Deux virus en compétition

Le coronavirus et le fonctionavirus : une même méthodologie pour un même résultat.

Le coronavirus

Notre corps abrite cellules et bactéries en tout genre. L’ensemble devant vivre en bonne intelligence, chacune responsable d’elle et des autres dans une interconnexion constante, d’une multiplicité si dense qu’inaccessible à l’observation, à la maîtrise extérieure, à l’égalitarisme. Il est possible que les cellules de mon œil se croient supérieures à celles de mon trou de balle, qu’importe, elles se trompent tout simplement.

Si une cellule ou une bactérie devient irresponsable, n’en fait qu’à sa guise, devient virulente, se comportant donc comme un virus, elle met rapidement l’ensemble de notre corps en péril.

Chaque cellule ou bactérie est donc responsable, elle-même, de la bonne marche de l’ensemble, ses décisions ne peuvent pas s’affranchir de cette responsabilité.

Evidemment si un virus extérieur vient foutre le bazar, la situation se détériore rapidement, non sans lutte. Le virus s’impose ou non, dans tous les cas son irresponsabilité est patente puisque : s’il gagne il perd ; le corps qu’il a envahi l’emportant dans sa disparition.

L’irresponsabilité de micro-organismes internes ou externes visant à la prise de pouvoir irréfléchi entraine la disparition, la mort.

Tout système complexe ne peut exister que si chaque composante est responsable, devant tous, de ses actes ou décisions.

Le coronavirus est l’exemple type de l’élément envahisseur irresponsable qui provoque la mort s’il n’est pas détruit, qui est détruit s’il provoque la mort. On touche du doigt le cercle vicieux de l’irresponsabilité introduite dans une structure complexe.

Acceptons l’idée que seul ou dans son milieu habituel le coronavirus est peut-être fréquentable, responsable. Peut-on savoir ?

Le fonctionavirus

Notre corps social est du même niveau de complexité que notre corps physique. Pareillement il est constitué d’une multitude de cellules individuelles : chacun de nous. Ces cellules individuelles sont porteuses de risques pour l’ensemble si elles se comportent de façon irresponsable : soit en prenant une place démesurée à l’intérieur de leur système, soit en allant bousculer un corps social voisin, en l’envahissant physiquement ou intellectuellement.

Tout l’équilibre du corps social repose sur la responsabilité de chacun de ses éléments.

Donc, si chacun assume ses responsabilités, le corps social ne peut qu’être en bonne santé. C’est la clef de tout. Or, et là est le problème, nos démocraties vantent et cajolent l’irresponsabilité, c’est leur ticket pour la mort.

D’une façon limpide et lumineuse M. Didier Picot, ici et , fait la démonstration — de façon magistrale — que la fonction publique est constitutionnellement irresponsable.

Pour moi sa réflexion représente le maillon manquant, la clef de la solution, l’œuf de Christophe Colomb.

Le détail génial, essentiel.

Effectivement le fonctionnaire est irresponsable. Cela était, à la limite, supportable lorsqu’il n’était qu’un exécutant. Ce n’est plus le cas alors qu’il est partout aux postes de commandement.

Or, décision et irresponsabilité sont incompatibles, le contraire est un non-sens.

Merci M. Picot, rien n’est perdu.

Il suffit d’une seule loi, de deux lignes : les fonctionnaires, comme les autres français, sont responsables de leurs actes et susceptibles d’être déférés en justice à ce sujet.

Tout alors va se régler, connivences et corruptions seront annihilées, les lois que nous nous donnerons seront applicables à tous… ces deux lignes sont à elles seules capables de remettre ce pays dans la voie de la paix sociale, du progrès et du plaisir de vivre.

Bien à vous. H. Dumas  

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « Deux virus en compétition »

  1. Un disfonctionnement des cellules à cause du fonctionavirus…. CQFD, cet agent pathogène est donc bien à l’origine de nombreuses formes de cancer de notre société. En cas de cygne noir, le fonctionavirus peut même provoquer un cancer généralisé conduisant à la mort du sujet en quelques semaines. Une équipe de chercheurs du CHGJ* de Marseille travaillent activement sur des solutions d’éradication du fonctionavirus.
    *Canal Historique Gilets Jaunes

  2. Déclaration d’impôts avec humour…
    Voici ce que nous pourrions répondre à notre déclaration d’impôts à la question :
    – Avez-vous des personnes à votre charge ?
    Réponse :
    – 2 à 4 millions d’immigrés illégaux,
    – des milliers de retraités de + de 110 ans
    – 5 à 6 millions de chômeurs,
    – environ 900 000 criminels répartis dans 85 prisons,
    – 650 crétins au parlement, et 400 au Senat
    – Le double de fonctionnaires qu’en Allemagne par habitant
    – + la totalité de la Commission Européenne.
    – etc
    L’administration répondra certainement à cette déclaration en disant que la réponse est inacceptable. Il ne faut donc pas se dégonfler, et répondre bien sûr par écrit : “Pourquoi, j’ai oublié quelqu’un ?”

  3. En conclusion le malade guérit d’un virus, mais est inéluctablement
    condamné aux Gémonies… par des ‘corps’ sensés pourtant être à leurs
    services !
    Finalement, on se débarrasse des surplus trop coûteux tout en préparant
    la prochaine charrette… !

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