

  1. Henri,
    j’aimerais proposer un article sur votre blog sur l’aspect psychologique avec des conseils pour combattre les kapos fiscaux en surmontant leurs harcèlements.
    Dites moi si vous êtes d’accord 😉
    @+

  2. je ne voudrait pas dire mais .. sur la base de certains CRITAIR et l’autre CONE fluo-récente maire de paris ils commencent a me pomper l’oxygène grave et me polluent l’esprit avec DAES- HAIR .
    d’un coté des medias bien pensant , les musulmans ,leur pays ensablés ,une culture et une guerre qui ne nous concerne pas et de l’autre des juifs qui se gavent de 6 milliards de taxe carbone.. “ca commence a me GAZA”..
    je n’ai pas demandé a rouler en vélo et payer des impôts d’OPEX pour en + se voir reprocher d’un crime par manque d’humanité parce que dans nos politiques “AUCUN” n’est assez couillu pour dire la vérité et faire ce qu’il faut .

    je veux pouvoir dans mon pays , dépenser le peu de sous que je gagne pour ma gueule , pas me le faire piquer sous prétexte d’assistanat obligatoire !
    je veux rouler avec ma moto et ma voiture que j’aurais CHOISI ..aller librement a l’intérieur de nos frontières et que les pouvoirs public fassent correctement leur boulot afin d’asphyxier l’économie souterraine !
    je ne voudrait pas THEO-risée mais il faut taper du pied dans le fondement de notre société qui a perdue tout repère !

    Que demande un douanier à un cochon qui passe la frontière ??
    – Son passe-porc.

    voila , cochon , qui s’en dédie !!

  3. Bonjour M. Dumas,
    On peut facilement démontrer que l’homme ne peut vivre sans oxygène.
    Démontrer que “il n’est pas d’humanité possible sans économie” me semble
    plus compliqué…

    1. Bonjour,
      En parlant de complication, je crois pouvoir avancer que démontrer que l’humanité pourrait vivre sans économie serait encore plus difficile.
      Plus raisonnablement, vivre sans économie serait vivre sans échange, donc exclusivement de sa propre et seule activité. Il tombe sous le sens que ce n’est pas ainsi que l’on peut construire une société, une humanité.
      Le problème est que l’économie est si indispensable et si prolifique qu’elle n’apparaît plus, ne la percevant plus certains finissent par imaginer qu’elle n’est pas essentielle.
      C’est alors la bascule. L’erreur fatale. La régression sociale.
      Habiller l’ensemble de bon sentiments ne sert strictement à rien.
      La problématique tient au fait que ceux qui prennent en charge l’économie peuvent être des tricheurs ou des incompétents, ce qui aussi nuit au résultat. Donc la chose n’est pas simple.
      Jusqu’à présent rien n’a été trouvé de mieux que le libéralisme pour permettre l’épanouissement de l’économie et donc de l’humanisme.
      Vous l’aurez compris je ne veux pas parler ici du capitalisme de connivence qui s’est installé dans nos démocratie, mêlant monopole économique et Etat interventionniste, que ses affidés appellent cyniquement néo-libéralisme pour renforcer leurs positions.
      Attendons par ailleurs de voir dans le temps les résultats de la Chine qui accouple économie et dirigisme, nous verrons si cela est possible, en principe cela finit par la guerre pour distraire les populations de leur soumission totale.
      Cordialement. H. Dumas

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