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A propos Patrick De Casanove

Né en 1959, marié, père de 4 enfants, le docteur Patrick de Casanove, diplômé en 1985, exerce comme généraliste dans la ville d'Ondres. Il en a été le Maire de 1995 à 2001 Il écrit des articles pour le journal suisse "Le Temps" et pour diverses organisations libérales. Il est président du Cercle Frédéric Bastiat. Il est l’auteur de Sécu comment faire mieux. Livre facile à lire qui va bien au-delà de la Sécu. Après un bref rappel historique sur la création de la Sécu et ses problèmes récurrents il rappelle qu’elle est la clé de voûte et l’alibi du système de spoliation légale que constitue l’État providence. Il démontre que c’est l’État providence qui en détruisant la responsabilité individuelle est responsable de la situation dramatique de notre pays. Il prouve que dans la vie en société le libre choix est supérieur à la contrainte. C’est vrai dans le domaine économique comme dans celui de la protection sociale, en particulier de la santé et de l’assistance à autrui. Pour sortir la France de la crise économique et de confiance qu’elle traverse il propose des solutions nouvelles inspirées de la pensée de Frédéric Bastiat. Solutions qui tiennent en peu de mots : mettre fin à la spoliation légale. "Sécu comment faire mieux" Éditions Tatamis http://www.tatamis.fr/virtuelle.php/id/111213 ou http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=s%C3%A9cu%20comment%20faire%20mieux

De toujours plus d’État à moins d’État.

 

De toujours plus d’État à moins d’État.

Il n’y a pas de différence de fond entre la social démocratie, l’État providence dans lequel nous vivons, et le totalitarisme. Pour Ayn Rand « La différence entre un État providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Pour les libéraux c’est la place où se trouve le curseur de la spoliation légale. Elle peut être plus ou moins partielle, ou plus ou moins totale. Dans l’État providence le totalitarisme est encore mou. Malheureusement, pour les partis politiques, l’enjeu des élections n’est pas la fin de la spoliation légale. Il est de la répartir différemment pour que eux, et leurs électeurs, en tirent profit, ou en soient moins victimes.

Écoutons les politiciens, les médias mainstream, et leurs relais. Ils parlent de « république », de « valeurs républicaines ». Ils utilisent ce mot à la place de « démocratie ». Or ils ont un sens différent. La démocratie, dit le Larousse, est un « Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. (…) Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd’hui « libérale ». »

Aujourd’hui, les libertés publiques n’étant plus respectées nous ne sommes plus en démocratie, et encore moins dans un système libéral. D’où l’intérêt de masquer cela, et de parler de « république ».

Les Français devraient se souvenir que la « République », trahissant les idéaux de 1789, (liberté, égalité, fraternité), a planifié, exécuté, applaudi, puis camouflé le génocide vendéen, inventé la « chair à canon » avec la levée en masse, porté la guerre dans toute l’Europe, mis en place « La Terreur ». Excusez du peu.

Les politiciens veulent sauver la planète, sauver le système de santé, de retraite… surtout sauver leur pouvoir. L’Humain est absent l’Homme est le sacrifié de ces politiques. C’est le système qui les intéresse. Eux ont intérêt à toujours plus d’État. Ce n’est pas un hasard si leur adversaire commun est le libéralisme.

Pour toujours plus d’État il faut quatre facteurs :

– La peur, l’effroi c’est encore mieux, (COVID, urgence climatique)

– La propagande étatique, massive, sans contestation, ni voix dissonante forte. Il est néanmoins nécessaire d’en tolérer un minimum pour préserver la fiction du « débat démocratique »

– Les citoyens dépendants pour leur subsistance, leurs soins, leur retraite, leur logement, leurs déplacements…

– La disparition délibérée de la culture générale pour que les gens ne disposent pas des outils nécessaires à une analyse personnelle de la situation. Ils doivent s’en remettre à des individus, politiciens ou autres, pas plus cultivés, qui légalement pensent et décident pour eux.

Le résultat est à la hauteur des espérances. Il n’y a pas plus efficace en matière d’installation du totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux mêmes leur oppression.

Les Français réclament plus d’État.

L’État ne ferait que répondre à cette demande. C’est un sophisme. L’État veut que les Français se tournent vers lui. Il ne leur laisse pas d’autre choix. L’étatisme est une drogue dont la consommation leur est imposée. Aujourd’hui il existe : accoutumance, addiction et assuétude à l’État :

Le Français le supportent de mieux en mieux (pas de révolte contre lui). Ils le recherchent et ne peuvent s’empêcher de demander son intervention dans de multiples domaines, et sur n’importe quel sujet. Malgré les conséquences néfastes qu’ils vivent tous les jours, ils réclament de plus en plus d’interventions, de plus en plus fréquentes, de plus en plus souvent, dans des secteurs de plus en plus petits et privés. Ils sont angoissés à l’idée de faire une croix sur la prétendue « protection » de l’État, et d’être livrés au privé. La censure de tout débat induit un formatage de la population pour ne pas identifier les causes véritables du désastre, pour suivre les directives étatiques et pour réclamer plus d’étatisme.

Il n’y a pas de plus grande victoire pour le totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux-mêmes leur soumission.

Gangue administrative

Dans les faits, il interdit ou soumet à autorisation toute initiative individuelle économique. Il les enferme dans un carcan de loi, de décrets, de monopoles d’État. Qui dit monopole d’État dit « obligation d’entrer ». Essayez de « sortir de la sécu » ; ou de travailler librement, vous ne pouvez pas ! Il y a 72 codes en France soient environ 10500 lois, 127000 décrets et plus de 400000 normes. À cause de cela, tout dépend de l’État et tout est politique.

Les choix qui échappent aux administrations sont rares. Quand l’État n’impose pas d’autorisation, il cherche quand même à influencer en culpabilisant, par exemple en incitant à un comportement « écoresponsable ».

Confiscation de la plus grande partie des revenus.

En 2021 l’iFRAP dénombrait 483 taxes, impôts, contributions et cotisations en France.

En 2022, les prélèvements obligatoires représentent 45,4 % du produit intérieur brut (PIB), les dépenses publiques représentent 58,3 % du produit intérieur brut (PIB). Pour information le PIB 2022 se monte à 2639 milliards d’euros.  Cela prive les gens des moyens d’agir par eux mêmes et de choisir librement, sous leur responsabilité.

 

Déresponsabilisation de la population

La France connaît une crise sociale et économique d’une grande gravité. Ces problèmes ne vont que s’accentuant parce que la société française est une société socialiste, au sens Bastiat de « spoliation légale », puisque la loi y est pervertie. « Elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir. » La Loi (1848) C’est une société de pénuries, de rationnement, de coercition, donc de conflits. Elle contient les germes de la guerre civile. (Nous avons la guerre étrangère)

La conséquence de la spoliation légale est le déplacement de la responsabilité. La déresponsabilisation entraîne l’étatisme, et en nourrit la demande.

« Le déplacement de la responsabilité a faussé l’opinion populaire. Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État, ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. Il le renverse et le remplace par un autre, auquel il ne dit pas: Faites moins, mais: Faites plus; et c’est ainsi que l’abîme se creuse et se creuse encore. » Harmonies économiques, chapitre XVII, Services privés, service public (1850)

La population réclame de l’État des secours face à la misère qui croît : inflation, difficultés à se nourrir, à se chauffer, à se déplacer, à se loger etc. Or c’est la politique menée par l’État depuis des décennies, aggravée récemment par la gestion politique de la COVID, (l’enfermement de toute la population, « quoi qu’il en coûte », sa vaccination comme du bétail), et les mesures face à la dite « urgence climatique », qui est la cause de ces drames. Sans oublier les sanctions contre les Français pour, paraît-il, punir les Russes.

Or pour sortir du cercle vicieux du déclin, de la misère et de la violence les Français devraient réclamer moins d’État. Rares sont ceux qui le font. Bastiat explique :

« L’État (…) se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice » Harmonies économiques, chapitre XIV, Des salaires. (1850)

Avec le temps, les Français ont oublié qu’il existait d’autres systèmes de gouvernement que l’étatisme. La plupart d’entre eux ont l’habitude d’associer l’amélioration de leur situation depuis la Libération, non pas à leurs efforts, à leurs initiatives, à leur travail, à leur courage, mais à l’aide et au soutien de l’État et au « modèle social français ». Il n’est pas possible de pas en tenir compte.

Pour réformer la France dans ce contexte, il y aura besoin d’un énorme effort d’adhésion de toutes les forces vives de la nation. Personne n’accomplira ce changement de paradigme à la place des Français, ni contre eux.

Il faut donc passer d’une société de défiance et de contraintes à une société de confiance et de libre choix. Une fois le virage pris, les Français verront rapidement que la mise en œuvre des idéaux que défendent les libéraux : la véritable démocratie, l’économie de marché, une fiscalité simple, un État fort qui apporte la sécurité des biens et des personnes, portent leurs fruits. Ces fruits sont que les gens vivent mieux et en sécurité dans une société apaisée. Harmonieuse dirait Bastiat.

Pour retrouver l’espoir, pour découvrir le libéralisme rendez-vous au 12ème Weekend de la Liberté.

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Au commencement les droits naturels

Au commencement les droits naturels.

« Liberté économique, liberté politique » est le thème choisi pour le 12ème Weekend de la Liberté. Ce thème s’imposait au vu de la dégradation progressive des libertés dans notre pays.

Il est impératif d’interrompre cette spirale infernale.

La base de l’harmonie sociale ce sont les Droits naturels.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La loi (1848).

Oublier que les droits naturels sont consubstantiels de l’Homme chosifie les personnes. C’est ce qui se passe. Le politicien considère les personnes comme des rouages interchangeables de la mécanique sociale, dont seul il possède une vision d’ensemble, éclairée, pertinente et…le mode d’emploi. À défaut de rouage interchangeable il les considère comme du bétail, dont il est le gardien. En foi de quoi il empêche les gens d’accomplir leur projet de vie en y substituant le sien. C’est à dire en leur imposant ce qu’il a décidé être bien pour eux. Cela ne peut se faire que par la contrainte.

Le mauvais départ dont nous subissons encore les conséquences eut lieu en 1945 quand les étatistes, Gaullistes et communisme, s’emparèrent du pouvoir en France et mirent le pays sur la voie du collectivisme totalitaire en tournant le dos aux droits naturels individuels universels. La prospérité des « trente glorieuses » fit que cela passa inaperçu.

La situation s’est dégradée lors du choc pétrolier de 1973. Les politiciens ne saisirent pas l’opportunité d’une remise à plat du système. Tous ceux qui se sont succédé en France depuis 1974, ont continué à sacrifier les droits naturels individuels universels. Ce faisant ils ont poursuivi, avec ténacité, la destruction du pays.

Pompidou, décédé en 1974, aura été le dernier politicien à ne pas vouloir « emmerder les Français ». « C’était en 1966. Pompidou était Premier Ministre. Un soir, un de ses collaborateurs lui présente, comme d’habitude, une pile de décrets à signer. Pompidou s’écrie : ” Mais arrêtez donc d’emmerder les français : Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux. » anecdote citée par Thierry Desjardin dans son livre « Arrêtez d’emmerder les Français ». Comme quoi il n’y a pas que Bastiat et les libéraux qui le réclament.

Tout le contraire de Macron : « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » Cette fois il s’agissait des non-vaccinés, mais de nombreuses catégories sociales ont été victimes de « L’emmerdeur ».

1974 est la dernière année où le budget français à été équilibré.

Les politiciens sont adeptes de la spoliation légale.

Il est peu probable que les personnes qui ont plongé la France dans la situation dramatique qui est la sienne puissent l’en sortir.

Il ne faut pas se faire d’illusion sur les partis qui n’ont jamais gouverné. Leur politique n’est différente de celle des partis qui ont gouverné, ou qui gouvernent, que par la position du curseur de la « spoliation légale ». La vérité est qu’aucun parti ne la remet en cause. Tous sont étatistes, « socialistes » dirait Bastiat.

Il est illusoire d’attendre des effets différents, de mesures identiques ou de la même veine, que celles qui ont été prises depuis plusieurs dizaines d’années, et qui ont conduit le pays dans le triste état que nous lui connaissons aujourd’hui.

Le seul effet véritable de ces politiques de « spoliation légale » est que la France se tiers-mondise et la misère s’y étend fort logiquement. Dans les années 60 la différence était faite entre les pays « industrialisés » riches, et les pays de « tiers monde » pauvres. Aujourd’hui la France n’est plus un pays industrialisé. La France n’est même plus un pays prospère.

La pénurie et la disette sont partout. Pénurie dans le système de santé, pénurie de logements, des enfants dorment désormais dans la rue en France, pénurie de travail, pénurie de ressources énergétiques, pénurie d’industries, pénuries de ressources agricoles, pénuries de ressources financières pour les gens (Perte de pouvoir d’achat) et le pays. La liste n’est hélas pas exhaustive.

Bastiat écrit dans Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850) « L’homme a d’autant plus de chances de prospérer qu’il est dans un milieu plus prospère. » Ce qui veut dire que moins le milieu est prospère, plus la misère croît. C’est ce à quoi nous assistons. À partir de là il est clair qu’il ne peut exister de décroissance sans accroissement de la misère. Bastiat ajoute «  Le bien de chacun favorise le bien de tous, comme le bien de tous favorise le bien de chacun » ce qui s’oppose à « Ce qu’un gagne, un autre le perd » sentence chère aux spoliateurs légaux. Pour eux, l’économie serait donc un jeu à somme nulle. La taille du gâteau n’augmenterait pas, il faudrait donc en réduire arbitrairement les parts par la coercition étatique. Au final les parts, de plus en plus petites, seront insuffisantes. C’est ce qui se passe aujourd’hui où les classes moyennes se paupérisent, et où les classes pauvres crèvent la faim. Sans vergogne et dans leur logique, certains étatistes proposent décroissance et dépopulation, pour que les parts des survivants soient un peu moins petites.

Pour Bastiat tout ceci ne tient pas la route. Il écrit :« La vraie puissance de l’échange. Ce n’est pas (…) qu’il implique deux gains, parce que chacune des parties contractantes estime plus ce qu’elle reçoit que ce qu’elle donne. Ce n’est pas non plus que chacune d’elle cède du superflu pour acquérir du nécessaire. C’est tout simplement que, lorsqu’un homme dit à un autre: « Ne fait que ceci, je ne ferai que cela, et nous partagerons, » il y a meilleur emploi du travail, des facultés, des agents naturels, des capitaux, et, par conséquent, il y a plus à partager. » L’Homme est créateur. La taille du gâteau augmente sans cesse, les parts sont de plus en plus grandes, pour le bien de tous. Il suffit de constater quelles sont nos conditions de vies, et de les comparer à celles de nos parents, grand-parents, ou ascendants plus lointains.

La spoliation légale consomme une quantité phénoménale d’énergies et de ressources (matérielles et humaines). C’est du mal investissement. (Gaspillage) « D’un autre côté, une somme vraiment incalculable de forces intellectuelles se perd à la poursuite d’organisations sociales factices. Prendre aux uns pour donner aux autres, violer la liberté et la propriété, c’est un but fort simple; mais les procédés peuvent varier à l’infini. De là ces multitudes de systèmes qui jettent l’effroi dans toutes les classes de travailleurs, puisque, par la nature même de leur but, ils menacent tous les intérêts. » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

La spoliation légale engendre le cercle vicieux de la misère et du totalitarisme.

Totalitaires par essence

Les politiciens adeptes de la spoliation légale ne proposent aux Français que les mêmes solutions : réglementer et taxer, acheter des voix et favoriser le capitalisme de connivence.

Si leur politique ne marche pas ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est qu’elle ne va pas assez loin dans l’étatisme. Par conséquent, l’État se mêle de plus en plus de tout, au détriment de la vie privée des gens. Ce système est donc totalitaire par essence. Lisons Bastiat « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. Extension du pouvoir, cela signifie usurpation de quelque mode d’activité privée, transgression de la limite que je posais tout à l’heure entre ce qui est et ce qui n’est pas son attribution essentielle. » Profession de foi électorale 1846.

Mettre fin à la spoliation légale

 

En vérité la seule « initiative de grande ampleur » qui vaille, c’est d’appliquer un programme politique largement inspiré de la philosophie de Frédéric Bastiat. C’est la seule initiative à vouloir changer de paradigme en France. C’est la seule à vouloir mettre fin à la « spoliation légale. » Bastiat écrit :

« Je ne l’emploierai qu’aux choses dans lesquelles l’intervention de la Force soit permise; or, il n’en est qu’une seule, c’est la Justice. Je forcerai chacun à rester dans la limite de ses droits. Que chacun de vous travaille en liberté le jour et dorme en paix la nuit. Je prends à ma charge la sécurité des personnes et des propriétés: c’est ma mission, je la remplirai, — mais je n’en accepte pas d’autre.

Faut-il reconnaître à chacun sa propriété et sa liberté, son droit de travailler et d’échanger sous sa responsabilité, soit qu’elle châtie, soit qu’elle récompense, et ne faire intervenir la Loi, qui est la Force, que pour la protection de ces droits? — Ou bien, peut-on espérer arriver à une plus grande somme de bonheur social en violant la propriété et la liberté, en réglementant le travail, troublant l’échange et déplaçant les responsabilités?

En d’autres termes:

La loi doit-elle faire prévaloir la Justice rigoureuse, ou être l’instrument de la Spoliation organisée avec plus ou moins d’intelligence? » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

Pourquoi ça bloque

« Entre les hommes qui se disputent les portefeuilles, quelque acharnée que soit la lutte, il y a toujours un pacte tacite, en vertu duquel le vaste appareil gouvernemental doit être laissé intact. « Renversez-moi si vous le pouvez, dit le ministre, je vous renverserai à votre tour ; seulement, ayons soin que l’enjeu reste sur le bureau, sous forme d’un budget de quinze cents millions. (…)

Messieurs, disputez-vous le pouvoir, je ne cherche qu’à le contenir ; disputez-vous la manipulation du budget, je n’aspire qu’à le diminuer ; » ah ! soyez sûr que ces furieux athlètes, si acharnés en apparence, sauront fort bien s’entendre pour étouffer la voix du mandataire fidèle. Ils le traiteront d’utopiste, de théoricien, de réformateur dangereux, d’homme à idée fixe, sans valeur pratique ; ils l’accableront de leur mépris ; ils tourneront contre lui la presse vénale. Mais si les contribuables l’abandonnent, tôt ou tard ils apprendront qu’ils se sont abandonnés eux-mêmes. » Profession de foi électorale 1846.

C’est pour cela que les partis au pouvoir, ou qui aspirent à y parvenir, sont tous unis contre un adversaire commun : le libéralisme. Le libéralisme est le seul qui ne veuille pas prendre le pourvoir aux gens pour l’exercer à leur place, mais rendre le pouvoir aux gens.

C’est aussi pour ça les politiciens actuels se contentent de déplacer plus ou moins le marqueur de la spoliation légale sans la remettre en cause, parce qu’elle les sert.

C’est enfin pourquoi la liberté économique, la liberté politique, la liberté d’expression ne sont pas prêtes de revenir en France. Aucun politicien ne le veut. Tous s’accommodent du système espérant en tirer profit un jour.

Pour comprendre la liberté, ne plus en avoir peur, et travailler au retour en France de la liberté économique, de la liberté politique, de la liberté d’expression, venez assister au 12ème Weekend de la Liberté.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste. », Victor Hugo.

 

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Weekend de la Liberté : comme un phare dans la nuit.

Comme un phare dans la nuit


Liberté économique, liberté politique


Weekend de la liberté du 10 au 12 novembre 2023, hôtel Sourcéo, Saint-Paul-Lès-Dax


« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » Frédéric Bastiat, L’État (1848)

 
Le Weekend de la Liberté
 

En 2022 le Cercle Frédéric Bastiat organisait son 11ème Weekend de la Liberté. Le thème était «  Rendez-nous la Liberté ». Malheureusement, en ce qui concerne nos libertés, liberté économique, liberté politique, liberté d’expression, liberté de déplacement, etc…en un an les choses sont allées de mal en pis.
Dès lors l’utilité d’un nouveau Weekend de la liberté s’imposait comme un phare dans la dans la nuit. Son thème « Liberté économique, liberté politique » allait de lui même.
Le 12ème Weekend de la liberté se déroulera du vendredi 10 novembre au déjeuner au dimanche 12 novembre au déjeuner à l’hôtel Sourcéo de Saint Paul les Dax.
 
Un lieu de culture, de découverte,

Son thème est suffisamment ouvert pour permettre aborder des sujets très différents.
Toute personne curieuse, qui souhaite sortir du prêt à penser dont on nous rebat les oreilles quotidiennement, trouvera son bonheur lors du Weekend de la liberté. Elle pourra sortir de la pensée unique, des doxas, en écoutant des orateurs qui raisonnent différemment du politiquement correct.
Seront traités : l’économie, l’industrie, l’entreprise, le profit, le libre échange, le commerce. la démocratie, la politique, la monnaie, le bitcoin, l’enseignement, la protection sociale, l’internet, la liberté, le libéralisme, la France.
Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence. De les éclairer sur la manière dont les difficultés peuvent être résolues, les défis relevés. De leur faire connaître des arguments et des faits souvent ignorés du grand public.

Tout n’a pas été essayé et les solutions existent, ailleurs que dans réglementer encore et encore, contraindre encore et encore, taxer encore et encore.

Les conférenciers invités par le Cercle sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer.
Cette année venez écouter : Finn Andreen, Kevin Brooks, Patrick de Casanove, Jean-Philippe Delsol, Renaud Fillieule, Stéphane Geyres, Vincent Ginocchio, Claude Goudron, Lisa Kamen-Hirsig. Olivier Méresse, Serge Schweitzer, Damien Theillier,
 
Le temps de la réflexion

À l’heure de l’intelligence artificielle, de ChatGPT, qui sont comme la « langue » d’Esope, le Cercle Frédéric Bastiat s’appuie sur de véritables réflexions, et recherches, « fruits du travail des Hommes .
Dans un monde qui va très vite, où les gens « zappent , où ce qui compte est de « faire le buzz », le Weekend de la liberté offre le temps de la réflexion. Les conférences durent 45 minutes, tout comme le débat qui suit. Ainsi chacun, conférencier comme public, a le temps de développer ses arguments, sa pensée et d’approfondir ses connaissances. Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse.
Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole pour présenter leur ouvrage, ou association. Il n’y a pas de supplément à payer. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.
 
Un havre de paix

Chacun peut le constater, chaque jour la liberté d’expression est battue en brèche. Les débats n’existent plus. Ils sont remplacés par des insultes ad hominem, par des sentences d’exclusion qui se veulent définitives.
Face à cette violence, le Weekend de la Liberté est un havre de paix. C’est un espace d’échanges. C’est un lieu de discussions apaisées où chacun respecte l’opinion de l’autre et le laisse parler. Lors d’un Weekend de la liberté tous les courants de pensée, peuvent s’exprimer. Il n’y a pas d’anathèmes, pas excommunication, pas de fatwas, pas d’injures mais un vrai débat de fond, argument contre argument. Si l’émotionnel n’est jamais absent, il n’envahit pas le dialogue qui reste rationnel. Il n’obscurcit pas le jugement.
Les événements en « présentiel » se font rares. Or dans la société humaine, le contact direct entre les personnes est un ciment. Sans rencontre, sans échange direct il n’y a plus d’Humanité. C’est pourquoi, à l’heure des visioconférences et des téléconsultations, le Cercle Frédéric Bastiat privilégie ces face à face, sans masques.
Les conférenciers ont des forces et des faiblesses, la rencontre d’un intervenant avec son public est irremplaçable. Rien ne vaut la chaleur humaine.
Cet événement permet de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun, d’un « bien commun », et de la possibilité d’unir les forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.
L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !
 

Indépendant

Le Cercle Frédéric Bastiat ne soutient aucun candidat, ni aucun parti politique. Ce n’est pas difficile aucun n’est libéral. Mais il n’est pas apolitique, ces idées sont politiques parce qu’en France où l’État se mêle de tout, tout est politique. Il est indépendant et libre. Les idées de Frédéric Bastiat, et ses préconisations, sont subversives dans le contexte actuel de soumission à des dogmes Ces idées et préconisations sont libres de droits, et peuvent être reprises par n’importe quel parti politique, qui aimerait suffisamment la France pour vouloir la sortir de la spirale infernale de la déchéance économique, politique et sociale.
L’essentiel peut se résumer ainsi : Libre choix, libre échange, responsabilité personnelle, État limité à ses fonctions régaliennes, sécurité et justice au service de la défense des Droits naturels « Personnalité, Liberté, Propriété ».
Soucieux de sa liberté et de son indépendance la Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention publique. Il vit de ses adhésions et dons. Ce qui augmente le niveau d’exigence. Pour durer le Cercle doit être performant et fiable.
Il existe depuis trente ans. Il possède le calme des vieilles troupes et leur assurance tranquille dans un monde qui se déglingue et qui a perdu ses repaires.

 

 

Programme WEL12
 
Du vendredi 10 novembre 2023 à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h30
Hôtel Sourcéo à Saint-Paul-Lès-Dax
 
« Liberté économique, liberté politique »
 
Avec le concours de :
(Par ordre alphabétique)
 
L’ALEPS, Contrepoints, l’Institut Coppet, l’IREF,
 
 
Vendredi 10 novembre :

12h Déjeuner

13h30 Conférence : « Pourquoi la fausse monnaie des banques centrales nous rend esclaves  » par Damien Theillier
15h pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Monnaie saine et production d’énergie.  » par Vincent Ginocchio
17h30 Pause, Foire au Livre
18h Conférence : « Libre-arbitre et bien commun » par .Jean-Philippe Delsol.

19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat « Découper la liberté c’est la perdre  » par Stéphane Geyres.
 
Samedi 11 novembre :
 
9h Conférence : « Libéralisme, pourquoi tant de haine » par Serge Schweitzer.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « La liberté politique, parmi tant de définitions de liberté. » par Finn Andreen

12h30 Pause café, Foire au Livre
13h Déjeuner

14h Conférence : « La liberté économique, condition de la liberté éducative » par Lisa Kamen-Hirsig …
15h30 Pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes » par Olivier Méresse.
17h30 Communication « Le point de vue de l’entreprise » par Claude Goudron.

18h Pause café, Foire au Livre
19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique… » par Kevin Brookes
 
 
 
Dimanche 12 novembre : WEL11
 
9h Conférence : « Théorie et justification du profit dans un régime de liberté économique. » par Renaud Fillieule.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « Liberté politique, liberté économique, un désastre français » par Patrick de Casanove, Président du Cercle Frédéric Bastiat.

12h30 Déjeuner final
 

À la manœuvre :

Organisateur : Cercle Frédéric Bastiat
Modérateurs : Patrick de Casanove, Damien Theillier
Vidéo : LG Stratégie
Réseaux sociaux, web : Marc Lassort, LG Stratégie


L’hébergement est laissé au libre choix de chacun:

Ceux qui veulent réserver une chambre à l’hôtel Sourcéo (chambre single avec petit-déjeuner 70 euros, chambre double avec petit-déjeuner 90 euros) doivent s’adresser exclusivement à M. Pascal Manzocco par mail ou par téléphone : 05 58 90 66 99

Inscrivez-vous nombreux, n’hésitez pas à faire un don, pour que la lumière de la liberté ne s’éteigne pas.


