Quand la violence nous tombe dessus

J’ai toujours pensé que bonheur et malheur sont les enfants du hasard sur lesquels nous n’avons pas de prise.

Tous ces philosophes à la petite semaine qui revendiquent la recette de l’accès au bonheur, qui prétendent connaître la solution pour repousser le malheur, me font doucement rigoler.

La vie de l’homme, du premier au dernier jour, est une longue douleur entrecoupée, pour les privilégiés, de quelques espaces de répit qui peuvent pour les optimistes passer pour le bonheur et pour les prétentieux pour la réussite.

Tout cela n’est qu’illusion.

En fait seule compte la situation dans laquelle nous sommes projetés. C’est ici que peut-être nous avons une infime part d’intervention personnelle possible.

Nous pouvons — pas toujours — décider de la direction à prendre. Une fois cela fait, les conséquences s’enchainent de façon quasi inexorable.

Cela vaut pour un homme ou pour un groupe d’hommes.

Pour imager mon propos :

J’ai raté l’embranchement scolaire. A mon époque cela n’avait aucune conséquence. L’Education Nationale n’avait pas mis encore le marché du travail en coupe réglée.  Un peu de bonne volonté, beaucoup de disponibilité et de travail, une intelligence moyenne suffisaient largement pour intégrer la cohorte de ceux qui pouvaient un peu respirer, qui croyaient pouvoir accéder ainsi au bonheur, à la réussite.

On pourrait dire que l’époque était alors libérale, si l’on imagine que ce mot désignerait le fait de faire librement ce que l’on pense pouvoir ou savoir faire.

Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais, je n’étais pas seul dans ce meilleur des mondes…

D’autres, pendant ce temps, observaient qu’il était possible de ne rien faire, qu’il suffisait pour cela de se prétendre serviteur de l’état, détenteur du bien et de la morale publics, ordonnateur de la solidarité.

Parallèlement ils s’étaient mis en tête l’idée que ne rien faire serait la clef du bonheur. Une stupidité collective hors du commun, que l’histoire du monde retiendra comme la plus invraisemblable folie de tous les temps.

C’est ainsi que la plus grande partie du monde auquel je suis rattaché s’est engagée dans la voie de l’inaction, donc de l’irresponsabilité.

Très vite les ressources vinrent à manquer. L’emprunt fut d’abord sollicité à outrance, puis aujourd’hui la fausse monnaie qui le remplace.

Voilà donc où nous en sommes.

Un groupe d’hommes transpercés par la souffrance naturelle de la vie, incapables de l’assumer, voire simplement de la comprendre, en rejetant la cause sur les autres.

Notre destin suit le cours des décisions prises, inexorablement.

Les conséquences individuelles

Ceux qui ont encore ou qui pourraient avoir trois francs six sous sont pillés.

C’est ainsi que, personnellement, j’ai vu arriver chez moi des escrocs voleurs patentés de l’Etat pour inventer des histoires à dormir debout, puis les faire entériner par une justice qui usurpe son nom, et me déposséder totalement de ce que j’avais gagné en simulant une tricherie fiscale de ma part.

Qu’importe. Que croient-ils obtenir ainsi ces imbéciles ? Ne voient-ils pas que les biens que je possède ou non n’ont aucune influence sur ma courte trajectoire d’homme ? Mais eux, qu’espèrent-ils en mentant et volant ainsi chaque jour qui passe, avec pour seul objectif de déposséder Pierre en prétendant enrichir Paul, pour au final n’aboutir à rien.

De qui croient-ils être les envoyés ou les représentants ?

Ils n’ont dans la tête qu’un minuscule poids chiche qui leur tient lieu de cerveau, ce n’est pas cela qui va leur permettre de gérer la déflagration qu’ils organisent laborieusement.

Les conséquences collectives

Partant du principe que les conséquences des directions prises s’imposent, il n’est pas douteux que le groupe auquel j’appartiens va dans le mur.

La misérable condition humaine n’a jamais permis de vivre sans travailler, uniquement en pillant les autres. L’inversion des valeurs qui a cours aujourd’hui, quelque soit le verbe utilisé pour la dissimuler, fait inexorablement son travail de destruction en profondeur.

La violence surgit de cette inversion, telle la lave nul ne sait ou le cratère va cracher, mais nous savons tous qu’il va cracher.

Nous ne sommes pas Charly ou Orlando, nous sommes Pompéi.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,38 sur 5 (8 avis)
Loading...

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

4 réflexions sur « Quand la violence nous tombe dessus »

  1. Bjr,
    ces parasites n’ont pas compris qu’en pillant la France et ses travailleurs, il ne restera plus que des pauvres et des assistés professionnels!

    Une fois que les pauvres seront encore plus écrasés d’impôts, taxes et de contributions sur tout et n’importe quoi, la guerre civile va se déclencher telle une avalanche gigantesque!

    Elle est là, elle à nos portes, elle rentre dans nos foyers, les parasites sont aveugles pour cause d’avidité fiscale!

    Ils ferment les yeux, ils en appelent aux forces de l’Ordre qui sont sur tous les fronts mais…c’est trop tard. Elle est en marche et malheureusement cela ne va être très joli!

    Je suis prêt à me défendre!

    @+

    1. Ca me parait logique que ça se termine par une violente révolution. Lorsque vous n’avez plus rien ( espoir, économies, emploi ) vous n’avez rien à perdre.
      Et la il y aura du monde inaptocrate aux lanternes !!!

  2. Bonjour à tous,
    Il n’y a que trois sortes d’individus sur terre: les carboniques, les phosphoriques, et les fluoriques.
    J’ai appris cela en 1997, après qu’un septième médecin m’ait dit: que je virais. Les six premiers ne me laissaient que huit mois à vivre.
    Résultat final: je suis toujours là, même après qu’un huitième contrôleur fiscale réclame de la tva sur les contrats de marins offshore de mon mari étranger, qui n’a jamais travaillé en France, ni pour la France.
    Il n’y a pas de hasard, je pense à vous et vous envoie toutes mes bonnes pensées.

  3. Bonsoir oui de toutes façons ça va cracher. Je revoyais un documentaire sur les
    Vacances en 1936 et 1937 tout a l heure premiers vacances ni vous ni moi n étions
    Encore la cependant certains français dans la simplicité vivaient heureux. J en ai
    Pleure a voir qu aujourd’hui avec tout ce que nous avons fait nous étions capables de construire avec ou sans l ecole mais aujourd hui convoitise structures étatiques
    Broient l individu. Ils ne pensent qu a régner sur les populations les piller du peu qu ils ont gagne la guerre n a pas suffi a leur permettre de réfléchir et de laisser
    A l homme sa liberté. L horreur pour vous le fisc pour moi les tribunaux de commerce mafieux des gens sans morale sans pitié aussi plus jeunes que nous qui
    S en prennent aux générations du passe qui ne seraient pas si nous n avions pas ét
    La avant eux. On parle de daesh ils sont pareil c est le valls qui donne des leçons
    De morale nous sommes français de souche j entame mon 8e siècle car je suis passionnés de genealogie et ce dont ces gens qui veulent me faire la morale c est
    Insupportable comme pour marion marechal. Bretonne celtique depuis des siècles
    En fait quand on est français depuis 1982 on est jaloux de ces français qui sont français depuis des siècles il faudrait en avoir honte ??!! C est pas beau ça c est
    Notre terre notre France et j en arrive a penser que notre patronyme nous trahit
    Quelque part comme pour les juifs d une certaine époque.??! C est grave ils veulent détruire la France pour construire un melting-pot a l américaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *