La folie écologiste s’attaque aussi au transport routier

Vous me direz : après s’être attaqué à la voiture, pourquoi ne pas s’en prendre au poids lourd qui pollue tout autant ?

En 2019, environ 80 % des marchandises ont transité par la route, et l’Union Européenne n’est pas la seule dans ce cas. Aux USA, tout est transporté par camions.

Autant dire que le camion détient un quasi-monopole pour le transport de marchandises. Mais ce n’est pas une décision délibérée, c’est juste l’application d’une loi économique :

  • Il est plus souple que le train,
  • Il représente le meilleur rapport qualité/prix,
  • Il permet l’approvisionnement, au plus juste, en flux tendu des entreprises et des entrepôts, puisque désormais toute notre économie fonctionne de cette façon.

On peut certes critiquer ce mode de transport surtout qu’il représente des dizaines de milliers de véhicules sillonnant en permanence nos routes ; à tel point que sur certaines autoroutes, la nuit, il y a plus de camions que de voitures en files ininterrompues de véhicules …

On évalue le nombre de camions et autocars en France à 630.000 (de plus de 5 tonnes).

On sait aussi que les poids lourds dégradent fortement les routes mais c’est aussi la rançon de leur souplesse d’utilisation. Le train ne dégrade pas les routes mais il ne va nulle part ailleurs que dans les gares !

Car, finalement, tout est une question de cout/bénéfice !

Le poids lourd fonctionne au gazole essentiellement pour des raisons économiques.

Compte tenu du rendement du moteur diesel et d’une consommation spécifique assez raisonnable (en moyenne 36 litres aux 100 km pour 40 tonnes soit moins d’un litre à la tonne aux 100 km) il est apparu que c’était la meilleure motorisation possible. Un véhicule équivalent fonctionnant à l’essence SP95 consommerait largement plus de 60 litres aux 100 km !

Alors, oui le diesel pollue mais beaucoup moins qu’auparavant et d’ailleurs il est très rare de voir aujourd’hui des camions émettre des fumées noires ; d’autant plus qu’il existe désormais des technologies qui permettent de les dépolluer presque totalement.

D’ailleurs, les poids lourds étaient aux normes Euro6 avant les voitures …

Néanmoins, nos normateurs bruxellois et français ont décidé de s’attaquer au transport routier pour le contraindre à changer de type de motorisation …

Certains sauront rappeler que le poids lourds le moins polluant est celui qui … ne roule pas et qu’on devrait développer le ferroutage mais notre glorieuse SNCF a été incapable de se lancer dans ce défi pour quatre raisons :

-Le transport de fret est peu rentable car les marges sont faibles et il faut être moins cher et plus rapide que la route pour être compétitif. Elle a préféré se tourner vers le transport de passagers via le TGV à l’image plus valorisante mais en fait non rentable lui aussi sauf … qu’elle reçoit, pour transporter des personnes, des subventions massives de la part de l’Etat (12,5 Md€/an !) qu’elle ne recevrait pas pour le transport de marchandises. Chaque billet de TGV est subventionné à hauteur de 50% de sa valeur (le voyageur ne paie que la moitié du prix réel) et pour les lignes régionales la subvention monte à 80% !

-Il fallait investir dans de nouvelles plateformes (wagons) pour transporter les remorques (de l’ordre de 100.000 wagons) et des infrastructures adaptées (rampes, parkings, grues pour transborder les containers).

-Il fallait modifier des centaines de tunnels pour permettre le passage de ces wagons qui sont (une fois les remorques installées) plus hauts et plus larges,

-Le train manque totalement de souplesse et nécessite des manœuvres compliquées de chargement/déchargement qui prennent du temps. Il pourrait être intéressant sur de longues distances (Calais/Bayonne) mais ne correspond souvent pas à la demande car beaucoup de poids lourds font du cabotage ; c’est à dire qu’ils chargent et déchargent plusieurs fois sur un même trajet … en faisant des détours ; ce que ne permet absolument pas le train.

Quoiqu’il en soit, le terme est fixé à 2040 et il reste donc 20 ans au secteur du transport par poids lourd pour s’adapter. Il devra donc impérativement se tourner vers une autre énergie ; tout simplement … parce qu’on ne peut pas se passer du transport par poids lourds !

Adieu donc le moteur diesel, désormais banni, et vive le moteur vert écologique qui ne consomme pas d’énergie … on peut toujours rêver alors que, visiblement, on omet de prendre en compte les autres facteurs de pollution tels que les pneus (il y a 18 roues sur un ensemble tracteur et semi-remorque) et les plaquettes de frein qui continueront à jouer quel que soit le mode de motorisation adopté.