Quelques citations de Frédéric Bastiat :
Pour illustrer cette présentation.
« L’échange est un droit naturel comme la Propriété. Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit, doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet de ses désirs. Le priver de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, et uniquement pour satisfaire la convenance d’un autre citoyen, c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de justice. » Association pour la liberté des échanges (1846)
 
« Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1848)
 
« Si les socialistes veulent dire que, pour des circonstances extraordinaires, pour des cas urgents, l’État doit préparer quelques ressources, secourir certaines infortunes, ménager certaines transitions, mon Dieu, nous serons d’accord; cela s’est fait; nous désirons que cela se fasse mieux. Il est cependant un point, dans cette voie, qu’il ne faut pas dépasser; c’est celui où la prévoyance gouvernementale viendrait anéantir la prévoyance individuelle en s’y substituant. Il est de toute évidence que la charité organisée ferait, en ce cas, beaucoup plus de mal permanent que de bien passager. » Justice et fraternité (1848)
 
« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)
 
« Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » La Loi (1850)


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Liberté de soins et prospérité économique

Rendez-nous la Liberté de soins.

Liberté de soins et prospérité économique

 

Conférence du Dr Patrick de Casanove lors du 11ème Weekend de la liberté “Rendez-nous la liberté!”.

 

Les Droits Naturels Individuels Universels, Liberté, Propriété, Personnalité, appartiennent aux individus, pas à l’État. Il ne peut pas nous donner quelque chose qui ne lui appartient pas. Il ne peut que nous rendre ce qu’il nous a confisqué.

Liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La fin ne justifie pas les moyens.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté.

La liberté rempart contre le chaos et l’arbitraire

La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

La liberté consiste à jouir de ses droits naturels pour mener à bien son projet de vie, tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

La Liberté c’est être propriétaire de soi. (Pascal Salin) Cette définition synthétise la fusion des droits naturels Liberté, Propriété, Personnalité. C’est aussi faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. (Henri Lepage)

La santé

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Constitution de l’OMS.

La liberté de soins détruite.

Le fait générateur

En 1945 la Sécurité sociale a été crée à partir d’un programme du Conseil National de la Résistance « Les jours heureux », pour protéger les gens contre tous les risques sociaux. Le versant santé devait garantir que personne ne renoncerait à des soins pour des questions d’argent.

Le secteur sanitaire et social était soustrait au marché. Il devenait un monopole d’État. Tous les problèmes depuis cette date sont liés à l’étatisme et non pas au marché.

Régenter la vie des gens

Avoir accepté que l’État régente la santé revenait à l’autoriser à régenter jusqu’au plus intime de la vie des gens. Cela revenait à légitimer le contrôle de la vie des individus parce que la vie de chacun à des conséquences sur la collectivité par les dépenses qu’elle induit. Qui paie commande. La collectivité avait trouvé une justification pour intervenir. La vie privée disparaissait, tout devenait politique.

Contrôler les populations

En 1945, l’État accapare le secteur sanitaire et social parce que c’est un moyen puissant et complet pour contrôler les populations. Le confinement et le QR code ont constitué une apothéose. Confisquer le secteur sanitaire et social permet d’utiliser la peur. Peur de ne pas être soigné, d’être abandonné. Cela permet à l’État de justifier son utilité comme seul « protecteur » des populations contre les aléas de la vie.

Déresponsabiliser les personnes

Les individus sont considérés comme des irresponsables, incapables de prendre en charge leur santé. Cette infantilisation rejette les personnes apeurées dans les bras de maman Sécu, et de papa État. Or dans l’imaginaire infantile papa et maman ne peuvent pas vouloir de mal à leur progéniture. Quoi qu’ils décident c’est pour son bien.

Cela s’est vu lors des COVID. Beaucoup de Français ne pouvaient concevoir que l’État menait une politique délibérément malveillante à leur égard.

Les COVID

Totalitarisme

L’énorme épreuve que le gouvernement a imposé aux Français dans le domaine du soin ces deux dernières années est sa gestion catastrophiques des COVID. Nous avons vécu quelque chose de terrible qui était impensable auparavant. Les Français l’ont subi avec très peu de résistance.

Nous vivons depuis deux ans le gouvernement par la peur et un comité secret : la coercition sociale, l’enfermement de toute une population, la chosification de l’être humain, la manipulation des foules, la croyance, l’idéologie et le scientisme remplaçant la science, les traitements interdits, les pratiques médicales contrôlées, la vaccination de masse comme du bétail, la censure des débats, la fin de la liberté d’expression, la mise à l’arrêt de toute l’économie pour des raisons politiques, les sanctions économiques prises par le gouvernement contre sa propre population.

L’Union Européenne n’est pas en reste en matière de coercition. Avec la gestion Européenne des COVID où l’Europe s’est comportée en Autorité Centrale dirigiste alors que ce n’est pas dans son domaine de compétence. (Vaccination obligatoire, passe sanitaire, passe vaccinal, coercition etc…) L’Europe a détruit des libertés. Ce n’est pas fini l’UE nous prépare un hiver totalitaire entre les COVID (vaccination de masse, vaccination des enfants, retour du passe sanitaire, lutte contre la « désinformation » etc …) et les sanctions économiques.

La logique de 1945

Cette gestion politique des COVID est l’aboutissement logique du système fondé en 1945.

La liberté de soins était régulièrement rognée. Avec la gestion politique des COVID ce qui a changé c’est la brutalité et l’accélération de la destruction de cette liberté.

Au début l’État se mêlait peu de médecine. Puis pour des raisons d’économies il est de plus en plus intervenu, jusqu’à se mêler des prescriptions et stratégies thérapeutiques. Au final, l’Autorité centrale a décidé de se substituer aux médecins, de gérer l’épidémie, d’en exclure les médecins de première ligne. Ce fut patent lors de la première épidémie. Plus discret lors des autres, mais tout aussi réel.

Cela donne raison à Bastiat pour qui « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir ». Profession de foi électorale de 1846 et à Hayek dans La route de la servitude, pour qui l’État a une dynamique expansionniste intrinsèque, à cause de laquelle il ne peut ni s’arrêter, ni revenir en arrière. Cela s’achève avec la planification totale, et pour finir, l’État se substitue directement aux acteurs économiques, ici les médecins.

La trahison des idéaux de la Sécu

L’État s’est permis d’interdire à la population d’accéder à un soin existant. Lors de la première épidémie de COVID il fut interdit d’aller consulter son médecin, mais demandé d’appeler le 15 à l’apparition d’essoufflement. Trop tard. Les traitements précoces et sans danger, tels que l’hydroxychloroquine furent, interdits un moment, puis systématiquement dénigrés avec un acharnement aussi féroce qu’injustifié, à seule fin que les médecins ne les utilisent pas,que l’épidémie soit présentée comme grave et sans traitement, pour que le prétendu vaccin puisse être présenté comme la seule solution et puisse bénéficier d’une AMM conditionnelle.

Un passe sanitaire était nécessaire pour accéder aux soins hospitaliers non urgents.

Les professionnels non vaccinés ont été suspendus par une loi scélérate spécifique. Ils ont été privés de tout revenu. Cela va à l’encontre des objectifs qui ont prévalu à la création de la Sécu, qui étaient de permettre à tout le monde d’être soigné sans condition, mais aussi de garantir « à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes » C’est l’État lui même qui prive ses citoyens de moyens de subsistance.

Soigner ne fait pas partie de la stratégie gouvernementale.

« Tester, alerter, protéger : comprendre la stratégie pour stopper l’épidémie

La stratégie pour limiter la propagation du virus s’appuie sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests et l’isolement des malades ainsi que des personnes ayant été en contact avec eux. Les médecins et l’Assurance Maladie sont en première ligne pour assurer ce repérage. »

Il saute immédiatement aux yeux que « soigner » ne fait pas partie de la stratégie. C’est très significatif. La liberté de soins a été annihilée. Tout bon sens disparaît. (Si l’on est malade on va se faire soigner). Il est faux de dire que l’on ne savait rien. Le gouvernement n’a pas tenu compte de toutes les connaissances acquises pendants des siècles. (Pasteur, Koch, Semmelweis et d’autres)

Nous n’oublierons pas l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences, Sanitaires, l’EPRUS créé en 2007 et dissous en 2016.

Cela révèle que le fait que les gens soient soignés n’est pas son problème, qu’ils soient bien soignés encore moins. Le coût (vies humaines, mal investissent, gaspillages, faillites) a peu d’importance. C’est le « quoi qu’il en coûte ». Ce qu’il défend c’est son intérêt.

 

La liberté de soins comprend plusieurs éléments.

La liberté de recourir à un soin

C’est pour le malade la liberté de recourir à un soin existant, sans contrainte autre que de consulter un professionnel compétent.

La liberté de proposer un soin

C’est pour le professionnel de santé compétent, la liberté de proposer un soin à un patient sans contrainte autre que « d’abord ne pas nuire ».

L’obligation du soin

Il est évident que l’obligation de soin détruit la liberté de soin.

L’existence du soin

Si un soin n’existe pas la liberté de le choisir n’existe pas.

Ce soin peut ne pas exister parce que la technologie, la science, ne permettent pas son existence ou sa mise en œuvre. (Antibiotiques avant le XXème siècle)

Certains soins peuvent exister dans certains pays et pas dans d’autres.

La disponibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin existe, mais n’est pas disponible :

Le soin n’est pas offert au libre choix parce que l’État interdit d’y avoir recours.

Le soin n’est pas offert au libre choix parce qu’il y a pénurie. Il existe, mais dans certains lieux, à certaines heures, certains jours il n’est pas disponible. Il n’est pas en quantité suffisante. Il est rationné.

Le soin peut être disponible dans certains pays et pas dans d’autres.

L’accessibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin n’est pas accessible :

Il y a accessibilité matérielle. Le soin peut être trop lointain en temps d’attente où en temps de trajet pour y parvenir.

Il y a l’accessibilité financière. Il ne devrait pas être possible de renoncer à un soin pour des raisons financières.

Il y a l’accessibilité légale. Par exemple la nécessité de fournir un passe pour accéder à l’hôpital. La possibilité de ne pas rembourser les non vaccinés atteints par la COVID a été mise sur la table.

Liberté de soins et capitalisme

Le capitalisme a commencé à sortir l’Europe de la misère au XIX siècle. C’est la célèbre « Révolution industrielle ». Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Il a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Il leur a donné du temps libre, des loisirs. Des centaines de millions de gens sont sortis de la misère.

Pour en arriver là l’Homme a eu une véritable activité de création et de multiplication des richesses. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance.

Dans la nature seuls les plus forts survivent. Grâce à l’amélioration des conditions de vie et de travail, grâce au progrès technique et technologique, grâce aux progrès médicaux, les plus faibles survivent désormais et apportent leur pierre à l’édification de la civilisation.

Cette révolution industrielle a été possible grâce à une énergie fiable, abondante et bon marché : le charbon. Puis le relai a été pris par d’autres énergies abondantes et bon marché : le pétrole, le gaz, l’électricité. Libre échange aidant, la prospérité s’est accrue et l’Humanité s’en est encore mieux portée puisque au XXème siècle des centaines de millions de personnes ont continué à sortir de la misère. N’en déplaise à Piketty.

Prospérité, santé et accès aux soins

L’existence et la disponibilité du soin sont premières. Pour les soins comme pour le reste, pour qu’une assurance soit mise en place il faut qu’il y ait quelque chose à assurer. L’existence des possibilités thérapeutiques dépend de la prospérité, du développement économique, social et technologique. Il ne faut pas oublier l’hygiène qui croît avec la prospérité du pays.

Un soin peut être gratuit ou remboursé mais ne pas exister ou ne pas être disponible. Les français peuvent avoir cotisé toute leur vie et au final ne pas soignés (si effondrement économique) quand ils sont malades, voire euthanasiés.

Restreindre les problèmes de l’accès aux soins à leur remboursement, c’est ne voir que la partie émergée de l’iceberg. Comme l’écrit Frédéric Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».

On ne voit pas que c’est cette extraordinaire amélioration des conditions de vie qui a entraîné l’apparition de soins médicaux qui n’existaient pas.

La prospérité a donc participé à l’amélioration du bien-être physique, mental et social, donc de la santé.

Si les conditions qui ont entraîné la chance de profiter d’une longue vie en bonne santé disparaissaient, tout ce miracle capitaliste disparaîtrait. La société d’abondance s’effondrerait et nous retomberions dans une société de misère et de mauvaise santé. L’offre disparaissant la liberté de soins disparaîtrait.

Quand Macron a annoncé la fin de l’abondance, dont lui et ses collègues européens sont entièrement responsables, il confirmait que son régime était socialiste. Le socialisme se caractérise par la pénurie, le rationnement et la contrainte.

Santé et énergie fiable, abondante et bon marché.

La prospérité ne peut exister que si l’énergie est fiable, abondante et bon marché. Or, depuis bien avant de la guerre en Ukraine, l’Union Européenne et la France ont saboté leur production énergétique. Au prétexte de la guerre en Ukraine l’UE comme la France détruisent délibérément leur économie, précipitant ses habitants dans la pénurie et la misère.C’est un tragique retour en arrière vers la situation qui prévalait avant la révolution industrielle.

Ainsi il est faux de croire que la qualité des soins résisterait au collapsus de l’industrie, du commerce, des services , de l’agriculture etc…Collapsus qui ne manquera pas de survenir avec une énergie devenue peu fiable, rare et chère. Cela sans tenir compte du fait que le système de santé lui même, en particulier les hôpitaux, les cliniques, sont de très gros consommateurs d’énergie.

Cette politique énergétique catastrophique ne peut qu’entraîner l’effondrement du système de santé, avec le reste. Le secteur sanitaire et social ne peut être épargné, ni surnager dans un océan de désolation.

Ceux qui affirment pouvoir maintenir un système de santé performant sans énergie abondante, mais grâce à un hypothétique croissance « verte », ou « énergie verte » mentent.

Supprimer les instruments du système totalitaire.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée.Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID.

Pour un système de santé performant

Face à ces dégradations du système de soins l’État ne se remet pas en cause et devient de plus en plus coercitif. Le système de soins se dégrade et abouti à des pénuries, du rationnement et de la coercition.

Si l’État intervient dans la protection sociale, « une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. » Frédéric Bastiat, Des salaires (1850)

Il faut que les individus, patients comme professionnels, recouvrent la liberté, donc responsabilité, de leurs soins. Responsabilité consubstantielle du libre choix. La population n’a aucune idée des contraintes qui pèsent sur les médecins, surtout les généralistes, et qui nuisent à la liberté de soins.

Le colloque singulier

La liberté de soins repose sur le colloque singulier qui est la relation personnelle, intime et de confiance qui unit le médecin (le soignant) et le patient (le soigné)

Malheureusement le colloque singulier a disparu en France en 1945 avec l’intrusion d’un tiers : l’État.

Le pré-requis : un écosystème économique favorable.

Les Français doivent être extrêmement vigilants et ne pas se laisser obnubiler par le seul côté Assurance maladie, c’est à dire Sécu.

Ils doivent se battre pour que les gouvernements abandonnent leur politique d’énergie peu fiable, rare et chère.

Un système de santé performant ne peut exister qu’au sein d’un écosystème économique favorable. C’est à dire une économie prospère engendrée par la liberté économique et une énergie abondante fiable et bon marché.

Un système de santé performant

Pour cela il faut adopter le salaire complet. Pour les non salariés c’est le chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de l’activité. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour ne pas reprendre d’une main ce que l’État rend de l’autre il faut un seul impôt faible et proportionnel.

Grâce à cela le Français pourront avoir les moyens matériels de se soigner. Le premier étage sera un compté épargne santé relayé au-delà d’un certain seuil, déterminé librement, par un système assurantiel. Ce système assurantiel reposera sur le libre choix de l’assureur, Sécu incluse. C’est aussi cela le pouvoir d’achat. La liberté d’organisation et de fonctionnement des cabinets médicaux et des équipes est indispensable. Bien entendu dans le secteur sanitaire, comme ailleurs, régnera la liberté des prix pour que chaque intervenant dispose d’informations fiables qui permettront une adaptation de l’offre et de la demande. Ce sera la fin, des déserts médicaux, de la pénurie et du rationnement.

Enfin un « filet de sécurité », pour reprendre les mots de Bastiat, prendra la forme d’un « chèque assurance soins » dont toute personne victime d’un « accident de la vie » pourra bénéficier. Grâce à lui une personne démunie pourra aussi choisir. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on est dépourvu de bons sens. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre et que l’on doit être contraint de faire une confiance aveugle à l’État, par impossibilité d’autre alternative.

Ce système existe à Singapour.

Pour plus de détails lire “Réformer le système de santé” par Patrick de Casanove


 

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Rendez-nous la liberté

Rendez-nous la liberté

La liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté. La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

Elle existe au sein de la « trinité libérale » des Droits naturels : Liberté, Propriété, Personnalité. Ces droits sont consubstantiels du libéralisme et intimement liés. Porter atteinte à l’un détruit les autres. La liberté consiste à jouir de ses droits naturels tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

Ce n’est pas l’état dans lequel se trouve la société française aujourd’hui.

Libertés rognées

Les libertés ont été méthodiquement rognées depuis la Libération. « La spoliation légale » pour reprendre les mots de Bastiat, s’est accrue très régulièrement et en douceur.

Ce qui a changé depuis deux ans c’est la violence des atteintes aux Droits Naturels des gens.

D’abord il y eut la crise provoquée par le gouvernement au prétexte d’une épidémie, présentée comme grave, alors qu’elle ne l’était pas. Elle fut rendue grave par la mise à l’écart des médecins de première ligne et par des mesures liberticides de coercition sociale, qui était inimaginables dans une société libre. En vérité les mesures de coercition sociale ont fait bien plus de dégât humains, sociaux, psychologiques, économiques que les épidémies de COVID. Y compris en vie humaines puisque les mesures de contrainte sociale, vaccination obligatoire incluse, ont entraîné des décès de personnes qui n’auraient jamais du mourir. (Suicides, retard de diagnostic, retard de soins, complications vaccinales etc.). La société française est sortie traumatisée, encore plus divisée, scindée en partis irréconciliables.

Puis il y eut un nouveau coup d’accélérateur au prétexte de la guerre en Ukraine. Les sanctions prises, paraît-il, pour provoquer « l’effondrement de l’économie Russe »  sont en réalité des sanctions contre les Français. Le gouvernement a délibérément provoqué la crise énergétique et l’effondrement de l’économie française, déjà bien mal en point. Cela pour un conflit dans lequel la France n’a aucun intérêt et tout à perdre. Il eut mieux valu que la France garde une attitude de neutralité et facilite la paix. « Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire est de l’épargner ». Louis XV après la bataille de Fontenoy. Cette guerre sert de prétexte au gouvernement pour accroître les destructions de libertés. Déjà un Conseil de défense énergétique a été réuni. Le Conseil de défense est secret, arbitraire et, en pratique, peu susceptible d’appel.

Ces deux atteintes gravissimes aux libertés des Français ont donné un coup d’accélérateur à un alibi liberticide qui peinait à les effrayer, à savoir le fameux « dérèglement climatique ». Si tant est que quelqu’un puisse définir ce qu’est un climat réglé.

Les outils répressifs sont en place.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Macron balaie la proposition mais il n’a aucune parole. Il n’est pas fiable et est habitué à mentir. Les vaccins contre la COVID ne pourraient être administrés que « sous réserve des résultats des essais cliniques ». Dans les faits ils ont bénéficié d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) conditionnelle, sans attendre la fin des expérimentations. La vaccination ne devait jamais devenir obligatoire.

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée. Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID. Nous sommes devant un gouvernement totalitaire : une Autorité centrale gouverne par le peur, met à mal la liberté d’expression, décide seule avec un cabinet secret,sans réel recours.

À cause de cela, l’hiver s’annonce terrible pour les Français, sur tous les plans.

Le libéralisme est le seul rempart contre le totalitarisme.

La pensée libérale, originale et puissante, existe et mûrit depuis plusieurs siècles. Les idées libérales de Bastiat sont libres de Droits. Elles constituent un précieux outil pour comprendre la société humaine. Elles sont une éthique de vie.

Le Libéralisme consiste à respecter les Droits Naturels de tout être humain, à savoir : Liberté, Propriété, Personnalité. Il consiste également à se défendre, y compris par la force, si ces droits Naturels sont attaqués. « Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de défendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, (…) Si chaque homme a le droit de défendre, même par la force, sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, plusieurs hommes ont le Droit de se concerter, de s’entendre, d’organiser une Force commune pour pourvoir régulièrement à cette défense. » La loi (1850)

C’est uniquement parce que la loi défend les Droits Naturels qu’elle est juste. Elle ne porte tort à personne, en particulier elle ne vole personne. Elle assure la sécurité des personnes et des biens. Chacun à la certitude que nul ne viendra voler son bien, attenter à sa liberté, à sa personne, à sa famille ou à ses proches. Elle protège les incitations productives, les incitations à l’innovation de chaque individu. Chacun poursuit son projet de vie. C’est parce que le Libéralisme est juste qu’il est économiquement performant. Avec lui nous arrivons à ce que Bastiat appelle les harmonies économiques. Harmonies qui font tant défaut à notre pays.

Le libéralisme est incompatible avec le capitalisme de connivence, les achats de voix, le mal investissement, les gaspillages, les rentes de situations, les monopoles et les privilèges. C’est pour cela que les étatistes le combattent.

C’est pour cela que les Français doivent se battre pour leur liberté !

Il est aisé de comprendre que le respect des Droits Naturels individuels est essentiel à une bonne santé économique et sociétale de la France. C’est pourquoi « Rendez-nous la liberté » est le cri de ralliement du 11ème weekend de la Liberté qui se déroulera du 23 septembre au déjeuner, au 25 septembre au déjeuner.

Vous rencontrerez en un même lieu, en un seul week-end, un panel de conférenciers de grande qualité, par ordre alphabétique :

Pierre Bentata, Patrick de Casanove, Philippe Fabry, François Facchini,Thierry Foucart, Jacques Garello, Pierre Garello, François Gervais, Claude Goudron, Yorick de Mombynes, Pierre Schweitzer, Pierre-Marie Sève.

Les sujets abordés seront multiples : la monnaie y compris le Bitcoin, la fiscalité, la libre entreprise, la légitime défense, la liberté, le système politique, la démocratie, l’Europe, le libéralisme, les modélisation, l’internet, le CO2, la transition énergétique, le libre choix, la liberté d’acheter, les soins, la COVID et le système de santé.

L’esprit est indépendant et hors pensée unique. L’ambiance est conviviale et sympathique, les moments de détente alternent avec les moments de travail. Le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est un havre de tranquillité et de bien-être.

Tout est organisé pour des échanges de bon aloi dans ce cadre agréable. Chaque intervention de 45 minutes est suivie d’un débat de même durée, libre et courtois, entre le conférencier et l’assistance. Le weekend de la liberté est un refuge pour la liberté d’expression. C’est un espace culturel où les personnes éprises de libertés découvriront des arguments et des idées pertinentes pour ensuite les défendre.

Lors de la foire aux livres les associations, les conférenciers et les auteurs présents se feront un plaisir de dédicacer leurs ouvrages.

Profitez de ce moment de convivialité ! Réclamez le retour des libertés ! Inscrivez-vous au 11ème weekend de la liberté.

Programme

Bulletin d’inscription à renvoyer par courrier ou en pièce jointe. Règlement par chèque ou virement : INSCRIPTION AU 11ème WEEKEND DE LA LIBERTÉ

Inscription par internet.

 

Patrick de Casanove

Président du Cercle Frédéric Bastiat

Article paru sur Contrepoints


Passez de la parole aux actes : faites progresser le libéralisme en France avec le Cercle Frédéric Bastiat

Pour garder son indépendance, le Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention. Il ne vit que de vos adhésions et dons. Aidez-nous à populariser les idées libérales.

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Défendre nos libertés

Défendre nos libertés

Participer au Weekend de la Liberté

La Liberté

Être libre c’est être soi. C’est faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. C’est jouir de ses droits naturels, Liberté, Propriété, Personnalité en respectant les mêmes droits d’autrui. La liberté est un principe sacré qui doit être inviolable. C’est elle qui est le moteur de l’humanité, de l’initiative, des incitations productives et de l’amélioration de la Personne humaine.

« La liberté guide nos pas », notre devise, fait partie de notre mémoire collective. Le « Chant du départ », avait pour titre originel « Hymne de la Liberté ». Cette devise doit être rappelée sans cesse, surtout durant la période foncièrement liberticide que nous traversons. Elle devrait éclairer tous les Français qui veulent donner un sens à leur vie.

La nébuleuse libérale

La pensée libérale, originale et puissante, existe et mûrit depuis plusieurs siècles. Les idées libérales de Bastiat sont libres de Droits  et chacun peut s’en servir. Elles reposent sur les Droits naturels individuels universels, Liberté, Propriété, Personnalité. Elles impliquent liberté des échanges et responsabilité personnelle.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » écrit Bastiat dans « La Loi » (1850).  Priver l’Homme de ses Droit naturels c’est lui retirer son Humanité. C’est le réduire à l’état d’animal ou à l’état d’objet, de rouage interchangeable de la mécanique sociale.

La pensée de Bastiat constitue un précieux outil pour comprendre la société humaine. Elle est une éthique de vie.

Les libéraux, et apparentés, sont éparpillés en plusieurs groupes, associations, organisations plus ou moins opérationnels dans leur domaine. Ces groupes se connaissent mais se fréquentent peu. Chacun se bat dans son coin. Il est essentiel que, peu à peu les libéraux, prennent conscience de qui ils sont, et de leur force. Le Weekend de la liberté a été développé pour permettre à des libéraux de toutes obédiences, minarchistes, utilitaristes, libertariens, anarcho capitalistes et autres de se rencontrer, tisser des liens, améliorer leur efficacité.

Ils peuvent avoir des idées différentes, ou des interprétations différentes des événements actuels. Ils peuvent avoir des conceptions différentes des limites du privé et du public. Leur philosophie de base reste néanmoins la Responsabilité personnelle et la liberté économique.

Chaque Homme est économiquement libre quand il peut disposer librement de sa propriété. « Dans la force du mot, l’homme naît propriétaire, parce qu’il naît avec des besoins dont la satisfaction est indispensable à la vie, avec des organes et des facultés dont l’exercice est indispensable à la satisfaction de ces besoins. Les facultés ne sont que le prolongement de la personne ; la propriété n’est que le prolongement des facultés. Séparer l’homme de ses facultés, c’est le faire mourir ; séparer l’homme du produit de ses facultés, c’est encore le faire mourir. ) »  Frédéric Bastiat, « Propriété et Loi » (1848)

L’objectif du Cercle est de faire connaître la philosophie de Frédéric Bastiat. Le Weekend de la Liberté ne pouvait donc se limiter au « microcosme » libéral.

D’autres courants d’opinion peuvent tirer profit de cette sagesse et gagner à mieux connaître qui sont vraiment les libéraux. Citons : les Gilets jaunes, les climatoréalistes , les opposants à la doxa du COVID, les souverainistes, les adversaires du wokisme, ceux qui rêvent d’un enseignement performant et qui ne laissent personne sur le carreau, ceux qui sont épuisés par l’URSSAF, ceux qui sont déçus par la Sécu, ceux qui en ont assez de se faire voler légalement, ceux qui sont fatigués de l’insécurité et de l’injustice, ceux qui doutent de la propagande officielle sur la guerre en Ukraine et qui dénoncent les sanctions contre les Français prises en son nom, ceux qui soutiennent la liberté d’expression etc.

Et puis il y a tous ceux ne sont pas constitués en courants d’opinion. Ceux qui sont sur le bord de la route, abandonnés par l’État Providence après qu’il les ai jetés dans la misère, ou exclus de la société, en accusant le libéralisme d’avoir commis ce forfait. Ce sont les mal logés, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les pauvres et les nouveaux pauvres, les soignants, les pompiers, non vaccinés, pour ne citer qu’eux.

