Qui peut m’empêcher de leur dire merde ?

Les jours passent et l’espace se rétrécit.

Inexorablement, je vais vers ma ruine, vers la vente aux enchères de tous mes biens, vers l’anéantissement de cinquante ans de travail, de prise de risque, de passion, d’intégrité, de sincérité sans compromis ni corruption d’aucune sorte.

Il a suffi de sept bureaucrates, bornés, prétentieux, obtus, imbus de leur pouvoir, nourris d’une propagande prônant la prédation de l’entrepreneur dogmatiquement haï, présumé coupable, pour tout détruire.

Alors que je n’ai plus rien, qu’après une vie intense qui a, objectivement, enrichi la collectivité, je suis précipité dans l’indigence, à la veille de ne plus pouvoir m’exprimer, me chauffer, me laver, me nourrir, me soigner, comment qui que ce soit pourrait m’empêcher de dire merde à ces connards.

Merde à Wolff, à Jourdes, à Jean Pierre, à Martino, à Giugleur, à Garcia, à Blazy et à tous les autres qui les ont approuvés, soutenus, dans leur tâche indigne pour lever un sur-impôt indu et mortel.

Je pense à leur hiérarchie, aux magistrats lâches, indifférents et fainéants, qui, sans jeter un œil sur mes dossiers, fidèles à l’esprit de corps, m’ont hypocritement condamné à verser des primes à ces bourreaux, que ceux-ci ont eu le culot d’empocher en saisissant mes comptes en banque, sans se soucier du tort immense qu’ils faisaient à moi et à ma famille.

Je pense aussi aux politiques et à leurs mensonges, à tous ces français qui approuvent ces meurtres économiques avec délectation.

Je suis atterré par ce carnage. Des milliers d’entrepreneurs vivent la même situation.

Pourtant, cette cohorte de cadavres économiques est invisible, dissimulée derrière une propagande primaire mais compatible avec la lâcheté de la majorité, qui la trouve préférable au constat de sa médiocrité, de son manque de courage et de sa cupidité.

Il me reste la possibilité de leur dire merde, je le fais ici.

Ruiné, je ne suis plus accessible à une condamnation financière.

Iront-ils jusqu’à prendre ma liberté, jusqu’à m’interner pour dissimuler leur forfaiture, sauver leurs apparences ?

Puis-je me satisfaire à l’idée qu’ils creusent leur tombe en agissant ainsi, qu’ils en mourront eux-mêmes, comme meurent tous les bourreaux ? Même pas.

Aussi douloureuse soit-elle, l’agonie du bourreau ne rend jamais justice à sa victime.

Alors, savoir que, ruinant ce pays, ils seront les premiers à en payer le prix ne m’apporte aucun soulagement. Au contraire, tant de connerie ajoute à ma souffrance.

Le contrôle fiscal, actuellement pratiqué sans respect pour les droits des contribuables, verra, demain, en son nom, bafouer les libertés fondamentales les plus essentielles.

Flicage et espionnage fiscal sont l’avenir de la France.

Les vingt millions de “flashés” sur la route ont une petite idée de ce qu’est la répression aveugle assise sur la bonne conscience populaire, et pourtant ce n’est que le millième de ce qui les attend fiscalement.

Ils n’ont plus de plaisir sur la route, ils n’auront plus de plaisir à vivre et à travailler.

Ils ont adoré les radars, ils adoreront les contrôles fiscaux modernisés.

Sauf s’ils rasent Bercy à l’aide de leur carte d’électeur, s’il se présente un jour un candidat libéral.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

4 réflexions sur « Qui peut m’empêcher de leur dire merde ? »

  1. Monsieur,
    Votre combat, au combien justifié, me révolte et m’émeut.

    Le libéral que je suis, amoureux de cet philosophie du droit qu’est le libéralisme (l’être humain a des droits qui préexistent la législation) vous souhaitent beaucoup de courage.

    Votre droiture et votre honnêteté sont des handicaps pour survivre face ce monstre froid qu’est l’état et aussi face à ces petits kapos que sont ces serviteurs zélés.
    Je n’ai pas tous les éléments pour estimer qu’elle aurait du être votre défense, mais il me semble que l’insolvabilité volontaire et le départ à l’étranger soient les seuls moyens face à cette mafia.

    Si vous passez à proximité de Lyon, faites moi signe car c’est toujours un moment de bonheur de boire un verre avec un honnête homme ou de partager un repas avec lui.

  2. Bsr,
    je hais à 200% ces agents fiscaux qui ne connaissent rien à nos métiers mais qui se la pètent gros seigneurs cherchant à nous écraser pour avoir leurs belles primes annuelles.
    Si mes yeux étaient des couteaux, ils iraient en enfer, le seul endroit où ils seraient bien!
    @+

  3. Les bourreaux semblent oublier une chose. En se comportant de façon aussi abjecte, en spoliant jusqu’à la mort sociale, ils fabriquent des loups solitaires. Des victimes ayant tout perdu, n’ayant gagné que de la haine. Une haine froide désirant vengeance.

    Or ces victimes sont justement des entrepreneurs. Qui mieux que des entrepreneurs peuvent concevoir un projet malgré des moyens limités ? Un projet dédié non à construire mais à se venger. Des milliers de loups solitaires, ayant la culture de l’efficacité, chacun dans son coin en silence, vont se préparer à frapper pour infliger un maximum de dégâts ciblés avec un maximum d’impunité.

    Ces bourreaux (RSI, fisc…) fabriquent la violence qui leur éclatera à la figure. Mais ils n’en ont pas conscience ni ne veulent le reconnaître.

  4. Ca me rappelle un film ..”les sept mercenaires”.
    il étaient sensés au début venus défendre un peuple assiège et spolié par un renégat de son état ( et non pas un état renégat) , puis ils ont pris le sens du vent se rendant compte qu’ils prenaient aussi les richesses des gens qu’ils côtoyaient …
    dans l’histoire … Ils ont pour la plupart laissés des plumes mais ont saisis le sens de la réalité de leur intervention et que l’intérêt de l’ensemble prenait le pas sur leur intérêt personnel ..
    mais ceci n’est qu’une histoire et la triste réalité est comme dans la nature!!
    le petit est mangé par le moyens que le gros avale goulument !

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