Quelles sont les possibilités ?

-l’électricité obtenue à partir d’une batterie type Lithium

En l’état actuel de la technologie, c’est impossible à utiliser.

Pour une voiture de classe moyenne, il faut déjà 500 kg de batteries ce qui porte le poids du véhicule à 2.200 kg (poids à vide 1.700 kg), on en conclut que, pour un tracteur poids lourd et sa remorque de 40 tonnes, ce serait donc 23,5 fois plus soit donc 11.800 kg de batteries ; autant dire 12 tonnes de charge utile en moins à transporter et une augmentation prévisible du prix du fret d’au moins 30% (puisque la charge utile diminue dans les mêmes proportions) et pour des distances qui ne peuvent excéder 400 km … pour cause de limite technologique !

-le biocarburant

Cela nécessiterait de consacrer des quantités énormes de terres cultivables à la production d’alcool ou de bio diesel ; au détriment de l’alimentation humaine. Entre rouler et manger, il faudra choisir !

Deux types de carburant sont envisageables :

-L’éthanol obtenu à partir  de la distillation de grain qui sera brulé dans un moteur de type « moteur à essence », avec un effet collatéral parfaitement prévisible : la consommation va devenir énorme, de l’ordre de 100 litres/100 km parce que le moteur à combustion brulant de l’éthanol consomme déjà plus qu’un moteur fonctionnant à l’essence (20% de plus) et qu’un moteur à essence sur un tracteur routier apparaît comme une aberration du fait de sa consommation très élevée à pleine charge ! Car, et c’est là le secret du moteur diesel, sa consommation spécifique reste stable malgré le régime moteur alors qu’elle augmente fortement avec un moteur à essence lorsque celui-ci fonctionne à pleine charge. C’est lié à la nature du carburant et au mode de fonctionnement différent des moteurs essence et diesel.

Bien évidemment, une plus forte consommation de carburant entrainera fatalement une augmentation du prix du transport et … des émissions de CO2 c’est à dire exactement l’inverse de l’effet recherché !

-La seule alternative crédible serait le bio diesel obtenu principalement à partir d’huile de colza, de tournesol ou plus probablement du palmier à huile. Ce dernier offre le meilleur rendement mais présente le défaut rédhibitoire d’est d’être honni par les écolos parce que sa plantation massive provoque une … déforestation massive !

La croyance en une énergie alternative avec les agro-carburants est avant tout une impasse écologique !

-L’hydrogène

Il peut être utilisé soit en tant que carburant (comme du GPL) soit dans une pile à combustible (pour produire de l’électricité qui alimentera un moteur électrique).

Dans les deux cas, cela nécessite de le stocker dans des réservoirs qui devront présenter des caractéristiques bien spécifiques car, du fait de la taille infime de sa molécule, il faut le comprimer énormément pour pouvoir disposer d’une autonomie suffisante.

L’hydrogène présente l’acmé théorique de l’énergie renouvelable parce que c’est l’élément le plus répandu dans l’univers et qu’on le trouve facilement ; notamment dans l’eau (mais aussi dans le pétrole et le gaz).

En plus, si vous brulez de l’hydrogène, dans un moteur à combustion, il en ressort de l’eau et donc a priori il n’y a aucune pollution.

Le monde de l’hydrogène serait donc parfait !

Mais ce n’est pas si simple…

En effet, l’hydrogène est un gaz qui n’existe pas à l’état naturel. Il est toujours associé à une autre molécule (oxygène pour l’eau, carbone pour le gaz) et surtout il est extrêmement inflammable, dangereux à stocker, dangereux à l’usage, très corrosif et sa molécule est tellement petite qu’elle présente la particularité de passer à travers le métal des réservoirs avec un risque évident … d’explosion !

On peut imaginer les conséquences désastreuses lors d’un accident de la route et il suffit pour cela de se rappeler les images du Zeppelin Hindenburg qui s’est embrasé lors de son arrivée à Lakehurst (USA) en 1937 !

Il faut quand même être conscient que les caractéristiques de ce gaz sont connues des industriels depuis au moins cent ans et que si on ne l’utilise pas pour faire fonctionner des moteurs de voitures, de camions, de bateaux ou d’avions c’est qu’il y a bien une raison.

Même si ce gaz est présenté, quelque fois de manière abusivement complaisante, comme étant l’avenir du  transport, aucun essai tenté à ce jour ne s’est avéré concluant hormis d’avoir gaspillé de grosses subventions publiques finançant les études de faisabilité !