Bref tous ceux qui étouffent sous le carcan du politiquement correct et qui se rendent bien compte que leurs libertés sont détruites et s’effondrent par pans entier sous les coups de l’État. Tous ceux dont la vie bascule dans la difficulté et le dénuement à cause de la politique d’une infinie nocivité suivie par nos gouvernement successifs. Soit tout le monde sauf les sbires, affidés et thuriféraires de l’Autorité centrale.

Tous gagneraient à découvrir ce qu’est le libéralisme et prendre conscience qu’il constitue l’espoir pour un vieux pays malade de ses dirigeants. Les hommes de l’État ne pourraient plus leur raconter de bobards.

Le Weekend de la Liberté est un lieu de culture, de découverte, et d’échanges. Il permet à tous ces courants de pensée, à tous ces obscurs, ces sans-grade de se voir, de mieux se connaître, de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun et de la possibilité d’unir leurs forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.

Totalitarisme

Le totalitarisme c’est quand l’État se mêle de tout, que tout est politique. Le totalitarisme progresse par le mensonge et la ruse. Il prend d’attirants et trompeurs camouflages. Il prétend  « protéger », « sauver » alors qu’il agresse, violente et détruit.

La France est extrêmement fragile. Son déclassement est continu depuis des années. La France est affaiblie sans répits par ses gouvernements successifs, les gouvernements Macron ont considérablement aggravé la situation. D’abord il y eut les mesures de coercition sociale, et la mise à l’arrêt de l’économie au prétexte de la COVID. Puis les sanctions contre les Français, et une énergie rendue artificiellement rare et chère, ce qui va provoquer un nouvel arrêt, total ou partiel,  de l’économie. Cela aura un effet désastreux. Cet effet touchera tout le tissu économique, l’industrie, le système de santé, l’enseignement, l’agriculture, le ravitaillement, les services, la sécurité intérieure et extérieure, etc.

Arrêtons nous un instant sur l’énergie. L’énergie c’est la vie. Lors de la « Révolution industrielle » l’Humanité est sortie de la disette, de la précarité, de la misère grâce, entre autres, à l’utilisation d’une énergie performante, abondante et bon marché : le charbon. Malheureusement, depuis des années toutes les politiques convergent pour rendre l’énergie peu fiable, rare et chère. Le prétendu « dérèglement climatique », l’opération militaire spéciale en Ukraine ont été des aubaines pour le gouvernement pour accentuer ces politiques. Quoi qu’il en dise l’objectif est la décroissance et le « great reset », et non pas une fantasmatique « croissance verte » ou « durable ». Là encore il faut constater la discordance parole/actions. Aucun gouvernement ne dira qu’il veut plonger les Français dans la misère. Pourtant la politique suivie ne peut donner un autre résultat.

À cela s’ajoutent des décennies d’une politique étrangère en dessous de tout, mais à la mode. Politique soucieuse la propagation d’une prétendue démocratie, ou d’un interventionnisme humanitaire, mais absolument pas de l’intérêt de la France, ni même des gens qui la subissent.

Il est peu probable que les Français réalisent la profondeur des ravages et le dangereux précédent que la coercition sociale, imposée par Macron et ses sbires au prétexte des COVID, a engendrés. Ce qui, dans un pays dit libre, prétendument patrie des Droits de l’Homme, était inadmissible a été admis. Ce qui était inenvisageable a été réalisé. Ce qui était une abomination est devenue la norme. La pensée magique, la peur et le mensonge sont devenus systèmes de gouvernement. La propagande a remplacé information, tout débat véritablement contradictoire est interdit de fait. La censure règne, la liberté d’expression est morte.

Tous les principes qui structuraient notre civilisation ont été mis à bas.

L’ennemi de la Liberté c’est Macron et son gouvernement. Ce sont eux qui ont enfermé les Français sans raison valable et les ont sanctionnés pour un conflit dans une région où la France n’a aucun intérêt. Ils prétendent les protéger en les traitant comme des gamins irresponsables. Là encore il y a une totale discordance parole/action, émotion/raison. Tout bons sens a été perdu. Nous nageons en plein mensonge. Macron et ses sbires osent tout, sans aucune honte.

L’Homme est une être social qui coopère naturellement, et la société humaine s’améliore sans cesse des services que chacun rend à ses semblables.

La fin ne justifie pas les moyens. Il est interdit de porter atteinte aux droits naturels d’autrui.(Par exemple enfermer un innocent au prétexte de laisser circuler quelqu’un d’autre) Il n’est pas possible d’utiliser une liberté pour combattre une liberté. (Par exemple se servir de la liberté de circulation pour porter atteinte à la liberté de recevoir qui on veut chez soi) Il n’est pas possible non plus d’utiliser une violation de la liberté pour justifier une autre violation de la liberté. (Par exemple se servir d’obligations vaccinales existantes pour en justifier une nouvelle)

Renoncer à ces principes éthiques pervertit tout, la morale, la justice, notre Humanité même. La confiance en l’autre et le libre arbitre disparaissent pour laisser place à la toute puissance de l’État régulateur et démiurge de toute vie. La société civilisée disparaît.

Les Français ne sont pas au bout de leurs peines. La catastrophe annoncée pour l’hiver a été préparée avec obstination par Macron.

Il faut que les Français réagissent pendant qu’il est encore temps. À défaut d’une adaptation en douceur, l’évolution se fera de manière violente, comme souvent en France. Ce qui fait passer les Français pour révolutionnaires dans l’âme, alors qu’ils ne le sont pas. Il suffit de regarder la soumission béate de la plupart d’entre eux, face à la coercition sociale macronienne. Les institutions françaises et le pouvoir concentré entre les mains d’une Autorité centrale ne favorisent pas les transitions douces. À un moment le carcan est tellement lourd et serré qu’il n’y a pas d’autre solution que de le faire exploser, avec effusion de sang à la clé.

Pour éviter cela le Cercle Frédéric Bastiat prêche inlassablement la liberté.

Contre le totalitarisme :

Le Cercle Frédéric Bastiat est indépendant et il y tient. Il ne reçoit aucune subvention. C’est pourquoi il peut garder son indépendance. Sa ligne est différente du politiquement correct, et de la pensé unique. Compte tenu des circonstances le Cercle a décidé que le weekend de la liberté devait avoir lieu en 2022.

Le Cercle Frédéric Bastiat a créé le « Weekend de la Liberté », qui est le seul congrès libéral de France, en 2009. À l’époque il s’agissait d’apporter un éclairage libéral sur les causes véritables et les conséquences de la crise de 2008, dite «  des subprimes », et la politique de « quantitative easing » qui suivit, et dont nous payons le prix.

Chaque congrès s’attache à défendre les libertés avec un thème directeur choisi en fonction de l’actualité du moment. « Rendez-nous la Liberté » était un sujet évident pour le 11ème congrès. Il a lieu dans un contexte de privation de libertés massif, qui aurait dû être inadmissible sous un régime véritablement démocratique dont « Liberté » est le premier mot de la devise.

Les Français doivent cesser de courber l’échine et combattre pour leurs libertés. Le Weekend de la Liberté est là pour les éveiller et les motiver.

Macron invite les Français à « accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs » Une chose est certaine : il va leur enlever leurs libertés et ils le paieront très cher. Si une énième vague de COVID ne survient pas fort opportunément, le précédent de « l’état d’urgence sanitaire » peut être mis à toutes les sauces. Ce pourrait être « l’état d’urgence énergétique », « l’état d’urgence climatique »… ni le Conseil d’État, ni le Conseil Constitutionnel n’y trouveront à redire.

Tout n’est pas encore joué. Beaucoup de Français sont prêts à payer le prix pour leur liberté et leurs valeurs. Les vraies…et sans lui. Sauf si, comme Saul sur le chemin de Damas, il est frappé d’une grâce particulière, et qu’il renonce à continuer à persécuter ses concitoyens pour les laisser libres, après s‘être approprié la philosophie de Bastiat. C’est très peu probable.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste ». Victor Hugo. Il y a urgence.

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Weekend de la Liberté. Fiche technique :

Il se déroulera du 23 septembre au déjeuner au 25 septembre au déjeuner.

La cuvée 2022 aborde les problèmes auxquels la France est confrontée. Hélas pour elle ce n’est pas ce qui manque. Les fonctions régaliennes ne sont pas oubliées.

Seront traités : l’économie, l’industrie, la monnaie, le bitcoin, l’internet, les modélisations comme outil de coercition, le fisc, la politique de santé, la COVID, l’Europe, la légitime défense, la transition énergétique, le CO2, la démocratie, le libre échange, le commerce. Chacun a un lien avec les événements que nous vivons.

Les sujets sont traités avec un éclairage libéral. Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence, et sur la manière dont les difficultés peuvent être résolus, les défis relevés. Les analyses des causes et les solutions proposées ne figurent pas dans les médias « mainstream ».

Les conférenciers invités par le Cercle ne sont pas tous libéraux. Ils sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer. Certains orateurs défendent les fonctions régaliennes, sécurité intérieure, extérieure et justice, solides et bien pourvues, en concordance avec les idées de Bastiat d’État réduit.

Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.

Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse. Les conférences durent 45 minutes tout comme le débat qui suit.

L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !

Tous les renseignements, le programme

Inscription papier règlement par chèque ou par virement INSCRIPTION AU 11ème WEEKEND DE LA LIBERTÉ

Inscription par internet paiement en ligne.

Article paru dans ” Le courrier des stratèges”  

 


Passez de la parole aux actes : faites progresser le libéralisme en France avec le Cercle Frédéric Bastiat

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Les va-t-en guerre ont réussi leur coup.

Les va-t-en guerre ont réussi leur coup.

Plaidoyer pour les populations

 

 

On entend dans les médias que les Européens, les Français en particulier, vont subir les conséquences de la guerre en Ukraine. Ce n’est pas exact. Ils vont subir les conséquences des décisions prises par leurs gouvernants suite à la guerre en Ukraine.

Nous avons eu le même abus de langage avec la crise dite « sanitaire » prétendument due au coronavirus. En réalité la crise dite « sanitaire » est due aux mesures de coercition sociale, aussi aberrantes que dangereuses, prises par ces mêmes gouvernants.

Les politicien sont nocifs

Ce sont les États, donc les politiciens, qui déclenchent les guerres, pas les gens. Les gens aspirent à vivre en paix.

Le conflit que nous vivons aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine est dû à une succession de décisions prises, au fil de l’Histoire, par les dirigeants de ces pays, et par les dirigeants d’autres pays ayant un intérêt géopolitique, économique, stratégique à intervenir dans cette région.

Le « débat » chez les politiciens, dans les médias et sur les réseaux sociaux, tourne depuis le début de la crise, sur qui a tort et qui a raison, qui est le gentil qui est le méchant. Chaque camp appelle à la rescousse l’Histoire et la présente à son avantage pour justifier son action. Les images terribles diabolisent l’ennemi. La manipulation et la propagande battent leur plein. Le but étant que son camp soit reconnu dans son bon droit et que l’opinion publique bascule de son côté.

Les politiciens doivent toujours « faire quelque chose ». Leur grand problème est d’être accusé de ne rien faire. C’est la pire insulte. Ils sont en place pour « faire ». L’État ne sais pas « ne rien faire ».

À partir de là les politiciens et leurs affidés font n’importe quoi, perdent leur sang froid, succombent à l’émotionnel, s’agitent, l’œil rivé sur les réseaux sociaux, les médias, leur popularité. Ils sont dans leur monde. Ils se tirent la bourre. Il n’y en a pas un pour calmer l’autre. Ils suivent leurs propres intérêts : asseoir leur pouvoir, obtenir la gloire, être réélu, assouvir leur soif de puissance. Sans oublier les profits mutuels que tirent l’État et le capitalisme de connivence de leur collaboration.

Les sanctions économiques

Les sanctions économiques ce n’est pas du courage, c’est de la lâcheté. C’est l’absence du courage nécessaire pour mettre sa peau au bout de ses convictions.

 

La guerre est une spoliation et les sanctions économiques sont une spoliation légale. Elles privent des gens, qui n’y sont pour rien, de leur projet de vie, de leurs libertés, de leur Propriété, de leur Personnalité. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Les sanctions économiques sont un moyen de coercition, comme les armes. Elles sont un véritable acte de guerre. Mais les gouvernants ont peur de la vérité et mentent à leurs populations. « Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie »  Comme s’ils étaient effrayés et refusaient d’assumer les conséquences possibles, ultimes, eschatologiques de leurs décisions. C’est une tentative d’exorciser le caractère belliqueux de leurs actes hostiles.

 

“Nous devons tous, tous, faire un effort. Nous devons tous prendre conscience que nous entrons dans un monde nouveau, » a dit Bruno Le Maire Un sacrifice forcé est une spoliation, ce n’est pas de la solidarité. La véritable solidarité ne peut être que libre.

Les sanctions ont des conséquences néfastes sur toutes les populations des pays concernés. Ce sont elles qui trinquent. Les sanctions économiques ajoutent du malheur au malheur. Faire « crever de froid » les Européens, ruiner les Français, les Européens, les Russes ne sauvera pas un seul Ukrainien, ni un seul Russe d’ailleurs. Plonger les gens dans la misère ne mettra pas fin à la misère, ni aux souffrances dans les pays en guerre.

Au final, il n’y a pas de différence entre une usine détruite par des bombes ou des obus ennemis et une usine détruite par les sanctions économiques de son gouvernement prises, dit il, contre ses ennemis. Dans les deux cas l’usine est détruite.

Dans le premier cas c’est un acte de guerre de l’ennemi. Il y a une logique, il vous veut du mal. Dans le second cas c’est aussi un acte de guerre, mais de votre propre gouvernement. Officiellement contre l’ennemi, mais surtout contre sa propre population. En vérité c’est elle qui est sanctionnée.

Dans les faits le gouvernement qui prétend vous protéger fait plus de mal que l’ennemi qui est censé vouloir vous détruire. Votre gouvernement est plus nocif que vos ennemis. Avec un gouvernent protecteur pareil vous n’avez pas besoins d’ennemis. Votre gouvernement vous prend pour des imbéciles.

 

Par pitié ne nous protégez plus !

Protéger les Français relève de la propagande, comme lors la crise dite « sanitaire ». C’est le leitmotiv du gouvernement. « Nous avons débloqué 17 milliards d’euros de dépenses publiques pour protéger les Français » dit Bruno Le Maire 17 milliards que nous n’avons pas, pas plus que nous n’avions les 460 milliards du « quoi qu’il en coûte ». La vérité est qu’il prétend protéger les Français contre les conséquences des mesures nocives qu’il prend à leur encontre. Le mieux aurait été qu’il ne prenne pas ces mesures.

Des conséquences imprévisibles

L’Europe est dans la morale, c’est sa spécificité. Partant de là, l’Europe, est en pointe dans les sanctions mais elle n’en a pas les moyens.

Les gouvernements ont désarmé, dépensé des centaines de milliards pour « sauver la planète », rendu l’énergie rare et chère, arrêté l’économie et dépensé encore des centaines de milliards au prétexte du coronavirus. La France est un des pays européens les plus mal en point. Elle est complètement ruinée, croule sous les déficits, la dette, le chômage, son secteur marchand est faible, son industrie moribonde, une grande partie de sa population est misérable ou pas loin, sa société se délite. La France est en état de faillite totale économique, sociale et culturelle.

Le reste du monde, États-Unis en tête, est très en retrait parce qu’il est dans la réalité géostratégique. Gouverner à la moraline a des conséquences finales bien plus dramatiques que de gouverner géo-stratégiquement.

Les conséquences des sanctions économiques sur les populations iront bien au-delà que de les faire avoir froid, d’augmenter le prix des carburants ou de la nourriture. Les conséquences des sanctions économiques sont inconnues. Elles ne sont jamais circonscrites. Elles sont d’emblée mondiales. Toute l’économie risque de s’effondrer. L’Europe sera en première ligne si cela arrive. Elle est le maillon faible de ce conflit.

Il ne faut pas oublier que deuxième guerre mondiale fut une conséquence du repli sur soi, de l’autarcie et de l’effondrement des échanges internationaux.

 

Épargner les populations.

De toutes façons combats il y a, combats il y aura. Autant limiter les dégâts. Autant épargner les plus possible les populations. Les sanctions économiques n’ont pas d’efficacité sur les combats, elles ne mettent pas fin à la guerre non plus. Le moindre mal est de circonscrire le champ de bataille. Il est bien plus cohérent une fois que l’on a choisi son camp, de lui envoyer des armes…, des volontaires…, des troupes, et de préserver la liberté économique. (L’Histoire le montre Corée, Vietnam, Afghanistan….) Tout en ne cessant jamais de discuter. D’autant que des médiateurs sérieux et discrets existent Chine, Turquie, Israël, Allemagne…

La guerre c’est atroce. Mettre en jeu la vie d’un homme est une acte grave. Le seul sacrifice qui vaille est volontaire. Or, quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. Dans quel cas l’emploi de la force est-il légitime? Il y en a un, et je crois qu’il n’y en a qu’un: le cas de légitime défense. (…) Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force » Services privés, service public. (1850) Pour se battre il faut une motivation personnelle, défendre sa patrie, sa terre, sa famille. C’est pourquoi les Ukrainien nationalistes se battent bien. Les russophones en font autant.

Les politiciens changent, leur politique change avec le vent ou leur intérêt propre. Ils considèrent les gens comme des pions. Se battre pour des politiciens ne viendrait à l’idée de personne. Pourtant c’est ce qui se passe. Par patriotisme, pour défendre leur terre ou leur famille, ceux qui se défendent… se battent pour les politiciens …et sauveront peut être leur régime.

Les politiciens ne supportent jamais les conséquences de leurs actes. Ce sont toujours les populations qui subissent les répercussions de décisions qui leur échappent et à laquelle ils n’ont aucune part. Ce sont les gens qui paient la facture des fautes des politiciens. Ce sont les populations qui morflent, soit directement de la guerre, soit des sanctions économiques.

C’est pourquoi quand les gens subissent la première cause, il faut ne pas aggraver leur sort en ajoutant la seconde.

 

Trop de « grands hommes »

Ces dernières années ont été néfastes pour les libertés individuelles. L’État gouverne par la peur. Plus les gens ont peur, plus l’État les manipule, comme des marionnettes, et plus il s’étend.

Pour créer et accroître l’effroi il a fabriqué trois puissants leviers afin d’accentuer son emprise sur les individus. Ces puissants leviers sont : le réchauffement climatique, les COVID, et maintenant la guerre…la vraie.

Tous reposent sur une doxa, tous impliquent la suppression de la liberté d’expression, tous entraînent une destruction des Droits Naturels individuels universels, tous anéantissent le projet de vie des gens, tous entraînent la destruction de l’économie, en particulier du secteur marchand spécifiquement visé. Ces leviers sont complémentaires et synergiques. La peur engendrée par l’un nourrit la peur créée par l’autre. Le résultat est la soumission des populations. Le résultat est le totalitarisme.

Pour s’en sortir il faut que les gens recouvrent la responsabilité de leur vie et la liberté d’échanger.

« Il faut le dire: il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. » Frédéric Bastiat La Loi. (1850)

 

Article paru dans Contrepoints sous le titre « Les va-t-en guerre ont gagné au détriment des populations » 

 


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Au final le totalitarisme

2 Au final le totalitarisme

Pour lire la première partie

Tests

Venons en aux tests. Pour ceux-ci le gouvernement jette par les fenêtres un argent qui n’est pas le sien. “Nous dépenserons un peu plus d’1,5 milliard d’euros au mois de janvier” a annoncé fièrement Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.

Pour donner un ordre de grandeur cela équivaut, chaque mois, à 2 frégates multi-mission, ou une trentaine de Rafale, ou 70 hélicoptères de transport Caracal, ou 50 hélicoptères de combat Tigre, pour rester dans le régalien.

Cela fait aussi un grand nombre de lits d’hôpitaux armés et encore davantage de places d’EHPAD avec leur personnel. Bref de quoi à en finir largement avec l’alibi de la coercition sociale qui est le manque de lits d’hôpitaux, en particulier de réanimation.

Mais cela n’intéresse pas l’autorité Centrale.

La seule stratégie qui sous tend aujourd’hui l’utilisation massive de tests est la création et l’entretien de la peur chez les gens. Ils restent ainsi sous contrôle.

La panique est créée en entretenant la confusion entre tests positifs, cas, et malades. En vérité, l’épidémie se réduit à une « épidémie » de tests positifs avec heureusement peu de malades.

Tester, en lui même, ne freine pas l’épidémie. Tester à tout va ne permet pas de rompre la chaîne de contamination. Pour rompre la chaîne de contamination il faut la connaître, l’identifier pour pouvoir isoler et traiter les malades. Pour rompre la chaîne de contamination il ne faut pas que l’épidémie soit hors contrôle. Il faut une traçabilité. Toutes choses que la masse énorme de tests positifs rend impossible.

Dans le cas de l’Omicron, rompre la chaîne de contamination est utile autour des personnes à risque. Elle ne l’est pas pour des personnes sans risque, qui en plus ne sont pas malades. Prétendre pouvoir rompre la chaîne de contamination de personnes testées positives, non malades, avec un virus très contagieux et très peu grave, n’a pas de sens. C’est pourquoi il faut se concentrer sur les malades, et les personnes à risques, donc tester moins mais à bon escient. L’objectif est de pouvoir maîtriser l’épidémie sur cette population à risque.

Si l’on ne suivait que les malades, l’épidémie ne se remarquerait pas, et la vie continuerait.

Mais cela n’intéresse pas l’Autorité Centrale.

 

 

Croissance Potemkine

Le tout vaccinal est de la poudre au yeux dont le but est d’empêcher de voir le naufrage de ce gouvernement dans le domaine sanitaire et dans les autres.

La dite croissance de 7 % en 2021 ne doit pas faire illusion. https://www.ouest-france.fr/economie/la-croissance-economique-francaise-atteint-7-en-2021-0a7af144-8004-11ec-bd46-29e8689bf94e Elle n’efface rien du tout.

https://www.facebook.com/photo?fbid=920700148806460&set=a.278529036356911

 

Nous sommes face à un sophisme équivalent à celui qui prétend que la guerre est bonne pour l’économie. Il faut relire « la vitre cassée » de Frédéric Bastiat. Bien entendu ce serait aussi une erreur de croire que les destructions liées à la guerre, fut ce la « guerre » contre les COVD, sont l’équivalent de la « destruction créatrice » de Schumpeter.

 

Les fondamentaux économiques, dette, déficit, fausse monnaie et l’inflation, chômage, production d’énergie insuffisante, hyper-réglementation et fiscalité stérilisante sont structurels et mauvais. Ils ne permettent pas d’envisager un avenir serein. Ils nous placent sous la dépendance de nos créanciers. Nous perdons toute crédibilité économique et politique, donc toute autonomie et souveraineté.

La situation de beaucoup de Français est très précaire, certains ne mangent pas à leur faim, ont froid, n’ont pas de logement décent, voire pas de logement du tout. Sans oublier la désagrégation sociale et la négation des valeurs d’Humanité qui ont forgé la civilisation occidentale.

Il n’y a pas de quoi à pavoiser.

Quant aux moyens c’est une douce rigolade. L’État a dépensé un argent qu’il n’avait pas. C’est du mal-investissement basé sur la dette et la fausse monnaie.

Si vous voulez connaître « le vrai état de la France » lisez plutôt le dernier livre d’Agnès Verdier-Molinié

Totalitarisme

Ne pas prendre ou lever les mesures prétendument de freinage, ne dépend ni de la vaccination, ni du passe vaccinal, ni du taux d’incidence de l’infection, mais de la seule volonté de l’Autorité centrale.

Il faut rappeler sans cesse que la réussite de la prise en charge de l’épidémie ne se résume pas à une société totalitaire où l’être humain, vacciné, exempt de COVID ou non, est remplacé par un QR code. La réussite comprend une société où les individus ont leurs droits naturels, liberté, propriété personnalité respectés, une économie prospère et une société où règne l’« harmonie ».

Les Français sont peut-être les « mieux » vaccinés, sûrement pas les mieux protégés. Surtout pas de leur État. À condition d’accepter de reconnaître le désastre économique, social, sanitaire et le changement civilisationnel où les a précipité le gouvernement.

Gouvernement qui les considère comme des gamins irresponsables, ou pire, qui leur dénie toute personnalité et par la même toute Humanité, les traitant comme des objets réduits à un QR code. Cela en dit long sur l’intrusion de l’État dans les vies privées et dans l’esprit des gens.

Gouvernement qui donne des leçons sur les Droits de l’homme à la planète entière mais qui précipite la France dans le totalitarisme.

Faire croire que, quand les gens sont autorisé par l’Autorité Centrale à prendre un café debout, à consommer dans les stades, les cinémas ou les transports c’est un retour à la liberté, alors que toutes les mesures liberticides de contrôle des population persistent, est une vaste fumisterie.

Attendre d’une Autorité centrale l’autorisation de prendre un café debout et une fois accordée, la présenter comme le Débarquement en Normandie est une insulte à l’intelligence humaine.

Le passe vaccinal n’a aucune efficacité sur l’infection. Il est inutile, dangereux et liberticide. Les vies prétendument sauvés par le passe sanitaire. sont une « évaluation » reconnaissent les auteurs. Ce ne sont pas des faits. La transformation du passe sanitaire en passe vaccinal est donc inutile, incohérente et nocive. Sauf :

– dans l’installation du totalitarisme « quoi qu’il en coûte » et quelle que soit l’évolution des épidémies.

– dans le soutien au capitalisme de connivence

Le gouvernement ne travaille pas à interrompre la chaîne de contamination. (voir supra) Avec le passe vaccinal il travaille a ce qu’il existe une chaîne de contamination légale, par les vaccinés, et une illégale par les non vaccinés.

 

Quant à la « gamme d’outils » complète à activer, c’est une gamme d’outils de coercition sociale, qui ne servent à rien pour la médecine ni l’épidémie, mais qui sont indispensables pour, au bon vouloir du gouvernement, pérenniser la destruction des libertés dans notre pays. Ce blanc-seing pour la république totalitaire estune honte pour nos prétendus représentants élus, garants de la « démocratie ».

Il faut répéter sans cesse que un pays ne peut être libre si un seul de ses enfants, s’il n’a commis aucun crime, ne l’est pas. Les non vaccinés ne sont que des boucs émissaires, des victimes expiatoires. Leur faire porter le poids de l’épidémie et des contraintes sociales est d’une injustice totalement assumée. Ce n’est pas la seule. Contraindre toute la population renoncer à sa liberté pour se soumettre aux caprices coercitifs d’un homme seul est aussi une injustice. Organiser le règne de l’injustice est un crime. C’est du totalitarisme pur et dur.

Cela signe la perversion de la loi dont le rôle est « d’empêcher l’Injustice de régner » Quand le gouvernement s’est mêlé de médecine et a porté atteinte à nos Droits naturels, dont nos libertés, au prétexte de la COVID, il a aussi perverti la Loi. Cette « odieuse perversion de la Loi est une cause perpétuelle de haine, de discorde, pouvant aller jusqu’à la désorganisation sociale »

 

C’est bien une dislocation sociale que nous vivons aujourd’hui sur tous les plans.

Pour y mettre fin, la bonne décision est de lever immédiatement toutes les mesures de coercition sociale et de rendre leur totale liberté aux Français.

Discours de Castex du 20 janvier

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COVID, après l’emmerdeur l’enfumeur

 Après l’emmerdeur l’enfumeur

COVID un mensonge d’État.

Le 20 janvier 2022 Jean Castex nous a gratifié d’un discours d’anthologie en matière de langue de bois et de propagande.  Il serait trop long d’en faire l’analyse exhaustive mais il est intéressant de relever les principaux points.

Le pire pour un politicien : ne rien faire.

Castex confond volontairement « faire quelque chose » avec « ce que fait » le gouvernement, et « ce que fait » le gouvernement avec « ce qu’il faut faire ». Autrement dit si l’État ne faisait pas, rien ne se ferait. L’intervention étatique est inévitable, bénéfique, et« ce que fait » le gouvernement est la seule stratégie possible. Rejeter cette stratégie c’est « ne rien faire » contre l’épidémie. En vérité Castex confond « le gouvernement et la société » comme l’écrit Bastiat dans La loi.

Il oublie que, jusqu’à cette première qui est la confiscation par l’État de la prise en charge d’une épidémie, les médecins n’ont jamais attendu les ordres de l’Autorité Centrale pour soigner les gens.

Au début personne ne pouvait dire si le SARS-coV2 était anodin ou grave. Il était nouveau. Cependant, il est vite apparu qu’il était peu meurtrier, et surtout qu’il existait des populations à risques de complications, et d’autres où ces risques n’existaient pas. Le virus peut-être anodin pour les uns et pas pour les autres, ce qui aurait dû être une indication à une prise en charge différenciée.

Coronavirus vs grippe

D’abord la grippe n’a rien d’anodin. Il faut noter que l’Institut Pasteur parle de « surmortalité ».

La comparaison avec les chiffres de grippe que fait Castex peut être interprétée différemment.

Il serait possible d’en déduire qu’une épidémie avec un virus respiratoire, « pas anodin », qui mute, bien prise en charge …parce que médicalement, est moins nocive qu’une épidémie liée à virus respiratoire , « pas anodin », qui mute, mal pris en charge… parce que politiquement.

Les épidémies de grippes sont, à quelques détails près, plutôt bien gérées par les médecins. Le gouvernement ne s’en mêle pas, ou peu, il laisse les médecins travailler. Les populations cibles sont identifiées et particulièrement bien prises en charges. En résumé quand le gouvernement se mêle peu, ou pas, d’une épidémie les résultats sont meilleurs.

On ajoutera que les hôpitaux étaient déjà saturés lors d’épidémies de grippe, que les politiciens savaient. Il est alors facile de comprendre pourquoi le système a été complètement débordé en mars 2020. Mais il est difficile de comprendre pourquoi aucune mesure de correction n’a jamais été prise. Aucune mesure de précaution n’a jamais été décidée pour anticiper une épidémie plus importante. L’État a fermé des lits depuis des années et a continué pendant l’épidémie. Ce qui est une faute gravissime.

Rappelons que, pour la grippe, la vaccination est non obligatoire mais recommandée aux personnes à risque, avec un vaccin éprouvé, très bien supporté et qui a obtenu son AMM normalement. Pour les COVID, c’est une vaccination de masse, sans cible, ni objectif médical précis, obligatoire dans les faits, avec un dit « vaccin »qui ne confère pas d’immunité fiable (encore moins que la grippe), utilisant une technologie jamais essayée dans ce domaine chez l’homme, et qui a obtenu une AMM provisoire dans des conditions douteuses.

Rappelons qu’il n’y a pas d’indication vaccinale pour quelqu’un qui a fait la maladie. Il ne vient à l’esprit de personne de vacciner un grippé guéri. Il est obligatoire de revacciner un COVID guéri depuis plus de quatre mois. Pour le vaccin contre la grippe les laboratoires son responsables des éventuels dommages. C’est beaucoup plus flou pour le vaccin contre la COVID.

Vaccination le naufrage

Toutes les modélisations de l’épidémie, depuis celle de Niel Ferguson début 2020 se sont révélées erronés. En ce qui concerne l’épidémie actuelle, en novembre 2021, « l’Organisation mondiale de la Santé s’alerte de la flambée des contaminations en Europe et redoute 700.000 morts supplémentaires du Covid-19 d’ici au printemps » On sait ce qu’il est advenu dans la vraie vie : beaucoup de tests positifs et très peu de morts.

Ce n’est pas la vaccination qui a changé la donne. C’est l’Omicron. Le gouvernement s’attribue les améliorations sanitaires liées à l’évolution naturelle de l’épidémie. L’Omicron est peu dangereux. Il semble aussi être moins dangereux que le Delta pour les personnes à risques. Il faut rester prudents.

Il y a beaucoup de tests positifs mais très peu de malades et encore moins d’hospitalisés. « Il reste que la fréquence des entrées en soins critiques pour Omicron reste beaucoup plus faible que celle observée pour Delta, quel que soit le statut vaccinal. » De plus les vaccins sont encore moins efficaces vis à vis de ce variant. 

« Si nous avons pu traverser ces dernières semaines, avec des centaines de milliers de contaminations chaque jour et des hôpitaux qui ont tenu, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est parce que nous avons pris les bonnes décisions, parce que nous sommes massivement vaccinés et que nos vaccins restent extrêmement protecteurs. » Merci. La vérité est différente. Le tout coercition n’est pas une bonne décision.

Le tout vaccinal non plus, la vaccination de masse ne sert à rien, le vaccin n’est pas protecteur.

L’État ne parle plus d’atteindre d’immunité collective avec la vaccination. Ce n’est pas possible. Il y en a plus de 5000 espèces de coronavirus, il y a un immense réservoir animal, les coronavirus mutent sans cesse, la durée et la qualité de l’immunité naturelle sont inconnues, celles de l’immunité vaccinale sont hypothétiques. La durée de l’immunité n’est plus définie médicalement validée ,ensuite administrativement. Elle est uniquement administrative. Elle change constamment au gré des caprices des politiciens, pourvu que l’on vaccine.

Plus de 5600 souches de SRAS-coV2 ont été isolées. Les nouveaux variants échapperont à la vaccination comme y échappe déjà Delta, et davantage encore Omicron. Il faut dire que le vaccin est basé uniquement sur la Spike, souche Wuhan, disparue il y a presque deux ans.

Au départ le vaccin a été vendu par la propagande comme empêchant la maladie.  Puis cela a été piteusement revu à la baisse avec un « protège les autres ». Pour terminer par un tristounet « prévient les formes graves ». Castex s’accroche à la « moindre gravité grâce au vaccin » comme le naufragé à sa planche. Si cette assertion est démentie par les faits tout s’effondre. La vérité apparaîtra nue : la vaccination de masse obligatoire est un naufrage qui aura fait beaucoup de victimes et de dégâts..

 

En réalité, que la vaccination évite les cas graves est bien moins évident que ne l’affirme Castex. Il ne dit rien les travaux qui sous tendent cette assertion. Il n’est pas précisé qui sont ces personnes, ni leurs comorbidités. Rien n’est indiqué des traitements dont elles ont bénéficié, ou pas, au début de leur infection. Or, les personnes hospitalisées, vaccinées ou pas, ont le profil « à risques ». Vaccinés ou pas vaccinés ceux qui meurent sont les mêmes.

Ce n’est donc pas l’absence de vaccination qui induit l’hospitalisation mais l’existence de facteurs de risques.

Vacciner n’est pas un but en lui même. Ce n’est pas la contamination qu’il faut éviter, c’est la maladie et les cas graves. Les enfants de 5 à 11 ans ne sont pas la cible. Les jeunes de plus de 16 ans non plus. Il n’y a aucun bénéfice à les vacciner mais seulement des inconvénients.

Israël, pays « modèle » pour les « vaccinophiles à tout va », malgré une troisième et une quatrième vaccination, n’a jamais eu autant de cas.

 

L’efficacité du vaccin sur le contrôle de la maladie n’est pas convaincant. Presque 10 milliards de doses ont été injectées et il y a plus de cas que jamais.

Si l’on regarde la carte des pays du monde où la population est la plus vaccinée.

https://ourworldindata.org/coronavirus

Elle se superpose exactement à la carte des pays où l’épidémie est la plus forte. Il faut remarquer que la France est deuxième au monde en nombre de cas

h ttps://coronavirus.jhu.edu/map.html

Certes comparaison n’est pas raison mais il y a de quoi à se poser des questions.

 

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Foncer dans les mur et accélérer. Partie 3

Foncer dans les mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 3 : les responsables

Obstination morbide

 

Le gouvernement a utiliséseulement deux outils, la coercition sociale et la vaccination de masse. L’un étant un moyen de chantage pour obtenir l’autre, et vice versa. S’ils avaient été efficaces nous ne vivrions pas aujourd’hui cette nouvelle épidémie. L’échec est total.

Dire la vérité sur la gravité de la COVID pourrait rassurer les gens. Le gouvernement ne le veut pas. La peur est savamment entretenue. Tout Français est un « covidé » qui s’ignore. C’est pourquoi les tests sont multipliés sans vraiment de but médical, mais avec l’objectif certain d’effrayer. Donc créer des malades là où il n’y en a pas.

Gouverner par la peur

C’est présenter les faits rassurants de manière inquiétante. En ce qui concerne l’épidémie due au variant Omicron, les retours du terrain et les études montrent qu’il est bien plus contagieux mais bien moins dangereux. (Cf partie1) Pourtant Veran fait des efforts très significatifs pour entretenir la peur, en retombant in fine sur l’antienne de l’insuffisance des moyens hospitaliers, véritable cause des problèmes.

C’est faire peser la « désorganisation sociale » sur les épaules d’un virus, alors qu’elle est due aux mesures de restrictions sociales décidées pour « venir à bout de l’épidémie » « Les arrêts de travail et l’absentéisme dus au très grand nombre de contaminations à Omicron pourraient conduire à «la désorganisation d’un certain nombre de services essentiels», »

Les cas contacts « Omicron » doivent s’isoler sept jours voire dix-sept !

Imagine t-on un grippé asymptomatique en arrêt de travail ? Un Burn out asymptomatique en arrêt de travail ? Un cas contact de grippe, de tuberculose en arrêt de travail ?

Persévérer dans le tout vaccinal

“Nous voulons que les Français se fassent vacciner”, affirme Castex

Pour le gouvernement et ses affidés si la vaccination ne donne pas satisfaction c’est parce qu’il n’y a pas assez de vaccinations, à la fois pour les vaccinés et pour les non vaccinés. Donc le gouvernement accélère, toutes sirènes hurlantes… droit dans le mur. Réduction du délai entre deux vaccins à quatre mois,  pass vaccinal et autres joyeusetés

Certains vont jusqu’à réclamer la vaccination de la planète entière par la levée des brevets par exemple. C’est présenté comme « une attente pour renverser le cours de la pandémie ».

Les personnes soucieuses de s’informer savent depuis longtemps que la vaccination sera multi-doses. L’Europe, comme le « pionnier » Israël ont dès le début précommandé et commandé des quantités de vaccins phénoménales, permettant de vacciner plusieurs fois toutes leur population.

Dans la « vraie vie » l’efficacité espérée des vaccins s’est réduite comme peau de chagrin. Ils ne feraient que protéger des cas graves et donc éviter les hospitalisations. Ce qui reste néanmoins à vérifier, d’autant que l’on ne peut différencier l’effet du vaccin de la diminution naturelle de la dangerosité des variants. Mais admettons.

C’est donc logiquement que les gouvernements étendent la vaccinations aux personnes …qui ne font jamais, ou quasiment jamais, de cas graves, leur faisant courir des risques inconsidérés. Le gouvernement et d’autres nous ressortent la balance bénéfice risque collective favorable, ce qui ne veut strictement rien dire, car cela n’a aucun sens médical. La seule balance bénéfice risque qui compte est propre à chaque individu.

La vaccination de masse concerne des personnes sans aucun risque de complication ou de décès. Personnes non seulement vaccinées pour rien, mais à qui la vaccination fait courir un risque inutile et disproportionné. Cela resterait valable même si l’effet délétère advenu, mortel ou non, ne concernait qu’une seule personne sans risque. Ce qui n’est hélas pas le cas. Quant à la vaccination des enfants sans risque de forme grave c’est une aberration médicale et une profonde atteinte à l’éthique.

L’indication médicale est la vaccination des patients à risques.

Si le gouvernement considérait vraiment la vaccination comme le seul et unique moyen de venir à bout de l’infection il aurait autorisé l’utilisation des vaccins, chinois, russe. Dans les faits les pays occidentaux sont la chasse gardée des laboratoires pharmaceutiques américains, qui bénéficient d’une clientèle captive et inépuisable, par la grâce de la Communauté européenne et des gouvernements. Cela s’appelle du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence est au capitalisme ce que la démocratie populaire est à la démocratie, une antithèse.

La faible gravité de la pathologie couplée à l’identification des populations à risques, permet d’éviter une vaccination de masse. Une politique médicale adaptée, traitement précoce, vaccination volontaire et ciblée, serait très efficace et parfaitement cohérente au point de vue médical. Si cette voie avait été choisie il n’y aurait pas eu de problème.

En Inde par exemple la prise en charge multifactorielle a donné de très bon résultats https://www.lefigaro.fr/international/l-inde-est-elle-le-premier-pays-au-monde-a-avoir-vaincu-la-pandemie-20211217 La population est vingt fois la nôtre et les décès ne sont que trois fois plus nombreux…https://ourworldindata.org/covid-cases

Contraindre les populations

Il faut être naïf pour croire que la coercition sociale rebute l’État. S’il l’avait en horreur, il n’envisagerait même pas de l’appliquer, par principe. Elle ne dépend que de lui, et de rien ni de personne d’autre, pas plus d’un virus, que de la vaccination, que du dit changement climatique, ou de l’âge du capitaine. La coercition sociale lui sied. Elle lui sert à contrôler indéfiniment les populations au prétexte d’une épidémie, qu’il déclare grave et pérenne.

Si les épidémies devenaient réellement plus grave, il ne faudrait pas pour autant recourir aux mesures de coercition sociale.

Il serait tout aussi naïf de croire que la crise dite sanitaire, mais en réalité qui trouve son origine dans des décisions politique, va s’arrêter un jour. Le gouvernement en a trop besoin. Quant au retour à la vie normale il ne faut pas y compter, ni avec le vaccin, ni sans. Il n’y aura pas de vie normale, ni de retour à la vie d’avant avec un collier de dressage a l’obsolescence programmée, appelé « pass vaccinal », autour du cou. Une vie libre est une vie sans laisse, où chacun quand il agit, État inclus, respecte les Droits naturels de tous.

La route de la servitude

Malheureusement tous les arguments rationnels n’ont aucune incidence sur la gestion gouvernementale. Le gouvernement est enfermé dans une logique politique, vacciner à tout prix, ou plutôt à n’importe quel prix et quel qu’en soit le coût, y compris en vies humaines.

Il y aura d’autres variants. Il y aura d’autres épidémies. D’ailleurs nous devrions parler à propos de l’Omicron de la COVID21-4 (2021, 4ème trimestre)

La gestion des COVID n’a été faite correctement. Il n’y a pas eu de traitement précoce, il n’y a pas eu d’isolement des seuls malades, il n’y a pas eu d’augmentation de nos capacités hospitalières, il n’y a eu aucun travail sur l’immunité naturelle.

La manipulation des populations est une règle de gouvernement. Les gouvernements expliquent qu’il faut vivre avec le virus, alors qu’ils se lancent dans la politique folle d’éradiquer un virus inéradicable. C’est une escroquerie. La notion de « vivre avec le virus » est galvaudée. Quand on traduit cette Novlangue en français cela donne : « ne pas vivre, se ruiner la santé, désintégrer la société et massacrer l’économie » pour vouloir supprimer un coronavirus de la terre. Sisyphe vit toujours.

 

La France fonce sur La route de la servitude avec délectation. Comme dans un train ou un avion, où les passagers ne sont pas conscients de la vitesse, les Français, dans leur majorité, ne s’en rendent pas compte. Au prétexte de la COVID les atteintes aux libertés de la part du gouvernements se multiplient et s’aggravent. L’humanité dans le soin disparaît, comme l’humanité dans la société.

Lisons Bastiat :« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. » Profession de foi électorale de 1846 « Mais l’action gouvernementale se généralise par la contrainte. (…) Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. (…) Le gouvernement n’agit que par l’intervention de la force, donc son action n’est légitime que là où l’intervention de la force est elle-même légitime. (…) Or, quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. » Services privés, service public (1850) La Loi est pervertie. « On conçoit comment, au lieu d’être un frein à l’injustice, elle devient un instrument et le plus invincible instrument d’injustice. On conçoit que, selon la puissance du législateur, elle détruit, à son profit, et à divers degrés, chez le reste des hommes, la Personnalité par l’esclavage, la Liberté par l’oppression, la Propriété par la spoliation. » La Loi (1850). « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1850).

Tant que le gouvernement maintient la pression, étouffe le pays au prétexte de la COVID, on ne parle pas d’autre chose.

La campagne électorale pour les présidentielles 2022 bat son plein. Les candidats se chamaillent pour convaincre les électeurs qu’ils pourront résoudre les multiples difficultés auxquelles la France est confrontée. Mais, si aucun ne met fin à la dérive totalitaire et ne rétablit en priorité les libertés, ils ne sont que des « cuivres qui résonnent ». Et la chute continuera.

Écoutons le Chant des Partisans

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne »

Bien des Français n’entendent pas…et la France s’enfonce dans la nuit.

Article paru dans Contrepoints

Lire la première partie

Lire la deuxième partie.

Lire aussi Bastiat 2022 idées libres de droits.

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Foncer dans le mur et accélérer. Partie 2

Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 2 : les parias

Dérive totalitaire

Quand, début 2020, l’État s’est emparé de la gestion de la COVID, au détriment des professionnels de santé de terrain, il a proprement créé la crise de la COVID et a transformé une épidémie en affaire politique et en désastre sanitaire, social, humain et économique. Sa nullité dangereuse a très vite sauté aux yeux. Il a fait la quasi unanimité contre lui. Il faut reconnaître que, par la suite, tout en restant aussi mauvais, il a parfaitement su rebondir et retourner l’opinion à son profit par une immense manipulation. Il s’est servi de la catastrophe qu’il a engendré pour faire croire à une épidémie médicalement grave, et se présenter comme seul sauveur.

Depuis des décennies les gouvernement successifs n’ont eu de cesse que d’accroître le pouvoir de l’État sur la société. Ils ont entamé une destruction systématique et indolore des libertés individuelles. Le gouvernement actuel ne fait pas exception. Il sait parfaitement où il va. Il a un but très précis. Ce qui le différencie de ses prédécesseurs c’est que la COVID lui a donné l’occasion inespérée, lui a fourni un outil redoutable pour parvenir à une emprise totale sur les Français. Il en a usé et a abusé en mettant un formidable coup d’accélérateur à sa politique liberticide.

Avec minutie et persévérance la France est devenue totalitaire. Il n’y a pas de différence de fonds, mais seulement de degré, avec les modèles Chinois ou Nord Coréen. Modèle Chinois dont nous nous rapprochons tout doucement.

Le pass vaccinal ressemble de plus en plus au crédit social. Certains sont désignés pour contrôler les autres en vérifiant pass vaccinal et identité. Ce qui au demeurant est un nouveau viol du secret médical, mais le gouvernement n’en est plus là. Il a passé la vitesse supérieure. Avec la délation cela fait partie de l’arsenal d’autocontrôle de la population. Il y a toujours des personnes pour s’en réjouir. Le nec plus ultra du totalitarisme est quand la population demande sa soumission et se surveille elle même.

Cacophonie en trompe l’œil

La cacophonie qui semble régner au gouvernement face à la COVID ne doit pas nous abuser. Si nous regardons l’écume nous ne voyons qu’incohérence et amateurisme. Les intervenants, Véran, Castex, Macron peuvent donner l’impression de se contredire, de faire deux pas en avant et un arrière. Il faut être conscient que cette stratégie, mentir/démentir, est utilisée depuis le début de la COVID.

Ils procèdent par coup de sonde pour habituer les gens à une mauvaise nouvelle à venir. Les Français l’intègrent, les médias la vantent, des seconds couteaux entrent en scène pour la caution dite scientifique, tel Delfrassy et sa 4ème dose de vaccin pour faire passer la 3ème en attendant la 5ème. Le gouvernement scrute les réactions. En résumé, chaque instrumentiste joue sa partition, le temps que l’orchestre se synchronise et que le chef d’orchestre le mette « en marche ».

Autre avantage, les injonctions contradictoires, les incohérences brisent tout esprit critique des populations, toute velléité de penser de manière autonome. Les populations se soumettent à l’État qui lui seul sait, veut leur bonheur et les rassure.

Boucs émissaires

Le moins que l’on puisse dire est que la gestion gouvernementale des COVID est une catastrophe. Les COVID vivent leur vie, les coronavirus mutent et se répandent, les libertés sont détruites, la société est fracturée, divisée en communautés ennemies, l’économie est à terre perfusée à la fausse monnaie, le système de santé est en ruine, les mesures sociales coercitives inutiles persistent et ne sont pas prêtes d’être levées, l’arbitraire règne.

Mais on ne change pas une équipe qui perd. On ne modifie pas une politique qui a failli. On trouve des boucs émissaires.

Il faut savoir que les techniques de manipulation des foules sont telles, qu’il est possible de faire gober n’importe quoi, à n’importe qui, et de modifier les comportements dans le sens souhaité par l’Autorité. D’autant que les gens ne peuvent imaginer que l’Autorité centrale (ou un laboratoire pharmaceutique ) ne leur veut pas du bien, voire pourrait leur faire du mal.

Par un tour de passe passe l’État a réussi à faire croire que cette situation lamentable est de la responsabilité des mauvais Français qui ne respectent pas les gestes barrières et/ou qui ne sont pas vaccinés.

Les non vaccinés ne sont que des boucs émissaires. Il s’agit de les culpabiliser en les rendant responsables de toute la misère du monde.

Le gouvernement et les bien pensants leur font porter le poids des conséquences de la faillite de la politique sanitaire contre la COVID, et de la faillite du système de santé. Ce système exsangue est le résultat d’une politique très ancienne. (Cf partie 1)

 

Ces nouveaux boucs émissaires de la société politiquement correcte sont victimes de la politique ségrégationniste gouvernementale, et de l’ostracisme de leurs compatriotes. Certains les verraient très bien vaccinés de force entre deux policiers, parqués quelque part ou confinés à leur domicile.

Les mesures de coercition avec pass vaccinal obligatoire, y compris pour aller au travail, sont politiques et font supporter à toute la population, et plus seulement aux non vaccinés, le poids de l’échec du gouvernement. Avec peut être l’espoir que la population fera pression sur les parias.

 

Les dispositions discriminatoires, en vigueur et à venir,  n’ont pas vraiment pour but d’éviter les contaminations. Il n’est plus contesté aujourd’hui que le dit « vaccin » n’empêche ni la contamination du vacciné, ni la transmission de l’infection. Donc il ne confère pas d’immunité suffisante. Ce qui va à l’encontre de la définition même d’un vaccin. La vaccination de masse ne désengorgera pas les hôpitaux.

Donc le droit de contaminer des gens existe. Il faut simplement que la contamination soit faite réglementairement. Ainsi, en France, avec un pass vaccinal valide, vous pouvez, légalement infecter quelqu’un au SARS-coV2. Mais un non vacciné, même testé négatif, est un paria. Bien qu’il ne puisse contaminer personne. C’est un asocial qui doit être exclu par la communauté …pour éviter que les vaccinés non suffisamment immunisés ne soient contaminés. Le monde à l’envers.

 

Normalement lors d’une épidémie les personnes immunisées d’une manière ou d’une autre sont protégées et protègent les non immunisées. C’est la première fois où il est reconnu qu’un vaccin ne protège pas les vaccinés et qu’il faut vacciner des non vaccinés pour protéger des vaccinés. A moins que ce ne soient pour protéger les non vaccinés des vaccinés. Ce avec des vaccins qui n’évitent ni la contamination, ni la transmission.

Il faudrait maintenant vacciner les enfants pour protéger des personnes à risque, âgées par exemple, alors que la plupart sont vaccinées deux fois, voire trois, sans grand effet protecteur puisqu’on voit des triples vaccinés contaminés, certains hospitalisés. Ce qui sera un prétexte pour une quatrième puis énième dose.

La vérité est que plus personne ne comprend. La vaccination obligatoire n’est que la gesticulation politique.

Les gens non vaccinés ne sont pas des gens qui meurent, les gens non vaccinés ne contaminent pas les autres plus que les vaccinés, et ne les envoient pas à la mort. Croire le contraire est un délire. La contamination n’est jamais systématique, la transmission non plus. La gravité n’est jamais certaine, le décès encore moins. Ils le sont d’autant moins que la maladie est correctement prise en charge. Or la prise en charge correcte d’une épidémie, connue depuis le XIXème siècle, que le germe en cause soit nouveau ou non, a été systématiquement écartée. Il faut diagnostiquer, traiter précocement le malade, l’isoler et rompre la chaîne de contamination.

Les non vaccinés non à risques « n’encombreront », ni ne « submergeront » (on appréciera les termes) jamais les hôpitaux. Parce qu’ils ne font pas, sauf exception, d’infection grave et que ce sont les personnes qui font des infections graves qui sont hospitalisées. Bien au contraire ils peuvent développer, sans risque, leur immunité naturelle et protéger la population à risques. Dans ce type d’épidémie, ce n’est donc pas la contamination qu’il faut éviter de manière systématique. C’est la maladie et l’aggravation. D’où l’importance d’une prévention ciblée incluant la vaccination et d’un traitement précoce.

En prime, vaccinés et non vaccinés, peuvent transmette n’importe quelle maladie infectieuse. Le gouvernement s’en moque comme de sa première mesure liberticide. Il ne gère le pays qu’au travers d’un seul paramètre : la COVID.

Lire la première partie

Lire la troisième partie

Article paru dans Contrepoints

Lire aussi Bastiat 2022 idées libres de droits.

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Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes. Partie 1 

Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 1 : les faits

Le point de la situation

Une épidémie peu grave

Dans le contexte d’affolement que nous vivons il est indispensable de le rappeler.

Quand est apparu SARS-coV2, nouveau virus qui a donné la COVID19, l’inquiétude était très forte. L’épidémie s’est vite révélée moins grave qu’on ne le craignait. Depuis les épidémies suivantes, dues à des variants différents, ont été de moins en moins graves. L’épidémie à Omicron est moins grave que l’épidémie au variant indien, qui était moins grave que l’épidémie au variant anglais etc…Les virus se propagent de plus en plus vite, mais sont de moins en moins mortels. On arrive à des taux de mortalité d’environ 0,15 %.

Pour Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ». Aujourd’hui la majorité de la population s’arrête à «  ce qu’on voit » ou plutôt à ce que l’Autorité centrale veut lui faire croire. Par exemple que les COVID sont des drames planétaires alors qu’ils le sont pour les pays occidentaux.

La mortalité différente entre les pays ne peut s’expliquer que par une différence de prise en charge. Les pays à population très âgée, comme le Japon, bien prise en charge, ont peu de décès. Les pays mal pris en charge avec une population jeune, comme le Brésil, ont davantage de décès. On peut aussi comparer la Corée du Sud Vs France, Italie, Espagne, pays à population équivalente. On peut comparer simplement des villes, New-York City vs Hong Kong. Source

Aujourd’hui encore les cartes épidémiques concordent, quelles que soient les sources. Elles montrent toujours la prédominance épidémique dans les pays occidentaux qui sont les plus vaccinés. Taux de vaccination au dessus de ce qui nous était présenté comme un taux nécessaire pour atteindre l’immunité collective pour venir à bout des COVID. Les faits invalident totalement la propagande du gouvernement et affidés, qui prétendent que le vaccin est le seul moyen de venir à bout de l’épidémie.

