Nous ne sommes pas égaux : il y a ceux qui sont tout, et nous qui ne sommes rien.

Dès le stade du guichet ou du standard téléphonique d’une de ces structures en faillite matérielle et morale dont l’ensemble se fait appeler l’Etat français le ton est donné : on s’adresse à vous comme à une merde, un sous-homme.

Sachez-le, ils sont l’élite, vous êtes la plèbe, leurs esclaves, ils n’ont pas de compte à vous rendre.

Alors que c’est quand même vous qui les payez et eux qui sont censés être à votre service.

Les conclusions de Mme BERTINCHANT pour l’audience du 27 Février 2017, sont à ce sujet un grand moment : LE LIEN

En dehors du ton général condescendant, plusieurs choses sont remarquables dans ces conclusions qui seront soutenues à l’audience publique de 27/2/2017.

            -1- Mme Bertinchant se demande par quel pêché d’orgueil je peux prétendre représenter les français dans ce conflit qui vise le droit à la preuve lors du débat oral et contradictoire à l’occasion d’un contrôle fiscal.

Et pourtant… lorsqu’elle conclut le 22 Février 2017, elle prend des conclusions responsives aux miennes qui ne sont pas en sa possession  

Je ne lui ai posté mes conclusions que le Jeudi 23 Février 2017.

Il a donc fallu qu’elle en prenne connaissance lors de leur publication sur ce blog le 15 Février 2017, dans le billet “Les rendez-vous judiciaires”.

Or c’est clair, ce blog s’adresse bien à tous les français, modestement et sans orgueil déplacé.

Pour mémoire, je ne pense pas que Mme Bertinchant lise mon blog pour en partager la philosophie, je pense même que sa lecture lui est pénible. Mais elle le lit, c’est donc qu’elle le trouve important – petite consolation —

            -2- Mme Bertinchant écrit noir sur blanc dans ses conclusions, ce que nous savions déjà mais qu’il est bon de rappeler : le fonctionnaire est irresponsable de ses actes… dont acte.

            -3- Mme Bertinchant a une idée strictement pharisienne de la justice qui n’aurait rien à voir avec le fond, qui ne saurait exister que pour la forme.

Forme que des pauvres pékins comme vous et moi sont incapables de maîtriser, alors : passons notre chemin, et vite, s’il vous plait…..

Lundi je vais en prendre plein la tronche, il n’est même pas impossible que l’on ne me permette pas de m’exprimer…. à cause de la forme.

C’est la vie dans notre belle démocratie :  — mais qui sont ces culs-terreux, qui plus est “fraudeurs fiscaux”, comment osent-ils demander justice, savent-ils seulement ce qu’est la justice ???

C’est ce que pense ce système pour se rassurer et pouvoir nous tuer en paix avec lui-même.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « Nous ne sommes pas égaux : il y a ceux qui sont tout, et nous qui ne sommes rien. »

  1. Moi aussi j’ai rencontré ce style de juge méprisant à l’égard des sous-hommes que nous sommes, d’après eux. Ce style de juge s’imagine être sorti de la cuisse de Jupiter.
    Par bonheur j’ai aussi rencontré des juge ayant une conscience.
    Il ne faut pas jeter tous les juges avec l’eau du bain, mais pour la votre n’hésitez pas: tirez la chasse!

  2. Henri, vous avez enfin compris (vous avez mis le temps) que vous n’êtes q’un merdeux de croquant et que la justice est revenu au temps de la royauté.
    Les gabelous, un des piliers de ce régime, ne peuvent avoir tort, c’est génétique.
    Certains juges, heureusement pas tous, et de moins en moins suivent encore la justice de classe.
    Vous êtes tombé sur une dinosaure de cette justice là, imbue (à tort car c’est nous qui la payons) de son statut et méprisante (à tort car elle n’est qu’un valet) vis à vis de la valetaille dont vous faîtes partie
    Sait-elle que vous représentez plus les français qu’elle qui ne représente qu’une certaine justice (la sienne) qui est appelée à disparaitre comme elle.
    Tous les dinosaures ont disparu (il faut qu’elle le sache).

  3. effectivement ca TRANCHE a la serpe ..

    difficile a contrer c’est comme en bourse , aller contre la marché c’est aller a sa perte ( le marché a toujours raison) sauf qu’au bord du précipice, c’est comme en amour si l’on n’a pas de parachute il faut se retirer a temps !!
    –> parce qu’après l’engeance a vous fait regretter d’être parent !.

    bon bref , je vois que le cabinet est a GAMBETTA .. il faudrait peur être penser a ne pas subir un énucleiisation en réglé par m’am PAULETTE .
    Je sais que vous avez du répondant et de la bouteille mais contrairement lui qui y est né, vous vous risquez de finir dans le cahors .. (qui est cela dit) est une jolie ville 🙂

    1. Bonjour Henry ,

      Effectivement vous avez hélas raison .
      Un jour un de mes chefs intelligent ( il en existe de rares) me disait :
      ” La justice n’est pas là pour rendre la justice , elle est là pour exercer et décider et évacuer” .
      “le symbole de la justice est un balancier , cela ne veut pas dire que le juge est impartial et ne penche pas systématiquement du même côté et que c’est tantôt l’un tantôt l’autre , cela signifie simplement que c’est comme à la roulette , une fois blanc , une fois noir pour les mêmes circonstances car en fait il n’écoute pas à l’audience , il dort et …ensuite rend UN jugement au petit bonheur la chance”.
      Avez vous entendu parler de cette affaire ou un petit juge qui s’emmerdait tant à l’audience à été pris en “flag” de branlette ??? Et oui il faisait passer le temps avec un peu de bon temps sans écouter ce qui se passait , il pensais juste à son pénis comme tous les juge imbus de leur importance ne pense qu’à leur statut et leurs privilèges et ne souffre pas ce qu’ils appelle les “outrages à magistrat” qui sont leur parade .
      Si vous aviez assisté comme moi à une audience au Conseil d’Etat en commission des abus de droit pour un client , c’est encore pire .
      Vous avez là à faire à la crème des énarques condescendant qui ne vous laissent même pas parler . vous êtes interrompu en plein milieu d’un phrase ( preuve qu’ils n’écoutent pas)
      Ce que vous dites ne peut avoir aucun intérêt car eux seuls possèdent la connaissance et rien de ce que vous pourrez dire ne les fera changer d’avis
      C’est comme les socialos et les cocos :
      Quand vous parlez à ces gens là le 1er point est “nous sommes des gens biens , vertueux et nous ne pensons qu’au bien des gens et nous avons raison ” POSTULAT. A partir de là et seulement si on est d’accord , on peut discuter
      Pourquoi cette attitude ? C’est comme vous le dites ;EUX sont des ZIMPORTANTS et vous et moi de la merde .

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