En plus, ce gaz est très couteux à extraire (du pétrole par craquage pétrochimique ou de l’eau par électrolyse) et faire croire à la population qu’on peut l’extraire gratuitement de l’eau à partir de d’électricité produite par des énergies dites renouvelables (éoliennes ou solaire) relève tout simplement de la supercherie !

-le GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou le GNL (gaz naturel liquéfié)

Finalement, la seule alternative pourrait bien être le gaz de type GPL GNL dont on connait bien la technologie mais qui présente un double handicap.

-il est obtenu à partir du pétrole alors que l’on veut sortir du pétrole et des énergies fossiles,

-son rendement est moins bon que celui du moteur diesel et il entrainera une forte augmentation de la consommation de carburant.

Bien évidemment, il faudra aussi prévoir des réservoirs adaptés qui pourraient bien être … gigantesques pour permettre une autonomie correcte des véhicules ; actuellement, plus de 1.000 km pour un tracteur à moteur diesel.

En conclusion :

La seule énergie propre serait l’hydrogène obtenue exclusivement à partir d’électricité par électrolyse de l’eau mais elle n’est pas techniquement envisageable.

La conversion au tout électrique avec des batteries n’est pas possible pour des raisons de poids et d’autonomie ridicule.

La conversion au bio carburant provoquera un accaparement des terres agricoles pour bruler de l’alcool ou de l’huile végétale avec le même effet que le gazole (émission de CO2) voire même en beaucoup plus grandes quantités !

Et finalement, on en arrive au GPL GNL qui émettra du CO2 et dont on ne peut quand même pas affirmer qu’il soit véritablement vert ou écologique …

Encore une fois, un manque total de pragmatisme

Alors, cette décision correspondait-elle à une nécessité pratique ?

Absolument pas !

Le constat qui s’impose est, qu’encore une fois, nous ne faisons preuve d’aucun pragmatisme. Juste prévaut l’idéologie et l’idéologie dominante est juste que le moteur diesel doit disparaître, à tout prix, même si on arrive à le dépolluer aujourd’hui totalement.

Le gazole c’est sale, ça sent mauvais et sa combustion émet du CO2 et l’émission de CO2 est devenue la pire des ignominies bien que ce gaz ne soit nullement un polluant et qu’utiliser des agro carburants aura le même effet  tout en coutant plus cher !

Le seul problème est, vous l’avez compris, que la technologie de remplacement n’existe pas, pas plus que les infrastructures ; mais on va quand même le faire et on va mobiliser pour cela des fonds publics (comprendre vos impôts) en quantité fantastique !

La règle de fonctionnement d’une économie, c’est qu’elle a besoin d’une énergie bon marché pour pouvoir fonctionner ; parce que tout est basé sur l’énergie, laquelle doit être abondante, stable et bon marché. Et que nous propose-t-on ? Exactement l’inverse : une énergie rare et chère !

Le pire est qu’il n’y aucune pénurie de pétrole, donc de carburant, à l’échéance d’au moins 40 ans et qu’on va donc remplacer un type de motorisation économique, qui a fait ses preuves, dans le cadre d’une démarche purement idéologique, pour s’orienter vers des solutions moins performantes voire franchement dangereuses.

Evidemment, dans ce cadre psychologique, on ne recherche absolument pas l’efficacité maximum pour le meilleur prix ; on cherche juste à éliminer le moteur diesel quoiqu’il en coute et… ça va couter très cher !

Sous pression des pouvoirs publics, les constructeurs de poids lourds se sont néanmoins engagés à ne plus proposer de tracteur à moteur diesel à partir de 2040 et ont prévu d’investir entre 50 et 100 Md€ pour changer de motorisation.

Mais, pour y parvenir, ils ont surtout prévu de demander l’aide des gouvernements, notamment au niveau des infrastructures (stations disposant de prises électriques ou distribuant des biocarburants sans que l’on sache vers quelle voie on va s’orienter) parce qu’évidemment, un tel changement va nécessiter des dépenses énormes que les constructeurs comptent bien faire financer par les impôts payés par … les autres !

Néanmoins, leur réponse reste ambiguë car ils restent conscients que, tant que le gazole sera compétitif, il ne sera pas possible de changer de type de motorisation ; sauf à augmenter fortement le prix du gazole par le biais des … taxes !

Car, encore une fois, c’est par le biais du « miracle de la taxe écologique » que l’on va fausser le marché et imposer des solutions ruineuses et moins efficaces !

La conséquence la plus immédiate de cette décision sera que le prix du fret routier va couter plus cher, beaucoup plus cher, et que c’est le consommateur final, c’est à dire vous, qui paiera par le biais d’une augmentation du prix des produits achetés !

En France, la démarche est déjà actée puisque le gouvernement français prévoit d’ores et déjà d’accorder des « aides » (comprendre subventions payées par vos impôts) à hauteur de 50.000 € pour un tracteur routier et 30.000 € pour un autocar « vert » qui … n’existent pas à ce jour !

Nul doute qu’il y a des lobbies derrière cette décision mais il relève de la responsabilité des politiques décideurs de ne pas se laisser abuser par des promesses fantaisistes voire farfelues et en tout cas ruineuses alors que l’on sait que le mythe de l’énergie gratuite et renouvelable n’existe pas !

En tout de cause, nous sommes bien en présence d’une aberration administrative de la part de certains individus qui croient pouvoir changer le monde à coup de règlements et de normes dans le cadre d’une démarche purement constructiviste et socialiste (changer le monde et l’homme) !

A Einstein avait eu cette formule devenue célèbre : « la folie c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ! » parce que dépenser des dizaines de milliards € pour faire la même chose en moins performant a quelque chose de complètement fou !

Bonnes fêtes à tous !

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

8 réflexions sur « La folie écologiste s’attaque aussi au transport routier »

  1. Résumons nous: ( et réjouissons les écolos!):
    On va produire de l’hydro-électricité en quantité limitée avec nos barrages, de l’électricité limitée et aléatoire avec nos panneaux photovoltaïques (dont les rendements plafonnent depuis des années), de l’électricité limitée et aléatoire avec des moulins à vent dont le rendement global annuel est désastreux et nous coûte un bras.
    En face, on va faire fonctionner nos bombes volantes ( pardon: nos avions) à l’hydrogène fabriqué avec un rendement désastreux grâce à l’électricité, rouler nos voitures, nos trains, nos métros et nos camions toujours à l’électricité, faire tourner l’industrie ( aciéries, cimenteries etc…) à l’électricité, nous chauffer et nous éclairer à l’électricité aussi! ( Si j’ai oublié quelque chose, merci de le rajouter).
    Mon conseil: il faudra servir en premier tous les non écolos. Pour les écolos, les miettes de tout ça s’il en reste. Et ça n’est pas sûr que ça soit suffisant.
    CPEF

  2. Excellent article auquel je souscris totalement. Carlos Tavarez à la tête du groupe PSA n’en pense pas moins.

    Nous entrons dans une aventure de préparer des énergies nouvelles pour le grand publique, qui en l’état de nos connaissances scientifiques actuelles, ne répond en aucun cas à l’optimisation des processus diesel, nucléaire et hydro-électrique, à bas coût, stable et durable.

    Chercher à réduire politiquement une production d’énergie à bas coût, stable et durable est un crime contre l’humanité, sans contrepartie meilleure, sauf peut-être quand les champs de pétrole et de gaz vont finir par s’éteindre, ce qui n’est pas encore présent pour deux ou trois générations à venir.

    Mais il n’existe rien pour l’instant en échange. Alors pourquoi ne cherche-t-on pas à encore améliorer ce que l’on sait faire en nous donnant le temps de basculer vers autre chose de véritablement efficient : bas coût, stable et durable.

    Je reste intangible sur une dernière source d’énergie que nous devrons toujours avoir et à développer : le nucléaire. Les recherches en ce domaine continuent toujours pour notre meilleur. Pourquoi nous faisons des vaisseaux de guerre à propulsion nucléaire, tel notre dernier porte-avions Charles de Gaulle et son remplaçant prévu, nos sous-marins de types SNLE, SSGN, ou encore SNA ? Car autonomie, durable, stable et moins cher.

    Imaginons-nous tous nos navires militaires de surface avec des éoliennes ou panneaux solaires sur le pont en guise de seule énergie ? La réponse est dans la question …

    Bien à vous et bonnes fêtes de fin d’année !

    R. Bukinov

  3. Une étude très sérieuse révèle qu’un écologiste sur trois est aussi débile que les deux autres.

    Allez chiche, les écolos, faites comme Caeucescu : rétablissez l’usage du cheval et de la cariole pour le transport des hommes et des marchandises.

    1. Non, je suis désolé, dans ce cas, faudrait inventer un échappement à gaz de pets, car les chevaux émettent trop de Co2, alors en ville… , en plus qui nettoierais les cacas des chevaux, pour ne pas salir les bas de caisse des voitures des bobos, (tout ces nouveaux SUV…, de ville), qu’ils ne sortent que pour aller à la campagne… et l’odeur de bouse?, non, franchement faut être réaliste… et on aurais droit aussi au associations animales, qui ne veulent plus qu’on utilisent les animaux pour travailler, (cirques, zoos), sans compter les syndicats, tu imagine réintroduire le métier de cocher? Tout ça pour ça…

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