(Carte au 22 décembre)

Comme il y a quelques jours la dite vague ne concerne que de tests positifs, pas des malades, pas des décès. Ainsi en France :

(Carte au 22 décembre)

Le 22 décembre 72882 tests positif 229 décès à rapprocher des 1438 décès survenus le 15 avril 2020 (0,31%). le 23 décembre nous avions 91640 cas et 179 décès. Source

 

Un changement de références

Pour continuer à effrayer les Français le gouvernement a changé les références.

Le gouvernement ne parle plus de décès. Pendant l’épidémie de mars 2020 le gouvernement nous bassinait chaque soir avec les décès. La référence aux décès est peu à peu passée à la trappe au fur et à mesure que la mortalité des variants baissait. Il mis l’accent ensuite sur la submersion des services de réanimation. Puis il se rabattit sur le nombre de « cas », qui ne sont, en vérité, pas des malades mais des tests positifs.

C’est encore plus flagrant avec l’épidémie due à Omicron. Il n’y a que peu de malades, très peu de décès et beaucoup de tests positifs. Il existe une décorrélation complète entre les tests positifs, les malades et les morts. Une étude britannique dédramatise la dangerosité du variant Omicron. Ce qui est une bonne nouvelle et qui corrobore les statistiques et constatations empiriques.

Tout cela veut dire que si l’on ne pratiquait pas des tests en veux-tu en voilà, sans réel but médical, l’épidémie ne serait pas visible.

Si l’État avait gardé les morts comme référentiel il ne pourrait plus effrayer la population. Le gouvernement n’est pas dans le rationnel. Il est dans son monde, irrationnel. Il gère par l’émotionnel. La peur est son outil. Malheureusement les arguments rationnels n’ont que peu d’effet sur l’émotionnel. Nous le constatons tous les jours.

 

Le gouvernement ne parle plus de « lits réanimation » occupés, mais de lits de « soins critiques ». Il y a plus de 19000 lits de soins critiques en France. 3000 environ sont occupés par des patients COVID positifs.  Si la France ne peut pas les en prendre soin, c’est que nous avons un système de santé au bout du rouleau. Cela témoigne que nous ne sommes plus un pays prospère et économiquement performant, parce que ce sont la prospérité et le dynamisme économique d’un pays qui font la qualité de son système de santé. Les soins sont alors abondants, disponibles et accessibles. En France il y a pénurie de soins, tous ne sont pas disponibles, même dits « gratuits » ils ne sont pas accessibles.

Un système de santé épuisé

C’est le fond du problème.

Rien n’a été fait depuis deux ans pour donner des marges de manœuvre à notre système de santé en particulier à nos hôpitaux. Bien au contraire. Cela fait des années que les gouvernements ferment des lits et ces fermetures ont continué pendant l’épidémie. Des milliers de lits ont été supprimés, des lits médicaux, de réanimation, des maternités, des services de psychiatrie etc…

Le problème n’est pas la COVID, le problème est que nos services hospitaliers sont à genoux depuis des années. Le problème est que demander à des politiciens, qui depuis de années ont organisé et géré la pénurie au nom d’économies, de passer à un système d’abondance de soins avec des marges de manœuvre en cas de coups durs, est mission impossible. Il n’est pas rationnel de demander à des gens qui ont plongé le pays dans la ruine de l’en sortir.

Ce n’est pas une question d’argent. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) s’élève à 209,2 milliards d’euros en 2020. C’est une question de mal investissement. Ces fonds sont gérés par injonctions politiques sans informations fiables (prix). Cela est la conséquence directe du choix fait à la Libération d’organiser la Sécurité sociale à partir des ordonnances de 1945. Ce faisant la totalité du soin échappait à la responsabilité individuelle, à la prévoyance, pour ne devenir qu’un instrument politique de soumission des population. La monopolisation publique des recettes et des dépenses par l’État en faisait un outil politique à son service. Cela fournit le prétexte à l’État pour se mêler de la vie privée des gens.

L’absence de marge de manœuvre, de marge de sécurité est dramatique. Un système dont le fonctionnement de base est de « faire avec » ou plutôt de « faire sans » n’est absolument pas en état, n’est en aucun cas formaté, pour faire face à un aléas qui nécessite un surcroît de moyens, une épidémie par exemple. Puisqu’il ne fait face que péniblement à une activité de routine. Or l’État s’il doit avoir un rôle, ce n’est pas de se mêler de tout et surtout ce qui ne le regarde pas, parce que il ne fait que créer, ou aggraver, le mal investissent, la pénurie de base. Il doit être l’« assureur en dernier recours », c’est à dire le garant de la sécurité du pays. Il doit lui donner les marges pour affronter victorieusement l’improbable. L’improbable doit être prévu. Non pas spécifiquement, mais en terme de moyens polyvalents.

La COVID est un révélateur

En réalité la COVID n’est qu’un révélateur de la une faillite du système français, dit « modèle social français », tel qu’il est né après la deuxième guerre mondiale.

Faillite du pilier de la démocratie qui est la séparation des pouvoirs. L’exécutif contrôle tout. Tout dépend de l’Autorité centrale qui n’a aucun contre pouvoir. (Ni Chambre, (cf infra), ni RIC, rien…)

Faillite de l’exécutif qui porte la principale responsabilité du désastre. Macron décide seul, au sein du secret d’un Conseil de défense, selon un seul paramètre, la COVID.

Faillite du législatif dont l’avis est purement formel, parce que la décision est acquise,

Faillite du judiciaire qui ne rend plus la justice, mais qui applique une loi pervertie. La loi est pervertie quand elle organise la « spoliation légale » qui est l’atteinte légale aux Droits naturels, (Liberté, Propriété, Personnalité), au lieu de les protéger.

Faillite des organes de contrôle, Conseil constitutionnel, Conseil d’état, soi-disant garants des institutions démocratique. Ils ne se prononcent plus sur des principes, mais sur des prétendus équilibres entre le viol de ces principes, et une dite gravité de la situation qui justifierait ce viol. Le tout pour complaire à l’Autorité centrale et avaler ses couleuvres quand cette dernière s’assoie sur leurs avis complaisants.

Faillite du système de protection sociale, en particulier du système de santé, de la médecine de premier recours comme de l’hôpital.

Bref c’est une faillite de l’État ce qui est un pléonasme pour un libéral.

Ce constat peut être fait pour la plupart des pays occidentaux. En allant au bout du raisonnement il est possible de parler de faillite de la civilisation occidentale.

Article paru dans Contrepoints

Lire la deuxième partie

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Lire aussi Bastiat 2022 idées libres de droits.

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Totalitarisme en marche

Totalitarisme en marche

Les Français sont très fiers de leur modèle démocratique, au point de confondre « démocratie », « République » et « Liberté ». Ce modèle est, dans les faits, très relatif.

Si l’on regarde le Démocraty index de The Economist en 2018, avant la crise, la France était déjà une démocratie défectueuse. Sa moyenne était en dessous des pays d’Europe de l’Ouest. Carte.

En 2020 la situation s’est considérablement dégradée. La France est 24ème, toujours en dessous de la moyenne des pays d’Europe de l’Ouest. La France ne brille pas non plus par sa liberté économique, 64ème en 2020, entre l’Arabie Saoudite et le Mexique.

2021 n’augure rien de bon.

Cela n’étonnera personne quand on connaît la formidable régression des libertés en France, depuis que le gouvernement a décidé de gérer la COVID à la place des médecins, avec deux moyens d’oppression : la coercition sociale et la vaccination obligatoire.

« Quand on monte à l’échelle il faut avoir les fesses propres »

On reste dès lors abasourdi par cette phrase de Bruno Lemaire s’adressant à Eric Zemmour : « “Jamais le général de Gaulle n’aurait autorisé que le Conseil constitutionnel étende ses pouvoirs à ce point”, plaide-t-il. “Le général de Gaulle avait lui-même dit qu’à 70 ans, il n’avait pas l’âge de devenir un dictateur. Mais je pense qu’à 63 ans, vous, vous avez toutes les prédispositions pour le devenir”, tranche Bruno Le Maire. »  C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Ce qui est certain c’est que le patron de Bruno Lemaire, Emmanuel Macron, 44 ans le 21 décembre, n’est plus, depuis deux ans, un apprenti mais un maître. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Pierre Corneille, Le Cid

 

Le totalitarisme est « en marche »

 

Le totalitarisme :

Il peut se définir comme suit :

– « LÉtat tend à confisquer la totalité des activités de la société. Un tel système restreint l’opposition individuelle à l’État. Il exerce ainsi un degré extrêmement élevé de contrôle sur la vie publique et privée. »

Le pouvoir politique est souvent détenu par des autocrates (…) qui utilisent des campagnes globales dans lesquelles la propagande est diffusée par les médias de masse contrôlés par l’État »

– « la dictature ne s’exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. »

le « un monopole idéologique, c’est-à-dire la conception d’une vérité qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous »

– « un parti (…) qui contrôle la totalité de l’appareil étatique, c’est-à-dire dispose de l’ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande, (…) et dispose d’une direction centrale de l’économie. Le parti (…) est dirigé idéalement par un chef charismatique, autour duquel est formé un « culte du chef », faisant de lui plus qu’un simple dictateur, un guide pour son peuple, lui seul en connaissant les véritables aspirations.

– Un monopole de la force armée, un système à la fois policier qui a recours à la terreur avec par exemple un réseau omniprésent d’agents dormants et de surveillance des individus, basé sur la suspicion, la dénonciation et la délation »

Le système ne coche pas toutes les cases :

– Il n’y a pas encore de parti unique,

Mais il y a une pensée unique. Elle est flagrante quand on regarde les positions et programmes des différents partis dits « de gouvernement » (Appellation déjà suspecte).

Mais le parti au Pouvoir a tous les pouvoirs, sans opposition efficace. Il se comporte de fait en parti unique. Il dispose de l’appareil étatique. Il s’appuie sur une caste autoproclamée, endogame, seule apte à diriger le peuple présenté comme incapable de se diriger lui même. La quintessence de cette classe étant le Président de la République qui décide seul. Voir infra.

– Il est encore toléré une opposition organisée « acceptable ». Celle qui sort du « politiquement correct » est très corsetée.

– Il n’y a pas encore de système concentrationnaire avec son lot de tortures, éliminations physiques, emprisonnements, déportations. Mais déjà certains citoyens sont considérés comme « nuisibles » et sont victimes de ségrégation. Les non vaccinés par exemple (pass sanitaire, non remboursement des tests, licenciements) ennemis de la communauté et responsables de tous les maux.

Mais il en coche beaucoup !

Il est flagrant que beaucoup de caractéristiques du totalitarisme collent très bien à la politique coercitive instaurée par l’État au prétexte de la COVID.

Ingérence totale dans la vie privée qui disparaît, contrôle total de la vie publique, contrôle complet de l’économie, en particulier de ce qu’il restait de l’économie privée, (confinement et « quoi qu’il en coûte »).

Campagnes de propagande de masse dans les médias et les réseaux sociaux « mainstream ». Censure dans, et par, les médias et les réseaux sociaux. Chasseurs de « fake news » professionnels et politiquement corrects.

Monopole idéologique avec adhésion très conseillée à la pensée unique, la « doxa du COVID ». Vérité officielle, incontestable et qui s’impose à tous.

Pouvoir politique détenu par un autocrate : « souverain dont la puissance n’est soumise à aucun contrôle » Dans les faits, en Vème république le Président de la République a tous les pouvoirs, et pas vraiment de contrôle. Le contrôle électoral n’est qu’un fantasme.

Direction du pays par une Autorité Centrale. Culte du chef, aux lèvres duquel le pays est suspendu.

Gouvernement par la peur, mise en avant d’informations angoissantes et anticipation péjorative de l’avenir. Au mieux les bonnes nouvelles sont occultées, au pire elles sont discréditées comme « fake news ». Le tout maintien l’effroi des populations.

Surveillance des individus (QR code, pass sanitaire). Après les « aviseurs fiscaux », délateurs patentés,  voici la délation des dissidents non vaccinés

Monopole de la violence légale, qui est aggravée pour les délits d’infraction à l’état d’urgence sanitaire.

Ministère de la Vérité.

La novlangue, la pensée unique, l’acculturation, l’embryon de crédit social sont déjà bien présents. En attendant un « Ministère de la vérité » officiel (Miniver) nous avons «Les Lumières à l’ère numérique» La nouvelle commission anti-complot missionnée par l’Élysée a tenu sa première réunion lundi 4 octobre pour «poser les préliminaires des quatre prochains mois de travaux»,

Tous les pouvoirs pour un homme seul.

Il s’entoure certes d’un CARE, et d’un conseil scientifique. Mais ils sont l’alibi à l’arbitraire de l’Autorité centrale et à la mise hors circuit des dizaines de milliers de médecins de terrain. Ces derniers sont dès lors inutiles puisque l’Autorité centrale, brillamment conseillée et éclairée, comprend tout, sait tout, peut tout et est la seule à pouvoir agir. Médecins, infirmières, directeurs d’établissements sanitaires et sociaux, tous les professionnels de terrain n’ont qu’à obéir. C’est pourquoi il agit essentiellement en secret, au sein d’un Conseil de défense.

Conseil qui court-circuite aussi les institutions représentatives Assemblée Nationale et Sénat. Dans la Vème république ce sont des suiveurs, mais cette façon de faire n’arrange pas les choses. Il écarte également les Maires, très proches de la population. Il paraît qu’Emmanuel Macron apprécie le « caractère très opérationnel » du Conseil de défense. En vérité ses décisions sont immédiatement applicables, avec toute la puissance de l’appareil répressif de l’État, sans discussion ni contestation, sans explication ni motivation, autre que son « bon plaisir ». La bonne question est : quel secret inavouable de sa gestion de la COVID le gouvernement a t-il à cacher

Défaillance des organes de contrôle.

Les organes de contrôle tels que le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnels valident les décisions parce que, issus du sérail, ils se comportent conformément à ce que l’État attend d’eux. De toute façon le gouvernement n’hésite pas à faire fi de leur avis.

« Dès qu’un homme ou un groupe tout-puissant agit légalement pour soumettre à ses croyances, ses règles, ses lois, l’ensemble des populations, il y a perversion de la loi. (…) Cette perversion aboutit inéluctablement au totalitarisme. » Source

Dit autrement : « Mais quand la Loi, — par l’intermédiaire de son agent nécessaire, la Force, — impose un mode de travail, une méthode ou une matière d’enseignement, une foi ou un culte, ce n’est plus négativement, c’est positivement qu’elle agit sur les hommes. Elle substitue la volonté du législateur à leur propre volonté, l’initiative du législateur à leur propre initiative. Ils n’ont plus à se consulter, à comparer, à prévoir; la Loi fait tout cela pour eux. L’intelligence leur devient un meuble inutile; ils cessent d’être hommes; ils perdent leur Personnalité, leur Liberté, leur Propriété. » La Loi (1850)

J’ai froid

Bien que les maîtres aient troqué leurs uniformes contre le costume trois pièces sur mesures, j’ai froid.

« Une fois de plus tous les droits de l’homme
Sont foulés aux pieds sont jetés à bas
Les maîtres sanglés dans leurs uniformes, j’ai froid

Une fois de plus la grande injustice
La force imbécile triomphe du droit
Quand la liberté tombe sa pelisse, j’ai froid
Encore une fois les lettres anonymes
La bêtise épaisse en guise de loi
La salve éclatant au milieu de l’hymne, j’ai froid

Si la bête immonde sort de sa tanière
Nous retrouverons le chemin des bois
Mets dans ma valise un gros pull-over, j’ai froid »

Jean Ferrat

Article paru dans Contrepoints sous le titre : En marche vers l’autoritarisme en France


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La COVID outil de pouvoir (1)

La COVID outil de pouvoir (1)

Le confort de suivre la doxa.

Dans une société libre, débattre est un plaisir. Les libéraux aiment le débat, la joute oratoire ferme et courtoise. Ils aiment convaincre. Ils n’aiment pas contraindre. C’est plus difficile mais beaucoup plus exaltant. Ce débat libre est un des marqueurs de la vitalité de la liberté dans une société.

En France aujourd’hui, le débat est moribond. La réflexion a disparu. Ils ont laissé la place à l’anathème, à l’insulte envers ceux qui s’opposent au politiquement correct, ou qui sont simplement différents, par exemple anti pass sanitaire ou non vaccinés. Ils ont laissé la place aux fatwas des ayatollahs de la religion officielle étatique. Ces fatwas veulent par exemple interdire la parole aux personnes qui ne sont pas d’accord avec la pensée unique.

Cette religion a ses doxas sur tous les sujets. Le climat se dérègle par la faute de l’Homme, l’économie doit être collectiviste et verte, la politique doit être antifasciste et égalitariste…ou le contraire etc… Pour ce qui concerne la dite « crise de la COVID » la doxa peut se résumer ainsi :

– la COVID est une épidémie très grave mettant chacun en danger

– il n’y a pas de traitement précoce efficace,

– les mesures de contrainte sont nécessaires et incontournables

– la vaccination est la seule planche de salut pour revenir au monde d’avant.

Jean Dominique Michel, 28/05/2021, La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid

Cette doxa est un récit mythique, servi par la nomenklatura et accepté par la majorité de la population. C’est une croyance. C’est de la pensée magique. Ce récit fabuleux est répété sans cesse. Toute réflexion est rejetée sous l’étiquette de « complotisme ». Il est extrêmement confortable, apaisant, de se laisser porter par la doxa. Cela procurele bonheur rassurant d’être dans une communauté et pas un paria.

Au delà de cette soumission passive il existe une soumission active. Elle est réclamée pour soi et pour les autres. La mode est, dans tous les milieux, toutes les professions, de hurler avec les loups, soit « participer à des attaques contre quelqu’un sans réfléchir ; suivre ce qui semble être l’opinion commune ». 

Ainsi ce que nous vivons aujourd’hui avec les COVID est un délire, qui est une « Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. »

2 Dans les faits la vaccination est peu performante.

L’efficacité vaccinale est très décevante.

Les nations les plus riches et les plus vaccinées ont le plus de « cas ».

Il existe depuis longtemps en France le Réseau Sentinelles. Ses données sont très fiables. Il a évolué récemment pour suivre la COVID.

Les renseignements fournis par ce réseau sont très intéressants.

« Au cours des trois dernières semaines (2021s45 – 2021s47), les 178 cas d’IRA positifs au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus par les médecins généralistes Sentinelles présentaient les caractéristiques suivantes :

– Leur âge médian était de 43 ans (de 3 ans à 94 ans) et 57%

(100/174) étaient des femmes;

– 46% (79/173) n’étaient pas vaccinés contre la COVID-19 ;

– 15% (23/150) avaient des facteurs de risque de complication ;

– 1% (2/143) ont été hospitalisés à l’issue de la consultation. »

On remarquera immédiatement que seuls 1 % des malades (Pas des tests positifs, des malades) sont hospitalisés. On remarquera ensuite que 46 % des malades sont des non vaccinés. C’est attendu puisque ils ne sont pas vaccinés. Cela signifie que 54 % sont vaccinés. C’est totalement anormal. Cela ne se voit pour aucun vaccin digne de ce nom.

Pour mémoire la vaccination efficace et sûre existe :

– le vaccin contre le tétanos, la diphtérie, la polio a un rappel à 20, 40 et 60 ans puis tous les 10 ans. – le vaccin contre le pneumocoque, pour un adulte, est une injection, puis un rappel, à vie.

– le vaccin contre l’hépatite B est à trois injections, à vie,

– le vaccin contre la méningite C est à deux injections, à vie,

– le vaccin contre le papillomavirus c’est une injection et un rappel, à vie.

– le vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole est de deux doses, à vie.

Source calendrier vaccinal 2021

Quant à celui contre la grippe, si souvent cité pour justifier la fréquence du rappel contre le SARS-coV2, le cas est là encore très différent.

La vaccination antigrippale n’est pas obligatoire, il n’y a pas de pass sanitaire. Elle est ciblée sur les personnes à risque, elle est adaptée chaque année au virus pressenti (vaccin tétravalent) pour avoir un large spectre. Elle repose, pour l’instant encore, sur une technologie à virus inactivé très fiable et très sûre. Ce vaccin a suivi normalement son cycle de validation pour obtenir l’AMM.

La vaccination contre la COVID est obligatoire dans les faits, il y a un pass sanitaire, elle concerne toute la population y compris ceux qui n’ont aucun risque, alors qu’elle se limiterait au mieux à prévenir les formes graves. Elle est très spécifique, basée sur la seule protéine Spike, qui est encore celle de la souche Wuhan qui pourtant à disparu depuis la fin de la première épidémie début 2020. Le cycle de validation est incomplet. Son AMM est conditionnelle.

Une approche stratégique de type « grippal » n’aurait pas soulevé de problèmes. La stratégie choisie pour les COVID est de vacciner toujours plus, avec un vaccin à l’efficacité douteuse, peu pérenne et à l’innocuité non avérée. Ce qui n’est pas éthique en particulier pour les personnes qui ont aucun facteur de risque de complication ou décès, et pour lesquelles les risques de la vaccination sont incommensurablement supérieurs aux risques de la maladie.

Il est peu probable que les décideurs et moralisateurs connaissent chaque Européen et sa balance bénéfice risque personnelle, qui est la seule valable. Chaque médecin traitant la connaît pour son patient.

3 Dans les faits la maladie est généralement peu grave,

Elle ne met pas chacun en danger, la contamination n’est pas systématique. Cela a été su très tôt. « Très tôt, des observations de contaminations en vase clos ont pu être effectuées. (…) Chez des personnes fragiles comme sur le paquebot de croisière Diamond Princess (3711 passagers, dont 700 infectés et 7 décès) ou non fragiles comme sur le porte-avions Charles de Gaulle (1760 marins dont 1046 contaminés et pas de décès). »

Il y a aujourd’hui beaucoup de personnes contaminées. Un certain nombre sont détectées. Ce sont les tests positifs. Ce ne sont pas tous des gens malades. Il n’y a que très peu de malades et encore moins de décès. Il serait malin de profiter de cette particularité pour travailler l’immunité naturelle.

Quand on regarde les statistiques dans le monde,

comme en France, elles confirment la faible mortalité. (50470 tests positifs et 96 décès au 1er décembre 2021).

Les observations du Réseau Sentinelles en France montrent également que les médecins de ville, généralistes ou pédiatres, voient peu de personnes malades de la COVID.

« En semaine 2021s47, le taux d’incidence des IRA dues au SARS-CoV-2 (COVID-19) vues en consultation de médecine générale a été estimé a 32 cas pour 100 000 habitants (IC 95%

[26 ; 38]), ce qui représente 20 868 [16 885; 24 851] nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste »

Si la maladie semble de plus en plus contagieuse et de moins en moins grave, il y a toujours des cas graves et des décès. C’est cela qu’il faut éviter. Les personnes à risques sont parfaitement identifiées. Elles peuvent et doivent être prises en charge et soignées précocement, sans que les autres soient pénalisées.

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La COVID outil de pouvoir (2)

La COVID outil de pouvoir (2)

 

Les gouvernements empêchent le retour à la vie d’avant.

Malgré les faits les gouvernements de plusieurs pays occidentaux choisissent pour « en sortir » de … ne pas en sortir. Ils choisissent la fuite en avant. Ils plongent dans le tout vaccinal obligatoire, la coercition sociale et la ségrégation. Ils imposent une société totalitaire comme avenir pour leurs populations.

Soit par affolement, à cause de modélisations dramatiques qui prévoient 700000 morts supplémentaires en Europe. Aucune modélisation concernant la COVID n’a été confirmée. Peu importe elles sont utiles aux gouvernements pour paniquer les populations et leur imposer des contraintes aussi incohérentes, qu’inutiles au contrôle de l’infection.

Soit par plaisir malsain d’en avoir le Pouvoir. C’est le fameux « I think I did something for the worst possible reason — just because I could » de Bill Clinton.

Soit parce qu’ils y ont intérêt pour sauver leur peau. Les populations ne doivent pas comprendre que la maladie est peu grave et que, prise en charge correctement, elle ne peut perturber la vie de société prospères technologiquement avancées. Si les gens comprennent que c’est la prise en charge politique catastrophique qui a créé le drame que nous vivons depuis deux ans, les politiciens ont du souci à se faire.

Soit les trois. C’est dramatique.

La trahison des valeurs civilisationnelles.

Ces pays occidentaux trahissent leurs valeurs civilisationnelles.

La liberté, la propriété, l’égalité en droits, la sûreté, la résistance à l’oppression, la vie, la recherche du bonheur, le respect de la personne humaine  forgés par la culture grecque, romaine et par le christianisme sont foulés aux pieds par leurs gouvernements.

Des pays européens y vont de leur partition totalitaire ségrégationniste. L’Italie envisage deux pass sanitaires différents pour les vaccinés et les non vaccinés L’Allemagne, l’Autriche prennent des mesures très dures, contre les non vaccinés.

En France Veran rappelle que la vaccination obligatoire « n’est pas le choix que la France a fait ». Il oublie de dire qu’avec un pass sanitaire des plus sévères, y compris pour bénéficier de soins hospitaliers, la vaccination est, de fait, obligatoire en France depuis belle lurette. Son efficacité « spectaculaire » permet au gouvernement d’aggraver la coercition sociale en insistant sur … la vaccination. Vaccination y compris des enfants où l’on entend des individus s’arroger l’autorité parentale sur les enfants des autres, et prôner leur vaccination obligatoire. Pour l’instant le gouvernement ne va pas jusque là. S’ajoute le problème de la disponibilité des vaccins puisque les vaccinodromes se voient refiler du Moderna, à défaut de Pfizer. Or le Moderna n’est pas recommandé pour les personnes de moins de 30 ans à cause de myocardites. Ce qui fait tousser les médecins de ces Centres. Sans compter que l’on commence à voir des personnes en EHPAD contaminées, malgré leur troisième dose… Bien entendu les vaccins à virus inactivés ne sont pas envisagés. Ce qui ne manque pas d’interroger sur la finalité de la politique vaccinale. Est-elle de vacciner…ou de vacciner avec du Pfizer/Moderna ?

La répression se durcit également. À Rotterdam, lors d’émeutes, la police ouvre le feu sur les manifestants opposés aux mesures coercitives.

La Communauté Européenne trahit ses principes fondateurs qui étaient la liberté individuelle et le libre échange pour garantir la paix. Elle devient une construction totalitaire digne de feu l’URSS. La Commission, non élue, s’immisce de plus en plus dans la vie privée des gens. Ainsi elle envisage la vaccination obligatoire pour toute la population,

Le nécessaire retour à la réalité

Se laisser porter par la politique « mainstream » est facile et agréable. Mais le courant emporte les soumis vers l’abîme. Les prévenir est inefficace. Ils n’entendent rien. Ils ne voient rien. Ils suivent, renonçant à utiliser leurs capacités de raisonnement, de jugement. Capacités qui sont le propre de l’Homme. Ils sont dans l’émotionnel, dans l’extase du confort. La réalité se trompe, les alertes les dérangent.

Par un miracle de la nature humaine, certaines personnes ont la force de ne pas se soumettre. Elles savent garder leur distance avec la propagande et préserver leur jugement. Elles doutent. Elles vérifient pour ne pas gober n’importe quoi. C’est l’opposé de la pensée « magique ». Ce n’est pas une partie de plaisir. C’est lassant. C’est éreintant. C’est sur eux que repose l’espoir.

Les politiciens font durer la crise. Ils maintiennent le nez des gens dans la COVID. Cela détourne l’attention des populations et les maintien dans la peur. Ainsi les individus ne peuvent s’occuper des autres problèmes, bien plus graves, du pays. Ce qui est très utile en période électorale.

Il faut que cela cesse. Il faut que les gens relèvent la tête et sortent de leur asservissement. Sinon, quand ils réaliseront que la chute dans les abysses de la misère, de la violence, de la division jusqu’au sein des familles, de l’asservissement est inévitable, il sera trop tard.

Les Français doivent s’extraire de la COVID étatique et reprendre leur destin en main. Ils doivent reprendre le contrôle de leur vie. Ils doivent prendre à bras le corps les problèmes tels que pouvoir d’achat, qui est aussi la possibilité d’acheter un service, la mauvaise qualité de l’instruction et de l’enseignement, le poids des prélèvements obligatoires, le fardeau transgénérationnel de la dette, l’économie mal en point, le système social (santé, retraites, chômage) en faillite, l’insécurité, les fonctions régaliennes en déshérence, le rayonnement de la France aux oubliettes, sa souveraineté bafouée, la francophonie à l’encan, l’acculturation, la division et la haine sociale, la disparition des libertés fondamentales etc.

Relisons Bastiat :

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. »  La Loi (1850)

Bastiat 2022 : idées libres de droits

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Éthique contre spoliation légale

Éthique contre spoliation légale

« Tous les intérêts légitimes sont harmoniques. Tous ceux qui adopteront ce point de départ : les intérêts sont harmoniques, seront aussi d’accord sur la solution pratique du problème social : s’abstenir de les contrarier et de déplacer les intérêts. Il ne faut pas étendre artificiellement la solidarité de manière à détruire la responsabilité ; en d’autres termes, il faut respecter la liberté. » Frédéric Bastiat, À la jeunesse française (1850)

Leur légitimité réside dans les échanges libres, qui sont harmoniques à la condition qu’ils respectent les Droits naturels individuels universels. Les Droits naturels sont : « Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Les Droits naturels sont inaliénables et leur respect doit être absolu, aussi bien par les États que par les individus. Ce sont des principes et leur respect est aussi un principe.

Dans la « vraie vie » il arrive que des individus, ou des États, portent atteinte aux Droits naturels. Porter atteinte à un seul les détruit tous. Quand un État détruit les Droits naturels il pratique la « spoliation légale », la loi est pervertie. Elleorganise et défend la « spoliation légale » au lieu de la combattre.

Perversion de la loi et violence légale

Une société qui respecte les Droits naturels est une société harmonieuse.

La France est loin de l’être. Nous vivons depuis plusieurs décennies dans un système de « spoliation légale » particulièrement développé et plébiscité par ses victimes, persuadées que l’État les protège et que la France a élaboré un « modèle social ». Ce que l’on nomme social c’est quand « la Loi prend aux uns ce qui leur appartient pour donner aux autres ce qui ne leur appartient pas », quand « la Loi accomplit, au profit d’un citoyen et au détriment des autres, un acte que ce citoyen ne pourrait accomplir lui-même sans crime ». Frédéric Bastiat, La Loi (1850).

Les gouvernements successifs ont toujours su trouver des prétextes pour étendre la « spoliation légale. » Leur point commun est de vouloir faire le bonheur des gens malgré eux, si nécessaire contre eux. Aujourd’hui les deux plus puissants alibis sont :

– la lutte contre le dit « réchauffement climatique » pour sauver la planète,

– la lutte contre la dite « COVID-19 » pour sauver le monde.

La France s’est encore éloignée de l’harmonie sociale avec la gestion politique de la COVID. À cause de celle-ci la société se disloque. Le peu de concorde sociale qu’il y avait avant les mesures de coercition a fait place à la haine et au conflit. Graal de la coercition sociale, le confinement, quelque forme qu’il prenne, n’a aucun sens médical. Il est inefficace mais surtout il est injuste et immoral. Il n’aurait jamais dû être envisagé et encore moins mis en place. Pourtant récemment encore « le porte-parole du gouvernement a précisé qu’il “ne faut jamais rien exclure par principe”. » C’est faux. Le confinement comme le pass sanitaire doivent être exclus par principe. La décision est purement politique. Il ne tient qu’au gouvernement de ne pas le décréter. Il n’a besoin d’aucune condition, ni d’aucune mesure « pour l’éviter ».

Dès qu’un homme tout puissant, ou un groupe tout puissant, agit légalement pour soumettre à ses croyances, à ses règles, à ses lois, l’ensemble des populations, il y a perversion de la Loi. « État d’urgence sanitaire » ou « loi de vigilance sanitaire » c’est blanc bonnet et blanc bonnet. C’est toujours un homme seul qui décide dans le secret d’un conseil de défense. Cette perversion aboutit inéluctablement au totalitarisme.

 

La loi juste défend les Droits naturels

Quand un individu viole les Droits naturels d’autrui, et que la loi n’est pas pervertie, il est sanctionné. Cela peut-être par une privation de liberté jusqu’à l’emprisonnement, l’expulsion, le bannissement, ou par une confiscation de biens. C’est la seule fois où une atteinte légale aux Droits naturels peut être juste. Hormis ce cas toute usage de la coercition contre la Liberté, la Propriété ou la Personnalité est une injustice, donc est inacceptable.

« Qu’est-ce donc que la Loi? Ainsi que je l’ai dit ailleurs, c’est l’organisation collective du Droit individuel de légitime défense. Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de défendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, puisque ce sont les trois éléments constitutifs ou conservateurs de la Vie. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Il s’en suit que l’État n’a le monopole que de la violence légale. L’usage légitime de la force appartient à chacun. « Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force; et c’est ce que font tous les hommes, partout et toujours quand ils le peuvent » Frédéric Bastiat, Services privés, service public (1850)

La seule légitimité de la violence légale est la défense des Droits naturels. « Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. » Frédéric Bastiat, Profession de foi électorale de 1848.

Le libéralisme est avant tout une éthique de vie qui s’interdit de porter atteinte aux Droits naturels d’autrui. C’est cet élément qui distingue le libéralisme. Il ne saurait s’accommoder d’une plus ou moins grande destruction légale des Droits naturels, ce que font les partis politiques aujourd’hui en France. Certains vont jusqu’à la revendiquer et s’en réclamer.

« La morale libérale est une morale altruiste : elle enseigne le respect de la liberté de l’autre. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la tromperie, le vol ou la coercition. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, le libéral n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti. » écrivait dans Logique du libéralisme, Jacques de Guenin, fondateur du Cercle Frédéric Bastiat.

On peut ajouter : « Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Patrick de Casanove

Président du Cercle Frédéric Bastiat

Article paru dans Contrepoints sous le titre ” L’État contre les droits naturels, c’est le vol “

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Grande sécu (2) Il existe une alternative pour notre système de soins

Grande sécu (2)

Il existe une alternative pour notre système de soins

 

« Cette réforme offrirait en effet aux Français plusieurs milliards d’euros d’économies sur leurs cotisations (les montants exacts seront dévoilés le 18 novembre), grâce à la suppression des frais de gestion des assureurs et des mutuelles. Elle assurerait aussi une couverture de bonne qualité à l’ensemble de la population, tout en réduisant les renoncements financiers aux soins. » Source

Le projet « grande sécu » n’aborde le problème de la santé que de manière comptable. C’est une habitude en France. Cette « grande sécu » a fait l’objet d’un article très fouillé de l’iFRAP sur le plan économique

En ce qui concerne la santé des gens, tout n’est pas une question d’argent.

Le remboursement est une chose, l’existence du soin en est une autre.

La Sécu à sa création reposait sur « un contrat implicite qui lie tous les citoyens : chacun y contribue selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins »,  qui n’a pas été respecté. L’État prétend qu’il protège les individus et que ces derniers n’ont plus besoin de s’occuper de leur prévoyance. Malheureusement au bout du compte l’État ne protège pas, et il est nocif.

Il est incapable d’assurer les prestations qu’il s’est engagé à fournir, il rationne les soins, malgré la fuite dans le déficit et l’endettement, il s’immisce de plus en plus profondément dans la vie des Français.

C’est bien le politique qui commande et il ne commande que pour faire des économies pas pour mieux soigner les gens. La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), créée par la révision de la Constitution du 22 février 1996 « vise à maîtriser les dépenses sociales et de santé. » Cet objectif comptable étatique a des conséquences dramatiques sur l’offre de soins en France : pénurie et rationnement.

Des soins peuvent être dits « gratuits » c’est à dire pris en charge, remboursés… sur le papier, mais dans la vraie vie être inexistants. Par exemple dans les déserts médicaux l’offre de soins peut être inexistante et rester remboursable. Ce remboursement ne la fabrique pas, et le désert persiste.

L’inverse existe, par exemple lors de la COVID, les soins précoces existent, mais ne sont pas reconnus et ne sont pas remboursés.

– Au prétexte d’inefficacité et de dangerosité. Mais le Remdesivir à la toxicité et à l’inefficacité avérées a été acheté et mis à disposition des professionnels gratuitement.

– Au prétexte du manque d’étude fiable. Mais le Molnupiravir a été acheté à 50000 doses sur la foi d’un communiqué de presse du laboratoire.

Certains croient toujours que ce n’est pas de la politique mais de la science.

De manière plus générale quand on regarde la façon dont le gouvernement a géré les COVID, surtout la première, on constate :

– que les Français ont prépayé des soins (Cotisations sociales, contributions et taxes diverses) mais que, quand ils en ont eu besoin, ils n’ont pas pu en bénéficier (Limitation très strictes de l’accès à la consultation médicale, report des soins dits « non urgents » etc.) En résumé les Français n’ont pas pu bénéficier de soins certes gratuits, mais rendus inaccessibles.

– que le manque de matériel, de lits d’hôpitaux, de lits de réanimation a été le fil rouge et le justificatif des mesures gouvernementales, absolument pas médicales, de coercition sociales. Le gouvernement à pris soin de ne pas corriger ce manque mais de l’accentuer, d’abord en continuant les fermetures de lits, puis en excluant du circuit de soins les soignants non vaccinés.

Le remboursement est une chose, la qualité de la prestation de soins en est une autre.

Par exemple en ce qui concerne les COVID, en particulier la première épidémie, on lit concernant les soins hospitaliers : « En tous cas une conclusion s’impose : les écarts de mortalité sont trop importants pour qu’on puisse affirmer que les malades atteints de covid-19 ont tous été traités de la même manière dans les principaux hôpitaux français. » Source

En médecine de ville une consultation d’un spécialiste ou d’un généraliste sera remboursée de même identique, quelle que soit sa qualité. « Bonjour, comment allez vous ? Bien ? Tant mieux ! Imprimer » sera remboursée comme une consultation qui mobilise des compétences professionnelles, intellectuelles et techniques, avec entretien, écoute, examen, réflexion, conclusion. Les ROSP crées en 2011 n’ont rien changé quant à la qualité des prestations.

Le remboursement est une chose, la culture de soin en est une autre.

La grande Sécu ne se préoccupe pas non plus de la « culture de soin ». Cette culture de soin va bien au-delà de prestations purement « médicales ». Elle concerne le soin, l’attention, que chacun peut apporter à sa personne, considérée au sens complet physique et psychique. En effet, soins médicaux gratuits ou non, certaines personnes ne se feront que peu ou pas soigner, et de manière plus générale ne prendront que peu, ou mal, soin de leur personne. Elles négligeront leur santé qui « est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »  OMS. C’est la défaillance de la prévention. Aujourd’hui la Sécu n’intervient essentiellement quand la santé est altérée.

Coup de pied dans la fourmilière : chiche !

La Sécurité sociale confond et mélange « l’aide sociale » qui est assistance à son prochain et le remboursement de soins qui est prévoyance et assurance.

La première question à laquelle répondre est : qui fait quoi ? Quel rôle pour la personne, les assurances, la solidarité nationale.

L’objectif est que chaque Français puisse bénéficier des meilleurs soins, en toute circonstance, tout le temps et qu’il prenne soin de sa personne pour éviter les accidents, les maladies et être« bien dans sa peau ». Cela va au-delà de ce que personne ne soit laissé sur le carreau ou que personne ne soit conduit à renoncer à des soins pour des raisons financières.

La liberté de choix implique de faire confiance aux individus. Juste retour des choses puisque de plus en plus de gens ne font plus confiance en l’État qui, bien que constitué d’hommes et de femmes, n’a jamais fait confiance aux hommes et aux femmes de ce pays.

Le moyen est de rendre sa liberté de choix et par conséquent sa responsabilité à chacun. Certes la responsabilité fait peur. Cela dit, si les personnes ne s’impliquent pas dans leur santé cela ne fonctionne pas. D’où l’intérêt du compte épargne santé et du libre choix de l’assurance santé.

L’intégralité des revenus

Cette vraie réforme nécessite, pour être cohérente, que chaque personne puisse disposer de la quasi l’intégralité de ses revenus, pour avoir les moyens de choisir librement.

Pour un salarié c’est le salaire complet. C’est à dire le salaire net, plus les charges dites salariales et dites patronales. Sans oublier tous les prélèvements salariaux qui grèvent la rémunération des travailleurs. Pour un non salarié c’est l’intégralité du chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de sa profession. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour les rentiers l’intégralité des rentes.

Intégralité des revenus et responsabilité personnelle ne s’accommodent pas avec le prélèvement à la source. Ce dernier n’arrange ni la compréhension, ni la connaissance de l’impôt, et encore moins le consentement à l’impôt. Consentement complètement détruit dans notre société puisque qu’aujourd’hui l’État exige d’être informé de la totalité des revenus de chaque Français afin de calculer la quantité maximale d’argent qu’il peut lui confisquer, si possible sans le mettre sur la paille. Une fois l’argent confisqué l’État en fait ce qu’il veut.

Intégralité des revenus entraîne prévoyance et intérêt à préserver sa santé.

Le compte épargne santé

La libre disposition des fonds implique un compte épargne santé.

Il sera individuel, ouvert à tous, tout le monde pourra l’abonder, même les grands-parents, les parrains, les amis etc. Il sera possible de créer un compte épargne santé pour un tiers. Il couvrira les dépenses de santé de la personne ou de sa famille, jusqu’à un certain niveau. Au delà c’est l’assurance santé qui interviendra.

À partir du moment où une personne possède un compte épargne santé, il y a une motivation importante à prendre soin de lui.

L’interlocuteur unique

La « grande Sécu » ne supprime pas le double interlocuteur, Sécu plus mutuelles. Elle réparti différemment les rôles. Cela fait longtemps déjà que le libéraux préconisent que chaque Français n’ait qu’un seul interlocuteur pour sa protection santé. Grâce au libre usage de la quasi intégralité des revenus chaque Français choisira librement cet interlocuteur et en changera à son gré.

Il ne s’agit pas de supprimer la Sécu qui a maintenant plus de 75 ans d’expérience et qui dispose d’un réseau, d’un savoir faire et d’une image favorable. Il s’agit de la sortir du domaine politique et de la concentrer sur son véritable métier qui est l’assurance maladie au sens large.

Elle sera en concurrence dans ce domaine avec des assurances et des mutuelles qui auront elles aussi délégation pour la prise en charge de l’ensemble des dépenses santé. Toutes auront le même « panier de soins » à rembourser. Chacune pourra aller au-delà jamais en deçà. Aucune condition de santé ne sera exigée pour souscrire. aucun n’envisage de supprimer le double compte ce qui est pourtant le cas néerlandais.

À partir du moment où une personne choisi son assurance, elle a une motivation importante à prendre soin d’elle.

Aujourd’hui l’adhésion est obligatoire mais les prestations de la Sécu ne sont garanties par aucun contrat explicite avec les assujettis. Les remboursements sont soumis aux caprices des politiciens et les Français, prisonnier du monopole public, ne peuvent rien faire. Passer un contrat avec une assurance change la donne. Il doit être respecté et ne peut être modifié unilatéralement. Bien entendu ce seront des contrats individuels et non pas collectifs.

« Nous nous sommes appliqués à découvrir le vrai rôle de la concurrence dans le développement des richesses. Nous avons vu qu’il consistait à faire glisser le bien sur le producteur, à faire tourner le progrès au profit de la communauté, à élargir sans cesse le domaine de la gratuité et, par suite, de l’égalité. Mais quand les services privés deviennent publics, ils échappent à la concurrence, et cette belle harmonie est suspendue » Frédéric Bastiat Services privés, service public (1850)

 

La solidarité nationale

« L’aide sociale » qui est assistance à son prochain redevient indépendante de « l’assurance maladie » qui est prévoyance et assurance.

L’aide sociale consiste à venir en aide à son prochain quand celui-ci, démuni quelle qu’en soit le raison, ne peut subvenir à ses besoins. En ce qui concerne notre propos, il s’agit des besoins concernant sa santé, prévention, traitement, culture de soin, estime de soi. La santé ne se limite pas au matériel. L’accès à la santé n’est pas limité au médical. Cette solidarité prendra la forme d’un « chèque assurance santé », grâce auquel les plus démunis pourront choisir leur prestataire. Le fait d’être pauvre n’implique pas d’être incapable de choisir. Être libre et pouvoir choisir fait partie de la dignité de l’Homme.

Le système de santé de Singapour est comparable à ce qui vient d’être décrit.

Conclusion

On ne compte plus les réformes paramétriques du système de santé. Si l’on veut vraiment avoir un système de santé performant il ne faut pas se contenter d’une nouvelle mesure de ce genre.

La réforme de notre système de soins décrite dans cet article ouvrirait bien des portes et donnera de nombreuses opportunités de changement pour notre pays.

C’est une réforme digne d’une présidentielle.

Pour en savoir plus lisez « Sécu comment faire mieux » ou rendez-vous sur www.bastiat.net rubrique « conférences »

 

 

Lire la première partie

Lire aussi “Bastiat 2022, idées libres de droits”

Article paru dans Contrepoints sous le titre ” Grande sécu : il existe une alternative pour notre système de soins (2)”

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Grande Sécu (1) Pourquoi la quasi-nationalisation serait une erreur (1)

Grande Sécu (1)

Les défauts d’une nationalisation quasi complète du système.

La Sécu

La Sécurité sociale a été créée par les Ordonnances de 1945.

« Art. 1er. — Il est institué une organisation, de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent. »

 

Elle a pour objectif de « de protéger les individus des conséquences de divers événements ou situations, généralement qualifiés de risques sociaux. »

Ces ordonnances ont été inspirées des travaux du Conseil national de la Résistance (CNR) intitulé «  Les jours heureux »

La sécurité sociale est présentée comme le « modèle social français ».

Les ordonnances de 1945 ont sorti le social (santé, retraite, chômage…) du marché et l’ont mis dans le domaine public. Donc tout les soucis que nous lui connaissons depuis ses débuts, sont liés à sa gestion publique, plus précisément politique. Ils ne peuvent, sauf malhonnêteté intellectuelle, être mis sur le dos du marché. Cela assimilé, il est aisé de comprendre que parachever la collectivisation, c’est à dire qu’étendre l’emprise du politique, ne fera qu’aggraver le mal.

La Grande sécu

La « grande Sécu » n’est pas un « coup de pied dans la fourmilière ». Ce n’est que la énième modification paramétrique de la Sécu depuis sa création. Les remboursements reposent techniquement sur leur répartition au sein du binôme Sécu/mutuelles. Ce binôme n’est pas remis en cause, mais le partage de leurs attributions est différent.

Elle ne s’attaque pas au fond. Le fond c’est la déconnexion recettes/dépenses, la suppression de la responsabilité individuelle, la disparition de la prévoyance, l’absence de libre choix.

Son objectif « est de faire prendre en charge la quasi-totalité des remboursements par l’Assurance maladie » C’est une nationalisation quasi totale qui était écrite depuis le départ. C’est l’aboutissement logique du socialisme français. C’est une preuve de plus, s’il en fallait :

– Que nous ne vivons pas dans une société libérale, mais bien socialiste.

– Que le gouvernement Macron, pas plus que Macron, n’est libéral, mais bien socialiste.

Les politiciens ont besoin de la Sécu monopole d’État :

Le contrôle des populations

Le système est mal conçu au départ. Ou plutôt il est bien conçu pour que le politicien assoie son pouvoir sur les populations, mais mal conçu pour offrir à chacun, tout le temps, en toute circonstances le meilleur soin.

Le contrôle de l’assistance à autrui est la première pierre pour le contrôle des populations. À la Libération, Gaullistes et communistes alors alliés, tous étatistes, ont voulu consolider leur pouvoir et contrôler les gens. Cela passait par de nombreuses nationalisations, dont celle qui constitue la clé de voûte du socialisme : celle du système de santé.

La spoliation légale

La Sécurité sociale, comme tout le système politique français, repose sur la « spoliation légale ». Spoliation qui, au travers des dettes et du concept de « solidarité intergénérationnelle », s’étend jusqu’aux générations futures et les engage. En vérité il ne s’agit en rien de « solidarité », qui ne peut être que libre et volontaire, mais bien de coercition. « Et, en effet, il m’est tout à fait impossible de séparer le mot fraternité du mot volontaire. Il m’est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

C’est cette « spoliation légale » étendue qui permet au politicien de confisquer les richesses créées par les Français et d’agir à leur place. « En effet, l’État, ne l’oublions jamais, n’a pas de ressources qui lui soient propres. Il n’a rien, il ne possède rien qu’il ne le prenne aux travailleurs. » Frédéric Bastiat, Propriété et loi (1848)

Un remboursement ou une dispense d’avance de frais n’ont rien à voir avec la gratuité. « Il n’y a de vraiment gratuit que ce qui ne coûte rien à personne. Or les services publics coûtent à tout le monde; c’est parce que tout le monde les a payés d’avance qu’ils ne coûtent plus rien à celui qui les reçoit. » Frédéric Bastiat, Services privés, service public (1850) Les prestations sont prépayées par quelqu’un. Ce quelqu’un ne contrôle rien. Il laisse voler légalement son argent par les politiciens pour leur seul profit. (Théorie des choix publics )

Il faut sortir la protection sociale du domaine politique parce que ce sont les politiciens qui décident ce qui est pris en charge ou pas. Cela en fonction de leur intérêt électoral bien compris. « Dès 2022, la contraception sera gratuite pour les femmes de moins de 25 ans » c’est une décision politique et ce n’est pas un soin. Chacun sait que le pouvoir achète les voix des électeurs avec l’argent du contribuable. L’achat de voix par le remboursement des prestations sociales est aussi un sport politique. Il est facile de deviner qu’à partir du moment où la « Grande Sécu » sera mise en place le pouvoir du politique sera encore accru.

 

Cette « spoliation légale » collectivise les recettes et les dépenses. Elle donne un prétexte à l’État pour intervenir dans la vie privée des gens. Parce que le comportement plus ou moins « responsable » des individus engendre une partie des dépenses. Il faut se souvenir, qu’un des arguments des partisans de la vaccination obligatoire contre la COVD-19, était qu’ils ne voulaient pas payer pour les frais de santé engendrés par des « irresponsables » non vaccinés. Disant cela ils remettaient en cause les fondements de la Sécu. Ce comportement dit « responsable » est défini et imposé par l’État. Ainsi l’État paraît légitime pour se mêler de tout. Il n’y a plus de domaine privé. Inéluctablement il construit le totalitarisme.

L’Autorité Centrale est totalitaire par essence. « l’action gouvernementale se généralise par la contrainte. Elle invoque nécessairement le compelle intrare. Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. » Frédéric Bastiat Services privés, service public (1850)

L’obligation d’entrer vient du fait que, si les gens choisissent de cotiser ailleurs, le système, privé de recettes, ne peut plus servir les prestations à ceux qui y sont déjà. Il s’effondre. (Pyramide de Ponzi)

« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. » Frédéric Bastiat, Profession de foi électorale de 1846.

L’obligation de s’étendre pour tout contrôler repose également sur un raisonnement qui dit que, tant qu’une chose, aussi infime soit-elle, lui échappe, le système bloque ou ne fonctionne pas correctement. C’est pour cette raison que son fruit, amer, n’est pas conforme à son objectif qui est le paradis sur terre. En vérité le système ne peut intrinsèquement fonctionner correctement. La « spoliation légale » est une injustice parce que le vol, même légal, est une injustice. C’est parce qu’il est injuste qu’il est inefficace et néfaste.

Ce besoin pervers de s’étendre à l’infini a été flagrant avec les COVID. C’est la première fois dans l’histoire. que les professionnels sont dépossédés de leur rôle et qu’une épidémie est prise en charge par des politiciens. Les résultats sont désastreux au plan sanitaire mais aussi économique et social. Le tout a abouti à un totalitarisme qui n’est pas prêt de finir.

 

Lire la deuxième partie

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Article paru dans Contrepoints sous le titre “Grande sécu : pourquoi la quasi-nationalisation serait une erreur (1)

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Comment la santé mentale disparait avec les restrictions (2)

Comment la santé mentale disparait avec les restrictions (2)

L’Homme est une créature sociale

Arraché à ses liens sociaux, à son écosystème social, il dépérit. La vie sociale comprend, l’école jusqu’à l’université, le travail, le tourisme, les associations, les clubs, les amis, la famille etc. Bref tous les échanges libres.

C’est une erreur de croire que la vie en société n’entraîne que des sacrifices. La vie, dans une société libre, est source non seulement d’amélioration des conditions de vie, matérielle et de sécurité, mais aussi d’épanouissement personnel.

La contrainte sociale entraîne la destruction des liens sociaux, et de la société elle même. Ce qui facilite la création d’un Homme nouveau dans une société nouvelle.

Pour éviter l’anxiété et la déprime pendant le confinement « L’important est de maintenir à tout prix le lien social » précise Chantal Henry, Certes mais l’objet du confinement est de détruire le lien social. Les premiers mots utilisés lors de la mise en place des mesures de coercition ont été « distanciation sociale » ce qui trahissait son objectif de dislocation de la société.

La Personnalité est niée, la Personne est réifiée.

L’État a privé les personnes de la liberté de choisir leur vie. L’Autorité centrale s’est bien gardée de respecter leur libre arbitre. C’est elle qui a supprimé le libre choix et a décidé à la place des gens, ce qui était « bien » ou est essentiel pour eux. Quand une activité est décrétée non essentielle, c’est la personne à la source de cette activité qui est considérée comme non essentielle. C’est la renvoyer au néant. Sa vie est décrétée inutile. Ce qui est un profond traumatisme et un manque de respect total envers un être humain.

Une des affirmations mise souvent en avant est que les jeunes ont été sacrifiés pour les vieux. Pour ce faire l’État a soigneusement évité de demander l’avis des individus. Si on interroge par exemple les personnes âgées en EHPAD, elle n’approuvent pas ce qu’elles ont subi, ni ce que l’Autorité centrale a fait subir à leurs proches au prétexte de les protéger. Elles revendiquent qu’à leur âge on leur « foute la paix ».

Tout le monde a été sacrifié à tout le monde. C’est la traduction de ce que Bastiat écrit : « L’Étatc’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » L’État (1848) Dans ce domaine précis, une épidémie, c’est la grande fiction qui fait souffrir tout le monde aux dépens de tout le monde. Dit différemment, c’est la grande fiction qui vole la vie/le projet de vie, de tout le monde et nuit à tout le monde. L’État a volé des vies au sens physiques, au sens intellectuel et psychologique. Les projets de vie ont été réduits à néant sans que personne n’en tire un bénéfice sanitaire quelconque.

Les gens réagissent selon la conscience qu’ils ont du préjudice et de ses conséquences sur leur vie. Pour beaucoup l’adaptation se fait sans trop de dégâts. Pour d’autres l’adaptation se fait, bien malgré eux, sur un mode pathologique, dépressif par exemple. Pour eux les conséquences psychiatrique et psychologiques sont désastreuses.

De plus, si celles qui souffrent sont minoritaires, elles sont considérées comme des dégâts collatéraux « acceptables » parce que présentés comme très inférieurs aux dommages, réels ou supposés, de l’infection dans l’ensemble de la population. Leurs souffrances sont négligées pour ne prendre en compte que les maux directement attribués à la COVID. Comme si certaines souffrances « valaient » plus que d’autres. Tout le monde perd.

La Personnalité est niée et réifiée. Les gens ne sont pas considérés comme des Personnes intelligentes, dignes et uniques, mais comme des pièces interchangeables de la mécanique sociale à la disposition de l’Autorité centrale. Dès lors l’idée qu’elles puissent souffrir psychiquement est totalement étrangère au raisonnement étatique.

Cela explique que la réaction du gouvernement ne soit pas à la hauteur.

Des rustines

Macron rend hommage et Veran s’alarme. C’est le service minimum. Il n’y a pas d’empathie, ni de compassion.

Le gouvernement pose des rustines, par exemple un remboursement des consultations avec un psychologue. « Ces derniers mois, avec l’isolement dû à l’épidémie de Covid-19, les angoisses et les violences intrafamiliales ont été exacerbées. Aujourd’hui, c’est 1 Français sur 5 qui est sujet à un trouble psychique, soit 13 millions de personnes. Particulièrement touchés par les effets de la crise sanitaire, 15% des jeunes en France connaissent un épisode dépressif caractérisé entre 16 et 25 ans. »

Sauf que ce n’est pas « la crise sanitaire » ni l’isolement « dû à l’épidémie de Covid » qui sont la cause de la tragédie, mais la politique de coercition sociale gouvernementale. Tant que personne n’acceptera de regarder cette vérité en face les problèmes continueront.

La politique responsable de ces tragédies est maintenue. Il aurait été plus sain de supprimer la cause du trouble que de traiter matériellement ses conséquences en laissant persister sa cause.

De la peur à la sidération psychique.

Les mesures de coercition sociales, irrationnelles ou absurdes, bourrées de dérogations, ont désorienté les gens, majoré leur incompréhension, leur sentiment d’injustice, leur angoisse. C’est voulu.

Si les mesures étaient sensées, cohérentes, rationnelles il n’y aurait pas besoin de contrainte. L’absence de tout bon sens et la violence coercitive du gouvernement n’ont d’autre but que de soumettre les populations, de les briser en les faisant obéir à des injonctions contradictoires et aberrantes.

En imposant l’insensé l’Autorité centrale teste son pouvoir, mais aussi le degré de soumission, et de résistance à l’oppression des populations. Elle leur enlève tout esprit critique et toute idée de rébellion. Tous les recours en justice ont, à ce jour, échoués. Un certain épuisement psychologique se fait sentir.

C’est pourquoi toutes les mesures totalitaires prises, et aggravées lentement, n’ont entraîné que peu de réactions de défense. De plus une grande partie de la population, apeurée, s’est vue rassurée par les mesures de coercitions prises et y adhèrent. Autrement dit peu de grenouilles se rendent compte que l’eau finira par bouillir et les cuire. Pire, beaucoup la trouvent bonne et réclament que l’État la chauffe davantage.

Aveuglement

La gestion du pays par les politiciens ne prend en compte qu’un seul élément. Aveugles, ils restent obnubilés par le coronavirus. Ils ne se remettent jamais en cause. Si l’épidémie disparaît c’est grâce à leurs mesures, si elle s’aggrave c’est parce que leurs mesures n’ont pas été suivies, ni assez sévères ou assez longues.

Le « modèle social français », système de santé, système politico-administratif et économique, est en décrépitude. Pendant la crise beaucoup de Français ont pallié aux défaillances de l’État. Par exemple, si le système de santé ne s’est pas complètement écroulé, c’est grâce à ceux qui ont porté à bout de bras les services de soins, rongés par la pénurie depuis des années.

Ces Français avaient l’espoir que les malheurs allaient se terminer un jour ou l’autre. Beaucoup aujourd’hui n’en voient plus le bout et ont l’impression d’être broyés par le monstre froid qu’est l’État. État qui persiste dans l’utilisation de la peur et de la coercition.

Les dégâts psychologiques sont énormes. Si les individus craquent tout craque.

Pendant ce temps le monde continue de tourner, les problèmes s’accumulent, la France s’enfonce. Le régalien part à vau-l’eau.

Un effondrement matériel se corrige plus facilement qu’un effondrement du moral.

Nul ne sait aujourd’hui comment cela finira.

Patrick de Casanove

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Comment la santé mentale disparait avec les restrictions (1)

Comment la santé mentale disparait avec les restrictions (1)

 

Si l’épidémie causée par le variant indien est en nette régression nous ne sommes pas pour autant sortis des mesures de contraintes sociales.

Venir à bout d’une épidémie est une affaire médicale. Imposer et lever des mesures de coercitions sociales est une affaire politique. L’une et l’autre n’ont aucun lien sauf la première de fournir un alibi à la seconde.

Grâce à cet alibi le gouvernement a confisqué la gestion des COVID. Dans sa prise en charge il a choisi la politique au détriment de la médecine de soin et de terrain. Sa gestion du pays tourne autour d’un paramètre, le nombre de cas, réels ou supposés, de l’infection par le SARS-coV2. Sa gestion des COVID a comme fil rouge la surcharge des services hospitaliers et de réanimation à laquelle il s’est bien gardé de remédier.

 

Les résultats ont été désastreux sur le plan sanitaire, sur le plan économique et social

Le gouvernement par la peur

Le gouvernement devait, à toute force, convaincre les Français que l’épidémie était très grave et mettait chacun en danger. D’où un discours systématiquement catastrophiste, des modélisations systématiquement alarmantes, une propagande pro doxa éhontée, une censure étendue et une intolérance totale à tout avis contraire. La gravité de la maladie était jugée à l’aune des mesures gouvernementale, selon la logique de « l’hiver qui sera froid parce que l’homme blanc coupe du bois ».

La première épidémie passée il fallait que la peur persiste. C’est une réussite puisque elle est prégnante dans notre pays. Dans les médias il y a toujours un professionnel pour inciter à la prudence dans la levée des mesures de contrainte. Bien des personnes préfèrent continuer à appliquer des restrictions, même quand elles ne sont plus obligatoires.

Il faut dire que l’angoisse est savamment entretenue. Si l’épidémie disparaît c’est qu’elle va revenir « Il y a un risque non négligeable de reprise épidémique »  Le « Premier ministre défend la troisième dose dans le cadre de la vaccination pour lutter contre le Covid-19 et plus particulièrement contre la cinquième vague qui se profile cet hiver (…) Sans l’arrivée d’un nouveau variant, que rien n’indique pour l’instant, une cinquième vague semble néanmoins inévitable cet hiver, que le gouvernement attend entre novembre et janvier. » Il faut noter que ce terme «  cinquième vague » n’est pas anodin et participe à la diffusion de la peur.

En résumé : « Vous n’en sortirez jamais, tremblez bonnes gens, tout le monde peut mourir du SARS-coV2. Heureusement Big Brother veille sur vous ». Suite à quoi bien des Français sont convaincus que l’État agit pour leur bien. Ce « bien » se limitant à ne pas « attraper » le SARS-coV2. L’État a réussi à faire croire que la santé se limitait à ce concept étriqué. Ce qui est en total désaccord avec le définition de la santé par l’OMS et par le Serment d’Hippocrate

Grâce à ses raisonnements, l’État veut persister dans la coercition et imposer le pass sanitaire jusqu’à fin juillet 2022, et plus si affinité… crédit social suivra.

Au bout du compte tous les Français auront perdu la liberté et, beaucoup, la liberté et la santé.

Le désastre humain.

Il se situe au confluent de la peur, des dégâts sanitaires, économiques et sociaux.

Le gouvernement, matérialiste, se présente comme plein de prévenance vis à vis des populations qu’il martyrise. Il assure que le côté matériel des pertes engendrées par ses décisions sera, moyennant certaines conditions « vertes », pris en charge avec l’argent des autres et la planche à billet. C’est le fumeux « quoi qu’il en coûte »… c’est pas avec mon « pognon ».

Le côté délétère, sur le plan psychique, de la coercition est négligé. Or les conséquences psychologiques sont majeures : dépressions, suicides, anxiété, violences familiales, troubles de l’humeur, défiance envers Autrui… L’angoisse diffuse dans la population, certains paniquent.

Dès le début des voix se sont faites entendre pour attirer l’attention sur le délabrement mental qu’entraînent obligatoirement les mesures de coercition sociale, l’incertitude sur l’avenir et l’isolement. « Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les psychiatres français constatent une augmentation du nombre de consultations et craignent d’arriver à saturation. » « On voit plusieurs tentatives de suicides par jour »: les professionnels de santé mentale alertent sur l’impact du confinement chez les jeunes » Source Des articles très complets sont publiés et régulièrement mis à jour.

Cette détérioration de l’état psychologique touche toutes les catégories de population.

Les enfants, « Au moins un enfant ou un jeune sur sept a été soumis à des mesures de confinement pendant la majeure partie de l’année écoulée, au détriment de sa santé mentale et de son bien-être » 

Les adolescents, les adultes jeunes « À Rennes, le suicide d’Alexia met en lumière le mal-être des étudiants confinés Génération coronavirus » « En confinement, un étudiant se suicide sur le campus de son école En plein confinement, un étudiant indien hébergé sur le campus de l’école HEC près de Paris s’est donné la mort. »

Les adultes « En larmes, un commerçant appelle au secours: « Je n’ai même plus de quoi manger, il ne me reste plus qu’à prendre une corde pour me suicider » » 

Les personnes âgées qui se laissent mourir prisonnières d’une solitude mortifère.

Ces exemples ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

Rongés par le désespoir des victimes en appellent à l’auteur de leurs tourments. « Je n’ai plus d’aide comme je ne suis plus dans les cases. Monsieur Macron, aidez-nous ! Aujourd’hui, je suis ouvert. Si je ferme, je suis mort. Je ne peux plus manger. Aidez-nous, je vous en supplie (…) Laissez-nous ouvrir ! J’ai confiance en la France, j’ai confiance en Emmanuel Macron. Aidez-nous ! »

Demander à quelqu’un qui a créé une situation mortifère de nous en sortir est incohérent et ne donne jamais de résultat. Cela témoigne d’une grande souffrance et d’une perte des repères.

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Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

Vaccination des soignants, chantage et exécution sommaire.

La vaccination des soignants a donc été rendue obligatoire. Après le 15 septembre le couperet est tombé sans pitié. Les résistants ont été exécutés professionnellement : suspendus, exclus du système de soins.

Depuis le début des COVID, le système de santé, au bout du rouleau, n’a tenu que par l’abnégation et le dévouement des soignants. Aujourd’hui ces soignants sont mis au ban du système de soins.

C’est la poursuite d’une logique perverse.

Par perversion l’État a besoin d’une épidémie vécue comme grave pour justifier les mesures de coercition sociale prises depuis le début. Ainsi, dès la première épidémie, la première ligne de défense que constituent les médecins généralistes était retirée du front et les traitements précoces rapidement interdits. Les malades étaient laissés à la maison en attendant de ne plus pouvoir respirer et alors d’appeler les 15. La deuxième ligne se trouvait elle aussi sévèrement amputée puisque la médecine de ville spécialisée était, en partie, exclue de la prise en charge. (Pneumologues, ORL, cardiologues…) Les troupes de secondes lignes restantes se limitaient à … l’hospitalisation (en médecine ou en réanimation). Elles étaient notoirement insuffisantes, et ce depuis des années. Ce sont ajoutés un flot d’images angoissantes, la litanie des morts effrayante et les confinements délétères…

Dans cette logique perverse il n’est pas étonnant que l’État prenne le risque d’aggraver la situation en excluant du système de soins des personnels soignants non vaccinés.

C’est une ineptie

Par un curieux atavisme gouvernemental, c’est aussi la poursuite de la politique de rationnement des soins par destruction de l’offre. Comme si le numerus clausus n’avait pas fait assez de dégâts.

Beaucoup des personnels soignants ont passé un concours très sélectif, avec numerus clausus global et par spécialité. Numerus clausus instauré en 1971 pour les médecins et les dentistes, plusieurs fois réformé, étendu à plusieurs métiers paramédicaux avec le PACES devenu le PASS depuis 2020. La transformation du numerus clausus en numerus apertus n’a pas changé grand-chose. La limitation du nombre d’étudiants admis ne tient pas compte du fait que tous les professionnels formés ne seront pas des praticiens de terrain, ni pour certains des praticiens tout court.

Il faut des années pour former des soignants. Cela a été rappelé pour expliquer la difficulté d’ouvrir des lits de médecine et de réanimation. Pourtant l’État décide en pleine épidémie de retirer du front des soignants formés.

En clair l’État organise la pénurie à toutes les étapes du cursus médical ou paramédical. Lors de la formation initiale, lors de la vie professionnelle en imposant des contraintes et des contrôles administratifs étouffants, qui découragent même les plus aguerris, et aujourd’hui en interdisant l’exercice de professionnels confirmés.

Le système de soins était épuisé avant les COVID. Cela fait bien des années que la France doit faire face à la pénurie de soignants. Cette pénurie entraîne ce que l’on appelle couramment les déserts médicaux. Déserts qui existent partout, en milieu rural comme en milieu urbain. Paris et les grandes villes ne sont pas épargnées. Cette pénurie touche les généralistes mais aussi des spécialistes ou des paramédicaux.

Les établissements de santé ont du mal à recruter des soignants, médecins, infirmières aides soignants, sage-femmes. L’hôpital est touché comme les cliniques privées , les USLD ou les EHPAD.

Pour ne rien arranger, les vaccinodromes, où les intervenants sont très correctement payés, mieux qu’en USLD ou en EHPAD, ont « vampirisé » une partie des IDE.

La vaccination obligatoire va accentuer ce phénomène de disette avec le départ d’un nombre inconnu de soignants. Dans un système toujours à flux tendu, les départs même peu nombreux, risquent de peser lourd.

Depuis quelque temps, dans des structures telles que des USLD, les services s’ils ne ferment pas, ne sont pas utilisés à leur pleine capacité. Des lits restent vide faute de personnel. Depuis le 15 septembre leur situation a empiré. Aujourd’hui des Centres Communaux, ou Intercommunaux, d’Action Sociale ne peuvent plus assurer les soins à domicile. Ils renvoient les personnes vers les EHPAD, qui eux aussi ont vu le manque de personnel s’exacerber.

Ce départ des soignants non vaccinés se voit également dans le secteur libéral, généralistes, spécialistes, infirmières, aides soignants, kinés, podologues, orthophonistes, abandonnent leur métier.  Les cabinets ferment.

Tous les vaccinés par contrainte ont été profondément blessés par cette effraction physique et psychique qu’est la vaccination forcée gouvernementale. Il y a fort à parier que plusieurs cesseront leur activité dès qu’ils auront eu le temps de se retourner.

Gageons que l’État fera retomber sur le personnel soignants exclu la responsabilité de la pénurie de soins. Il soulignera que le refus vaccinal tient de l’irresponsabilité vis à vis de la protection des autres, et de la trahison des valeurs de leurs professions. Il insistera sur le fait que lui, l’État, n’a pour souci que l’intérêt général et qu’il lui faut débarrasser le pays et le monde de cette épidémie, pour qu’il autorise une vie normale. Les naïfs croiront que l’État se bat pour eux et fait « quelque chose ». Pour les soignants c’est face je gagne, pile tu perds.

C’est malsain

Les soignants sont aujourd’hui les boucs émissaires d’une politique gouvernementale délétère. Cette mesure aggrave encore dislocation du lien social. Cette fois par une défiance envers des professionnels qui sont pourtant un des piliers de la sécurité des populations. Quand tout va mal, quand l’intégrité physique et psychologique est altérée, en temps de paix comme en temps de guerre, l’élément qui rassure et donne confiance est la certitude d’être bien soigné quoi qu’il arrive.

Désormais la certitude n’existe plus, le peu de confiance qui existait encore dans la société de défiance qui est la nôtre est brisé.

C’est une injustice.

La Liberté est un principe. La Justice, qui est rendre à chacun le sien, est un Principe. Il est nocif de porter atteinte, ne serait-ce qu’à minima, à ces principes.

L’obligation vaccinale des soignants est une immense injustice. Les soignants ont porté le système de santé à bout de bras. Aujourd’hui ils sont passés de héros à asociaux, à parias, à dangers public. Ce sont pourtant les mêmes personnes, aussi dévouées qu’avant, aussi professionnelles qu’avant.

Ceux qui travaillaient avec des sacs poubelles comme seule tenue de protection, ceux qui infectés étaient contraints de venir travailler, faute de pouvoir être remplacés  sont aujourd’hui mis au banc du système de soins, voire de la société.

Tout ça parce qu’ils ne sont pas vaccinés même si en bon professionnels, ils respectent les gestes barrières.

En pratique, en mars 2020 un soignant contaminé était considéré comme moins dangereux, que ne l’est, en septembre 2021, un soignant non contaminé mais non vacciné.

Il paraît que c’est le changement et qu’il faut s’adapter. Il est permis de se demander à quoi. Accepter l’anéantissement du libre arbitre et la pratique de la ségrégation est une adaptation au totalitarisme, sûrement pas à la valorisation de la Personne humaine.

Ces soignants sont sanctionnés très sévèrement  très brutalement et sans état d’âme par un gouvernement dénué d’empathie 

« quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé et médico-sociaux » a dit Veran le 16 septembre. L’injustice ne repose pas sur le nombre de ses victimes mais sur l’irrespect du Principe de Justice. Une fois la justice violée tout n’est plus qu’une question de curseur. Même s’il n’y avait eu qu’un soignant suspendu, il y aurait eu injustice, et honte, déshonneur, pour celui qui la commet.

Ces soignants n’ont porté tort à personne. Ils sont l’objet de mesures coercitives infondées, de sanctions très sévères simplement parce que, non vaccinés, ils « pourraient » transmettre le virus. Il fait partie des fameuses maladies nosocomiales. Cela dit le coronavirus peut être transmis par n’importe qui, visiteur, malade, soignant, vacciné ou pas.

Dans les EHPAD des cas de contamination d’agents et de résidents, vaccinés deux fois se multiplient. Le gouvernement, en mars 2021, reconnaissait déjà l’efficacité partielle du vaccin. Il est désormais admis que l’efficacité relative, annoncée par les labos entre 90 % et presque 95 %,

a considérablement baissé.

Conclusion

“Nous n’avons pas eu de chaos, loin s’en faut”, s’est réjouit Veran le 16 septembre.  Pas le chaos, aujourd’hui peut-être, mais ce qui va advenir est incertain. L’avenir ne se présente pas sous les meilleurs auspices. COVID ou pas, les problèmes structurels antérieurs demeurent et sont amplifiés.

Nous l’avons vu, sous le choc de la COVID, la résilience du système de santé a reposé entièrement sur les épaules des personnels. Le gouvernement a donc encore fragilisé le système de soins, aggravé la pénurie et diminué sa capacité de résilience.

Par l’effet d’une seule loi les soignants sont passés de preux à réprouvés. Au final ce que nous sommes est aujourd’hui déterminé par la loi et non par nos qualités propres, par les services que nous rendons à nos semblables, par notre Personnalité. Or la Personnalité est un élément constitutif de l’être humain. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Elle est anéantie.

Les Français sont devenus de QR codes soumis à péremption et jetables. Ceux qui ne sont pas des QR codes n’existent plus.

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Le “Pass sanitaire” discrimine et entrave l’accès aux soins

Le “Pass sanitaire” discrimine et entrave l’accès aux soins

Suite à l’avis du Conseil constitutionnel, rendu le 5 août, et analysé dans l’article précédent «  Les limites du Conseil constitutionnel », penchons nous sur le point particulier de l’accès aux soins.

La « protection de la santé »

Il est nécessaire de préciser le sens du mot « santé ». Le Préambule de la constitution de l’OMS la définit ainsi : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

La gestion calamiteuse des COVID par le gouvernement a porté atteinte très sévèrement à la santé des Français : limitations de l’accès aux soins, exclusion des médecins généralistes, prise en charge hospitalière seulement, attente de la détresse respiratoire pour appeler le 15, invalidation des traitements précoces, tri (plan blanc) , suicides, dépressions, angoisses, addictions etc…y compris chez les enfants. Plus que ne l’aurait fait la seule infection qui, quoi que les Bien-pensants affirment, est peu meurtrière et contrôlable médicalement…à condition de laisser les médecins travailler.

Il est possible d’en déduire que le gouvernement, et le Conseil constitutionnel qui valide ses décisions, ne se réfèrent pas à la définition de l’OMS. Pour eux la « santé » c’est exclusivement « être exempt du COVID et physiologiquement vivant ». C’est un peu court.

Le Préambule de la Constitution de la IVème République figure en annexe de la constitution de 1958 en vigueur aujourd’hui. Il est écrit à l’article 11 « Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs » La protection de la santé devient par cet article un « droit social », un objectif à la charge de l’État. Il échappe aux citoyens.

Dans son avis le Conseil constitutionnel fait référence à ce « droit social ». Dans le cas des COVID, le fil rouge de la « protection de la santé » est toujours la saturation des hôpitaux et des service d’urgence. Problème que le gouvernement prend un soin jaloux à ne pas régler depuis un an et demi. S’il le résolvait cela lui ôterait tout prétexte pour effrayer les Français et tout argument pour les contrôler.

La conformité à la Constitution peut être certifiée au prix de circonvolutions intellectuelles, jusqu’à vider les mots de leur sens.

La discrimination

Le pass crée bien une discrimination. Il crée deux régimes distincts selon les catégories de population. Il crée une différence dans les vies possibles, dans les libertés données, entre ceux qui l’ont et ceux qui ne l’ont pas. Il rompt donc bien le principe d’égalité.

Pour entériner la conformité, le Conseil répond à côté. Il tourne autour du pot. Il se limite à des critères techniques ou sans lien avec la spécificité du pass sanitaire.« n’obligent pas à la présentation d’un justificatif de statut vaccinal mais prévoient que le « passe sanitaire » peut également consister en un certificat de rétablissement ou un résultat d’examen de dépistage négatif, n’instaurent aucune différence de traitement à l’égard des personnes qui n’auraient pas pu bénéficier de l’administration d’un vaccin avant l’entrée en vigueur de la loi ou auraient reçu un vaccin non homologué par l’Agence européenne du médicament. (…) les dispositions contestées ne sont relatives ni aux conditions d’obtention des documents permettant l’accès aux lieux, établissements ou événements ni au caractère payant ou non des actes donnant lieu à délivrance de ces documents. (…) le contrôle de la détention d’un des documents nécessaires pour accéder aux lieux, établissements, services ou événements ne peut être réalisé que par les forces de l’ordre ou les exploitants de ces lieux, établissements, services ou événements. Sa mise en œuvre ne saurait s’opérer qu’en se fondant sur des critères excluant toute discrimination de quelque nature que ce soit entre les personnes. Il résulte de ce qui précède que, sous la réserve énoncée au paragraphe précédent, le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité doit être écarté. » ( points 52, 53, 54, 55)

Or la discrimination est liée à l’existence du « pass sanitaire », voire à son principe même.

L’entrave à l’accès aux soins

Le pass sanitaire, liberticide par essence, comprend des dispositions particulièrement choquantes.

« le législateur a entouré de plusieurs garanties l’application de ces mesures. S’agissant de leur application aux services et établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, le législateur a réservé l’exigence de présentation d’un « passe sanitaire » aux seules personnes accompagnant ou rendant visite aux personnes accueillies dans ces services et établissements, ainsi qu’à celles qui y sont accueillies pour des soins programmés. Ainsi, cette mesure, qui s’applique sous réserve des cas d’urgence, n’a pas pour effet de limiter l’accès aux soins » » (point 42) La validation conditionnelle vient après l’AMM conditionnelle des vaccins. Cela fait beaucoup de conditionnels.

Le pass sanitaire sera donc nécessaire pour les visiteurs, les fournisseurs, les accompagnants de personnes malades ou en détresse, et pour tout soin programmé. Il est certain qu’à un moment ou a un autre, des personnes qui devraient bénéficier de soins programmés ne pourront les recevoir, ou les auront à retardement, par défaut de pass.

Entraver l’accès aux soins devient une habitude dans cette crise dite sanitaire. (Voir supra)

Le gouvernement perturbe l’accès des Français à des soins qu’ils ont prépayés. Dorénavant pour accéder à des lieux dédiés au traitement des malades, il faudra prouver que l’on n’est pas porteur d’une certaine maladie, la COVID. Par contre vous pouvez rentrer dans un lieu de soins avec n’importe quelle autre maladie infectieuse, tuberculose, peste, choléra, il ne vous sera rien demandé. Vous pouvez risquer de transmettre en tant que visiteur, patient ou soignant, n’importe quelle maladie infectieuse nosocomiale, liée ou non à des bactéries hospitalières résistantes, il ne vous sera rien demandé.

L’objectif n’est pas d’éviter la contamination, mais que cette contamination se fasse dans les règles.

Les partisans du pass-sanitaire ont largement manié le sophisme. Le plus fréquent était « Si des personnes choisissent librement de ne pas se faire vacciner, cela veut dire qu’elles acceptent librement de ne pas aller au restaurant ». Il serait étonnant de les entendre utiliser celui-ci « Si des personnes choisissent librement de ne pas se faire vacciner, cela veut dire qu’elles acceptent librement de ne pas aller se faire soigner, ou de ne pas accompagner leur enfant malade se faire soigner. » 

À partir du moment où l’on crée une condition à l’accès aux soins, il est incontestable que l’on entrave l’accès aux soins. Sans entrave veut dire sans condition. Bizarrement pour le Conseil constitutionnel, une condition d’accès aux soins n’est pas une entrave. Pour lui un accès libre aux seules urgence élimine toute entrave à l’accès à tous les soins. Or les soins ne se réduisent pas aux soins urgents. Contrairement à ce qu’à l’air de penser le Conseil, les soins programmés sont aussi des soins.

Cette disposition Pass sanitaire exigée pour l’accès aux établissements de santé fait tache d’huile. Des kinés, des médecins refusent les non vaccinés. Il y a toujours des zélés zélotes qui vont au-delà de la coercition légale.

Promesses

Mais nous pouvons être rassurés. « le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est exprimé à ce sujet.Personne ne sera privé de soin en fonction du passe sanitaire“.

Les personnes de bon sens savent que les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. Si ne pas entraver l’accès aux soins avait été vraiment l’intention du gouvernement dans cette affaire, il n’aurait pas pris cette mesure. Au pire il l’aurait limitée aux visiteurs. Ce qu’il n’a pas fait.

Pourtant l’expérience depuis le début des la crise dite sanitaire nous a montré ce que vaut la parole des politiciens. « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire » par Emmanuel Macron,  « Personne ne se verra imposer la vaccination ni dans les EHPAD, ni partout ailleurs dans le pays. » par Olivier Veran devant le Sénat La forme est respectée, mais sur le fond la vaccination est rendue obligatoire.

Quant au côté temporaire, jusqu’au 15 novembre, personne ne peut sérieusement y croire au regard de la gestion des COVID depuis un an et demi.

L’État illégitime :

Le pas sanitaire est bien liberticide et il est un marqueur de la faillite de la gestion des COVID par l’État et du tournant totalitaire de la France.

Le politique n’est pas légitime pour s’occuper d’un problème médical. Il en a le pouvoir légal mais pas la légitimité. Il sort de son domaine d’attribution. Dans une démocratie élective comme la France il n’y a pas de limite à l’intervention de l’État parce que tout est politique et la politique se mêle de tout.

La légitimité de l’État, s’il doit en avoir une, est la préservation des Droits Naturels individuels, « Personnalité, Liberté, Propriété ». Tout le reste appartient aux gens et relève de leur libre choix et de leur responsabilité. Cela ne peut exister que dans un pays de liberté. Pas dans une démocratie élective avec un pouvoir central absolu, plus étendu que celui des rois de la fin de l’Ancien régime.

De même, quand des médecins font des préconisations (Obligation vaccinale, confinement) nécessitant la coercition légale, pouvoir que seul le politique détient, ils font de la politique. Ils ne sont pas non plus légitimes. Comme tout citoyens ils peuvent légalement exprimer une opinion, mais leur profession ne leur donne pas de légitimité supérieure à celle du citoyen lambda. Parce qu’ils sortent de leur domaine.

Par contre quand ils restent dans le médical à propos de la vaccination ou des traitements, quand ils parlent, technique, technologie, indications, contre indications, bénéfices, effets secondaires… Même s’ils ne sont pas d’accord entre eux, ils sont légitimes parce que dans leur domaine de compétence.

Pour en sortir inspirons nous de Bastiat.

« Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.

En dehors de cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression. » Frédéric Bastiat À MM. les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever 1846

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Les limites du Conseil constitutionnel

Les limites du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a donc validé le « pass sanitaire » ce jeudi 5 août 2021.

Nous ne pouvons que constater que le Conseil constitutionnel n’est pas un défenseur des Principes fondamentaux de l’Humanité, des Droits Naturels individuels universels comme dirait Bastiat, consubstantiels de tout être humain.

Le Conseil se comporte comme l’État attend de lui.

C’est dire en contrôleur, sur la forme, de la constitutionnalité des règlements et lois qui lui sont soumis. Il ne se prononce pas sur le fond et les principes fondamentaux, ni sur la validité ou non des arguments avancés par l’État qui sous tendent cette réglementation et législation. Le Conseil n’est pas vraiment un conseil de Sages mais plutôt un comité de vérificateurs du conformisme.
L’avis du conseil constitutionnel confirme que nous sommes dans un pays où la loi est pervertie. La loi est pervertie quand elle porte atteinte aux Droits Naturels, « Personnalité, Liberté, Propriété ». Ceux qui pensaient que le Conseil aurait pu invalider la loi pour ses atteintes aux libertés ne l’avaient pas compris. Défendre les libertés n’est pas son rôle.
Si la loi est pervertie,  la Constitution est pervertie. Le Conseil constitutionnel ne peut que suivre cette perversion et par la même la valider. Il laisse au législateur, actuel ou a venir, le soin de la corriger.

Malheureusement ce n’est jamais le cas, parce que rares sont les Français, et encore plus rares sont les politiciens, qui réalisent que la loi est pervertie. D’autant que cette perversion de la loi est organisée pas les hommes de l’État, leurs sbires et affidés, à leur profit, grâce au système dit « démocratique » institué à la Libération… La couleur politique n’a aucune importance. Tous adhèrent à la « spoliation légale » et, à chaque élection, se chamaillent simplement pour que leur clan en ait le profit.

Rôle du Conseil constitutionnel :

Une remarque préalable est nécessaire. En France le Conseil constitutionnel, comme la Cour des comptes, tels qu’ils sont conçus induisent que, dans les faits, l’État se contrôle lui même.
Officiellement le Conseil constitutionnel est désintéressé et neutre. Officiellement.  Officiellement le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Officiellement.

Il ne peut se substituer au législateur. Il reconnaît au législateur sa liberté d’évaluation et d’interprétation et par conséquent sa liberté de décision. ( points 28, 29) Il valide de fait ce que l’on appelle la « démocratie représentative ». C’est à dire la « souveraineté nationale » « les contraintes de l’exercice du pouvoir impliquent que cette souveraineté soit déléguée : le peuple, bien que constitué en corps politique, ne peut en effet délibérer directement sur les affaires publiques. Cette mission est donc confiée à des représentants élus, dont les décisions constituent l’expression de la volonté générale. »
Article 3 de la constitution dit : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Il est donc soumis au mythe de la Représentation nationale incarnation du Peuple français.

Quand on regarde le système électoral français, basé sur l’exclusion de la dite Représentation nationale d’immenses courants d’opinion, on se demande où l’on peut trouver cette incarnation du peuple français. Mais c’est un autre débat.

En pratique le Conseil considère qu’une démocratie n’est pas un ensemble d’individus, dotés de Droits individuels inaliénables, dont les échanges libres construisent spontanément une société harmonieuse. (Idée chère à Bastiat ). Il considère que les gens ne sont préoccupés que par leur intérêt personnel et qu’une démocratie représentative transcende cet intérêt personnel. Les représentants du peuple, ayant par le miracle de l’élection, surmonté leur caractère égoïste pour renaître dans l’altruisme désintéressé, œuvrent ensemble à la recherche du bien commun.

Ce que décident les représentants du peuple est « parole d’évangile républicain ». Ointe par la démocratie représentative, toute décision, même liberticide, devient « l’intérêt général » et s’impose à tous. C’est la Parole du peuple français exprimée par ses représentants. Une fois cela compris : « circulez, il n’y a rien à voir. »

L’article 4 de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui est annexée à notre Constitution, dit : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »

La dernière phrase est déterminante. On retombe là sur le problème posé par la perversion de la loi. Dans le cas qui nous concerne, la loi élaborée par la commission paritaire du 25 juillet pose ces bornes. Comme le Conseil refuse de mettre dans la balance les Droits fondamentaux, de se prononcer sur les Principes « Personnalité, Liberté, Propriété, » qui sont l’Homme, il valide de fait la politique gouvernementale et rend bien un jugement politique.
Ce qui confirme au demeurant que sommes donc dans un régime totalitaire. Tout est politique et le politique peut tout, à condition d’y mettre les formes.

Limites du Conseil constitutionnel :

De part le rôle qui lui est attribué le Conseil constitutionnel se limite à vérifier si l’objectif gouvernemental est conforme à la Constitution. Ici « l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé ».

À partir du moment ou la conformité est confirmée, peut lui importe que pour l’atteindre l’État construise le totalitarisme. Peut lui importe que les dégâts humains, sociaux, économique, sanitaires, soient gigantesques. Il ne discute pas non plus de la véracité ou non des arguments de l’État. Peut lui importe que l’argumentation soit infondée ou fausse. Ce n’est pas à lui de le vérifier.
Quand il valide une loi construite sur des arguments fallacieux, il valide une loi pervertie et il valide du même coup les arguments spécieux qui la fondent. Ce faisant il fait bien de la politique. (points 38, 39)

Seule compte l’intention de protection de la santé qui a valeur constitutionnelle.

Une partie du bloc constitutionnel est oubliée.

Par exemple l’Article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme est du Citoyen de 1789.
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
Les manifestants qui battent le pavé chaque samedi résistent à l’oppression et ne demandent pas autre chose que l’application de cet article 2.

À suivre…

Lire aussi “Bastiat 2022 : idées libres de droits”

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“Pass sanitaire” ou comment s’asseoir sur l’éthique.

“Pass sanitaire” ou comment s’asseoir sur l’éthique.

Le gouvernement a fini par réussir à imposer le « Pass sanitaire ».

En passant du « passeport vaccinal » au « Pass sanitaire », moins fermé, il tient formellement parole sur « la non obligation vaccinale ». Pour cela il intègre d’emblée la guérison de l’infection naturelle, et la possibilité d’un test RT-PCR négatif.

Grâce à quoi le gouvernement :

– court-circuite le débat sur l’éthique de la vaccination de masse que le « pass » implique,

– essaie d’éviter de braquer les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.

Pour la vaccination il agira par d’autres voies. 

En créant un seuil à partir duquel le « pass » sera obligatoire il ne serre pas trop le nœud coulant, pour éviter que les personnes ne se rebiffent. Serrer viendra plus tard.

Si les Français avaient compris le « passeport  vaccinal »comme « non éthique », celaaurait suffit pour le disqualifier. Il fallait l’éviter. Dans les médias, l’argumentation « contre » tournait donc essentiellement autour des questions technologiques liées à la vaccination, voire simplement logistiques,(Possibilité offerte à toute la population de se faire vacciner). Cela impliquait que sa mise en place ne dépendait que de la levée des réserves technologiqueset logistiques. Alors que le problème est moral. Si le débat avait été trop long l’opposition éthique aurait pu retrouver de la vigueur.

Au final, nous nous retrouvons aujourd’hui avec une vaccination de masse qui n’est pas éthique et un « pass sanitaire » qui ne l’est pas non plus.

Le “pass” est liberticide

Son argument visant à autoriser un « retour à la vie normale » repose sur l’émotionnel.

Une vie de soumission ne saurait être « normale ». Le « pass » est présenté comme une libération, bien que son instauration s’accompagne de menace et de chantage. S’il était une libération, s’il était utile et moral, il serait adopté spontanément, sans coercition, ni manipulation.

Affirmer que les gens seront « libres » avec le « pass », ou qu’il permettra leur « libération » est une perversion des mots mots qui perdent leur sens.

Affirmer que les gens seront libres avec le « pass sanitaire », mais que s’ils le refusent ils ne pourront pas avoir de vie sociale et que, par conséquent, le refus de vie sociale est leur libre choix, est un sophisme.

Imposer le « pass sanitaire » au nom d’une prétendue libération est immoral. Un Droit naturel ne peut être prétexté pour détruire un Droit naturel. Dans le même registre, imposer l’obligation vaccinale anti COVID, au prétexte qu’elle existe déjà pour d’autres pathologies n’est pas valable. Une atteinte à la liberté ne peut justifier une autre atteinte à la liberté.

Le « pass sanitaire » n’est en rien sanitaire. Il ne garantit pas aux Français de rester en bonne santé. Il leur garantit une liberté conditionnelle, un ersatz de liberté, surveillée et étriquée, qu’il ne faut pas confondre avec La Liberté. Ersatz tellement étriqué qu’il ne dispense pas des gestes barrières, ni de la distanciation sociale (Les fameuses jauges).

Le « pass sanitaire » ne rend pas plus libre que la chaîne au cou du chien.

La liberté est un principe

La liberté n’a pas de contrepartie. La liberté est un principe, qui plus est un principe fondateur de la France moderne. L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 dit : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

Il ne faut pas reculer sur la Liberté. La liberté implique la responsabilité individuelle, elle nécessite un combat inlassable et quotidien. Elle se mérite. Elle est ou elle n’est pas. Elle est consubstantielle de l’Homme. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1848)  Détruire la liberté détruit l’Homme.

Le “pass” porte atteinte à l’échange.

« L’Échange, c’est l’Économie politique, c’est la Société toute entière; car il est impossible de concevoir la Société sans Échange, ni l’Échange sans Société. » Frédéric Bastiat, Échange (1850)

« L’échange est un droit naturel comme la propriété. (…) priver [ tout citoyen] de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes meurs, (…) c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de la justice. » Frédéric Bastiat, Association pour la liberté des échanges (1846) Le « pass » est un contrôle des échanges inter-humains. Une partie de la population est privée de cette liberté, ses échanges sont limités.

Le “pass” est discriminatoire

L’étatisme parque les gens dans des cases. Il crée, en attendant mieux, (ou pire…) deux catégories de citoyens.

Le gouvernement prétend lutter et légiférer contre la discrimination. Du Défenseur des Droits au ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances tout l’appareil étatique est mobilisé et que cette fois il ordonne la discrimination.

Même l’ONU est mobilisée contre la discrimination en attendant un « ausweis » mondial qui est bien partit

Il est interdit à un professionnel de discriminer ses clients, ses employés sur leur race, leur religion, leur couleur de peau ou bien d’autres choses mais la discrimination par la COVID est désormais légale, aujourd’hui à partir du moment ou mille personnes peuvent se rassembler. Mais demain ? Il sera facile de durcir et multiplier les critères d’application.

Son objectif est le contrôle des populations

La violence légale est politique. La contrainte légale est politique. Un « ausweis » est toujours politique, jamais médical. Il faut noter que les personnes peuvent voyager et avoir une vie sociale en étant porteur d’autres maladies infectieuses…mais ils en sont interdits s’ils ne peuvent pas prouver qu’ils n’ont pas la COVID. Les preuves, vaccin comme test, étant bien fragiles. Comme quoi c’est bien de la politique.

Pour l’État le principal n’est pas le contrôle de la COVID. Le contrôle d’une épidémie est une affaire médicale. Son objectif est le contrôle des populations. Il lui fallait agir vite.

L’Europe fut son alibi et son bouclier. La décision européenne d’imposer un « pass sanitaire » sert de justificatif à un comportement moutonnier d’abdication des dirigeants nationaux. Le panurgisme est une forme de gouvernement qui ne fait pas appel à la raison. L’Europe trahit ainsi, une fois de plus, ses textes fondateurs et sa philosophie d’être un espace de libre circulation pour les biens et les personnes. Cela confirme une fois encore que l’Europe qui se construit est un monstre totalitaire, centralisateur et technocratique.

Ne croyez pas que les politiciens subissent l’Europe. Ils la créent et la désirent, nous la subissons.

Le « pass sanitaire », peu sévère aujourd’hui, est une porte ouverte à un contrôle accru et de plus en plus strict des gens. Il y a de fortes chances que ce « pass » finisse par ne pas concerner uniquement la COVID. Rien n’empêchera l’État d’inclure d’autres critères tels que le comportement « citoyen » des individus, écolo-responsables comme il se doit, le comportement des entreprises « citoyennes », elles aussi « écolo-responsables » et « solidaires », le comportement routier, piéton, la fréquentation des sites politiquement incorrects, complotistes, conspirationnistes.

C’est la porte ouverte au « crédit social ».   Si les Français ne peuvent plus voyager en Chine, la Chine viendra à eux. Avec une différence toutefois, si les Chinois ne se mêlent pas de politique ils s’enrichissent et la Chine est prospère. Que les Français se mêlent ou non de politique ils s’appauvrissent, et la France tombe en ruine.

Il suffira au gouvernement de trouver une bonne raison pour faire gober l’élargissement du « pass » aux Français. Soyez sans crainte,… façon de parler, il en trouvera. Il suffit de regarder que les« bonnes raisons » ne manquent pas pour le « pas sanitaire » : reprendre une vie sociale, culturelle, voyager. Toutes les mesures coercitives sont faites pour imposer le bonheur aux Français… malgré eux.

À côté du « pass » lui même plusieurs mesures périphériques ont vu le jour, ainsi en Israël, le bracelet électronique. Il faut cependant saluer ce pays qui a supprimé son « passeport vert » mais qui a maintenu les mesures de restrictions strictes pour les voyageurs se rendant en Israël.

Bien des gens sont tellement effrayés, épuisés par un an de crise qu’ils sont prêts à accepter n’importe quoi. Leur soumission est totale. Plusieurs victimes de la coercition réclament leur oppression etcelle de leurs concitoyens. Après la délation encouragée pour non respect des gestes barrières, certains se font les auxiliaires de cette coercition. La pression de la communauté s’exerce pour la vaccination des récalcitrants. Ce n’est plus « restez chez vous ! », c’est « vaccinez vous ! »

C’est le nec plus ultra du totalitarisme.

Mais la peur, ou une autre motivation, peut pousser de zélés zélotes à exiger ce « pass » ou un équivalent sans directive étatique.Ainsi un employeur, un familier, un parent pourrait l’exiger. Dans une société libre n’importe qui peut demander n’importe quoi, même de farfelu, pour accéder à sa propriété. La concurrence qui est libre choix, la responsabilité personnelle, le coût à supporter sont de bons régulateurs. Mais nous ne sommes pas dans une société libre.

La captation d’informations.

Israël a montré le chemin.

Il faut être complètement naïf pour faire confiance à l’État pour protéger notre vie privée. Il est le premier à y porter atteinte. Comment pourrait-il protéger les personnes à partir du moment où son intérêt est l’intrusion dans cette vie privée ? Totalitaire pas essence l’étatisme ne reconnaît pas la vie privée, comment pourrait-il la défendre ?

La crise que nous vivons a mis en lumière la collusion entre le capitalisme de connivence et l’État. Toutes les informations ont de la valeur, en particulier celles qui concernent la santé. Soyons sûrs que l’un comme l’autre sauront en tirer profit.

Ouvrir les yeux

Nous avons vu supra que le « pass » est une atteinte aux Droits naturels. Elle s’ajoute à d’autres. Il ne faut pas croire que le « pass » est une petite atteinte. Le niveau de résilience, ou la capacité d’encaissement, de soumission des populations peut varier en fonction du poids de la « spoliation légale » que l’État leur inflige. Ce n’est pas parce qu’une population encaisse, ni même accepte, que porter atteinte à un Droit naturel n’est pas délétère ou grave. Toute atteinte à un Droit naturel est grave. Toute atteinte à un Droit naturel les détruit tous.

Les Droits naturels sont propres à l’être humain. La société c’est l’échange, l’économie c’est l’échange, l’Humanité c’est l’échange. La Liberté c’est l’Homme. Détruire ses Droits naturels c’est nier son Humanité, les anéantir réifie. La Grèce, Rome et le Christianisme avaient fait de l’individu une Personne, c’est fini. S’il en fallait des preuves, on les trouvera dans la manière indigne et inhumaine avec laquelle des malades ont été privés de soins , sont morts abandonnés et avec laquelle les défunts ont été privés de l’accompagnement décent et de rites funéraires propre à l’Homme, à cause de réglementations étatiques délibérées.

En ce sens la crise que les politiques ont créée est un bouleversement extrêmement profond social, économique, humain, jusqu’à la conception même de l’Homme dans les sociétés occidentales. Cela traduit bien un changement absolu de notre société. Changement dans ses fondations, dans ses racines, dans l’exigence de confiance minimale indispensable à un fonctionnement harmonieux d’une société humaine. C’est un changement civilisationnel.

Article paru sur Contrepoints

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Vaccination, Personnalité, intérêt général, intérêt personnel

Vaccination, Personnalité, intérêt général, intérêt personnel

 

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) Ce sont les Droits naturels pour la défense desquels Bastiat c’est battu toute sa vie.

La société française, depuis un an, est devenue une société totalitaire où le gouvernement, au prétexte d’empêcher les gens de mourir d’une maladie qui tue très peu (0,07 % de létalité quand soignée, et pas de décès en dessous de 60 ans) empêche toute la population de vivre.

L’outil totalitaire, conçu pour paraît-il vaincre l’épidémie, repose sur deux piliers :

la coercition sociale,

la vaccination avec le chantage à la vie normale et l’énorme pression politico médiatique en faveur du vaccin.

Intérêt général, intérêt personnel.

Un des arguments utilisés pour imposer la vaccination est de protéger les autres. Dit autrement : ne pas penser à soi, vaincre son égoïsme, penser à la collectivité, à la communauté. Cela pour suivre le fameux adage qui veut que « l’intérêt général » prime sur « l’intérêt personnel ».

Il faut être conscient que l’intérêt général, hors unanimité, n’existe pas. Il n’est, au mieux, que l’intérêt d’une majorité. Il est surtout une pénalité pour tous les autres. Cette minorité opprimée peut-être réduite à sa plus petite expression : un seule personne. Or tout être humain mérite le respect de ses Droits Naturels.

Pousser une Personne à se sacrifier pour l’intérêt collectif, qualifié souvent de « bien » collectif, signifie que ne pas se sacrifier est « mal ». Cela s’apparente à un sacrifice humain, en moins sanglant, mais relève tout autant de la pensée magique.

Ce sacrifice de la Personne revient :

– À ne pas considérer la société humaine comme une communauté de personnes libres et responsables. L’Homme est un être social qui coopère naturellement avec ses semblables. « L’Échange, c’est l’Économie politique, c’est la Société toute entière; car il est impossible de concevoir la Société sans Échange, ni l’Échange sans Société. (…) Si les hommes, comme les colimaçons, vivaient dans un complet isolement les uns des autres, s’ils n’échangeaient pas leurs travaux et leurs idées, s’il n’opéraient pas entre eux de transactions, il pourrait y avoir des multitudes, des unités humaines, des individualités juxtaposées; il n’y aurait pas de Société.

Que dis-je? il n’y aurait pas même d’individualités. Pour l’homme, l’isolement c’est la mort. Or, si, hors de la société, il ne peut vivre, la conclusion rigoureuse, c’est que son état de nature c’est l’état social. » Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, Échange. (1850)

Les Hommes échangent librement des services pour le plus grand profit de chacun, donc au final, de tous, puisque chacun trouve son avantage. Personne n’est pénalisé, personne ne reste sur le carreau. L’échange c’est la société. Les mesures de coercition sociales entravent les échanges et détruisent la société.

– À considérer la société humaine comme une société d’insectes, de fourmis ou de termites, où l’individu n’existe pas, ne compte pas, où seule existe la collectivité complètement figée et hiérarchisée.

À cause de cela l’Humanité de chacun est niée, annihilée. Les individus ne sont plus des Personnes mais des numéros, des rouages interchangeables de la mécanique sociale. Les Hommes de l’État sont des mécaniciens qui usent et jettent les pièces de la mécanique selon leur bon vouloir.

C’est ce qui se passe avec la poursuite de la pression pour une vaccination de masse. La pression vaccinale est entretenue alors que le gouvernement lui-même reconnaît que l’effet protecteur individuel est incertain, surtout avec les variants, que l’effet protecteur des autres est non avéré et, pour couronner le tout, que des formes plus graves de la maladie peuvent se voir chez les vaccinés.  Le tout validé par le Conseil d’état.

Comme si les hommes de pouvoir, dépourvus de compassion, ne savaient pas tirer de leçon de la mort de jeunes adultes, qui ne seraient jamais morts de la COVID. Ces morts ne sont pas considérés comme des Personnes mais comme des individus indifférenciés qui peuvent être sacrifiés à la collectivité.

Or la mort d’un être humain qui n’aurait pas dû mourir ne saurait être considérée comme un « dégât collatéral » acceptable au regard d’une prétendue « balance bénéfice/risque favorable ».

La Personne et la balance bénéfice/risque.

La balance bénéfice risque du vaccin contre le SARS-coV2 a toujours été mise en avant. Depuis l’affaire du vaccin Astrazeneka, responsable de thromboses mortelles, la balance bénéfice/risque présentée comme favorable à la vaccination est davantage encore relayée. Les politiciens, les médias et bien des médecins nous bassinent à longueur de journée.

C’est une manipulation. La balance bénéfice risque ne peut, et ne doit, s’apprécier qu’au niveau de chaque personne. Il n’est pas sain de comparer des personnes différentes ayant chacune des caractéristiques distinctes qui influent sur cette balance. Elle n’est pas la même chez une personne âgée ou atteinte de comorbidités, que chez un adulte ou un enfant sains. L’appréciation de cette balance est propre à chacun. Elle fait intervenir la relation intime médecin/malade et la responsabilité personnelle. Pour les personnes qui ont zéro risque de mourir de la COVID, un risque, même infime, d’être tué par le vaccin est inadmissible. Faire courir un tel risque n’est pas éthique. Faire courir un tel risque à ces personnes ne sauvera pas une personne à risque.

En ce qui concerne les enfants, hors comorbidité grave ils n’ont aucun risque de complication, ni de décès, la balance bénéfices/risque est systématiquement défavorable au vaccin. Malheureusement, tout à leur obsession monomaniaque (une seule solution, la vaccination.) certains voudraient les vacciner. « Justement, la France prépare une étude sur les effets du vaccin AstraZeneca chez l’enfant avec Covireivac. « On proposera à des parents et enfants volontaires de participer à l’essai clinique pour évaluer, non pas l’efficacité, mais les effets secondaires et la production d’anticorps, explique la présidente de la Société française de pédiatrie. (…) Si nous découvrons deux effets secondaires graves, on arrête tout de suite. » (Source)

Ne pas évaluer l’efficacité confirme ce que l’on sait déjà : sur une maladie qui ne tue pas les enfants, même une efficacité à 100 % (De quoi d’ailleurs.. ?.) n’apportera rien. Dans ce cas le vaccin est inutile. Si les seuls critères étudiés sont les effets secondaires ce n’est pas éthique. L’étude sera arrêtée en cas d’effet secondaire grave, mais ce sera déjà trop tard les dégât seront là. Il ne faut pas oublier non plus que des études rassurantes n’excluent pas des effets graves à long terme. Ces effets peuvent n’apparaître que sur de longues séries, donc seulement quand le vaccin est utilisé larga manu dans la vraie vie. Nous venons de le vivre avec le vaccin Astrazeneka chez des adultes jeunes.

Cette proposition de vacciner les enfants « pour sortir de l’épidémie » s’appuie sur des modélisations. On constate pourtant qu’aucune modélisation apocalyptique ne s’est réalisée. Même pas dans les pays qui n’ont pas confiné. Cela devrait amener nos prétendues élites et nos dirigeants à réexaminer la pertinence de cet outil de gouvernance.

L’objectif qui sous tend cette préconisation vaccinale est l’éradication virale. Non seulement peu réaliste mais inutile pour « sortir de la crise ». Ce sont les politiques qui imposent cette condition parce qu’elle les arrange. Elle justifie leurs mesures de coercition sociale et de vaccination à tout va, sans discernement aucun.

Revenir sur terre, respecter la Personnalité.

Il y a eu trop de morts, trop de malheurs, trop de souffrances dans cette affaire de la COVID. Il est temps que cela cesse. Il faut mettre fin au grand n’importe quoi qui règne depuis plus d’un an. Il faut arrêter la spirale infernale dans laquelle le gouvernement a embringué la France. Il est temps de ne plus ajouter du malheur au malheur. De ne plus ajouter aux malheurs de la maladie les malheurs de leur incurie. Il est temps que nos gouvernants reviennent sur terre et fassent preuve d’humilité et de bon sens. Il faut faire une pause et regarder la situation avec calme et bon sens.

Les gens n’ont pas peur de mourir, ils ont peur de vivre.

Il ne faut plus avoir peur de vivre.

Il faut un retour immédiat à la normale et une prise en charge des malades rapide et mobilisant plusieurs moyens :

Il faut travailler avec l’immunité naturelle grâce aux personnes sans risque. Il faut se concentrer sur la protection des gens à risque, en respectant leur libre arbitre. L’enfermement du reste de la population ne leur apporte aucune protection. Il n’y a aucune indication médicale à une vaccination de masse pour une maladie globalement peu mortelle, https://www.sudradio.fr/emission/bercoff-dans-tous-ses-etats-461/ et dont la létalité en dessous de 60 ans peut être ramenée à zéro quand les gens sont soignés. (Voir supra).

Il faut isoler les malades, dépister intelligemment, vacciner pertinemment, respecter les gestes barrières à bon escient, traiter précocement avec des traitements efficaces, hydoxychloroquine ou ivermectine même s’ils ne sont pas reconnus officiellement en France. Il faut augmenter nos capacités en lits hospitaliers et en lits de réanimation, armés évidemment.

Le Droit romain, le Christianisme, le Libéralisme ont transformé un individu en une Personne. La Personnalité est spécifique à l’Humanité. Les colonies de fourmis ou de termites sont constituées d’individus, pas de Personnes. La destruction de la Personne réifie les êtres humains. La négation de la Personne est un recul civilisationnel.

Il faut revenir au respect de la Personne.

 

Article paru sur Contrepoints sous le titre : “Vaccination, confinement : si on respectait les choix individuels”

 

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