La mise à mort fiscale

Préambule

Lors de sa dernière vidéo, Henri évoquait le bienfondé de la mise à mort fiscale d’une personne juridique, qu’il faut comprendre comme d’un individu ou d’une entreprise ; Sur la disproportion de la sanction en regard des faits reprochés, qui pour la plupart ne sont que des écarts par rapport aux règles du Code fiscal, mais non une volonté manifeste de frauder.

Les disproportions de la sanction

La mort fiscale d’un agent économique mineure est pour notre Etat un dommage nécessaire et assumé. Car il lui est hors de question d’avoir une quelconque tolérance pour les esprits déviants qui pourraient faire jurisprudence et par là menacer ses recettes fiscales. La nécessité de préserver celles-ci lui est vitale tant ses besoins sont immenses pour préserver la stabilité de sa sociale-« démocratie » qui le lui rappelle dans la rue ou par les urnes, au cas où la redistribution viendrait à souffrir. La peine de mort existe donc toujours chez nous : Celle d’effacer économiquement et socialement quiconque, mineure en enjeux … Des faussaires de la planche à billet …

Il en va tout autre pour un agent économique majeur qui menacerait ladite socialie. En effet l’impact de la déflagration sociale potentielle d’un plan de licenciement massif, d’une délocalisation ou d’une non-localisation, par exemple, appelle un tout autre regard de notre Etat boulimique et forcément quelques ménagements et connivences.

Le consentement à l’impôt

Nous sommes tous ouverts à vivre en société pour exister de notre travail et être respectés quant à notre propriété privée, et à consentir une délégation auprès d’élus afin de faciliter la chimie entre nous. Alors, il existe des niches fiscales pour nous convaincre ainsi. Optimisation fiscale promise ? CQFD pour moi : Dès qu’il y a proposition de renoncer à une surimposition, c’est la reconnaissance explicite d’un abus de droits !

Les chiens de garde de la sanction

Contester la sanction fiscale s’opère devant un tribunal administratif, l’ersatz de la justice de droit commun, pour protéger l’Etat contre un délinquant dans le registre qui nous occupe ici, la déviation au Code fiscal. Henri, encore une fois à maintes reprises de son parcours face à la force d’occupation, a bien décrit le processus du phénomène : Rare mansuétude et plus souvent l’enfer pour le plaignant.

L’analogique laisse la place au numérique, dont le dernier avatar est le prélèvement à la source, avant de supprimer définitivement le cash, ce « calvaire » du Black Job non traçable, mais aussi plus tard, de poursuivre les expatriés français selon le mode de l’IRS des USA, par la nationalité du passeport. Nous « attendons » aussi la puce RFID ou équivalent à même de lister notre pédigrée sur simple consultation.

La majeure partie de la population française est anesthésiée sur de tels débats, car on ne lui a pas expliqué, sciemment, autre chose que le ciel fermé au-dessus de sa tête. Elle rechigne et manifeste dans un cadre fermé de boucles inutiles – cycles futiles en biologie, dans lequel elle est entretenue, sans comprendre de quoi il s’agit et advient.

L’issue du grand débat suite aux manifestions des Gilets Jaunes

Absolument rien ne changera sauf à la marge. Jupiter est le gardien du temple, hors sol comme le décrit D. Philos dans son dernier billet

Encore, encore une fois, Henri va se recueillir aux pieds de Bercy, chaque mois quand il lui est possible, non par agenda, mais à cause de ruine par les censeurs de l’Etat et non de juges indépendants non issus de la Matrice, sur la tombe de son travail et de ses économies.

Fin de partie ?

Les Gilets Jaunes devraient muter en Gilets F. F pour fiscal, cette chape de plomb en laquelle ils ne comprennent rien, mais qui pourtant les demeurent en esclaves productifs ou asservis.

Gilet F voudrait dire, non pas casser les Champs Élysée, mais taper la tête en coupant les sprinters à pognon … Facile, mais à votre réflexion …

Bien à vous

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2 réflexions sur « La mise à mort fiscale »

  1. Le pouvoir jupitérien s’est vu contraint à des concessions matérielles que l’on peut les juger – à juste titre – minimes ou illusoires, sur le terrain des rémunérations par exemple, mais pas que pour ces dernières : les exactions et les corruptions qui se sont développées de façon exponentielle.

    Ce qui est incontestable, c’est que les petites concessions, et les longs discours inversement proportionnels qui les ont annoncées, ont, paradoxalement, encouragé les manifestations à survivre et à revivre !

    Tout laisse à penser qu’elles vont reprendre en Mai comme en 1968. De GAULLE lui-même s’était évadé à BADEN-BADEN.

    Elles ont permis à des forces, qui semblaient au départ, en novembre 2017, étrangères sinon hostiles, de s’emparer du fond de révolte des classes moyennes pour en faire des révoltés généraux que les syndicats trop spécialisés ne peuvent plus maîtriser.

    Elles rendent une fois de plus explicite l’immense étendue de la complaisance, dans ce pays, entre ceux qui dirigent cette classe de privilégiés aidés par des nouveaux fermiers généraux de BERCY et ceux qui vont désormais s’employer à le détruire.

  2. Dominique philos nous a parfaitement énuméré “les points auxquels le PR va devoir répondre ?” Et qui sont sans réponse en dehors de la dette. Sauf surprise !

    – la hausse des bas salaires est impossible car elle provoquerait une dégradation de l’économie entraînant la dégradation de l’emploi peu qualifié (qui part alors à l’étranger s’il revient trop cher)

    – la hausse globale des salaires n’est pas non plus possible car la France est mal placée avec des salaires trop élevés pour la gamme de produits (non compétitifs), sauf à diminuer fortement la fiscalité sur les entreprises ce qui provoquerait une forte dégradation du budget déjà en bien mauvaise posture,

    – la hausse des retraites est impossible puisque tous les régimes sont au bord de l’effondrement alors qu’il faudra repousser l’age de départ en retraite à 65 ans ; ce recul de l’age de la retraite à 65 ans étant d’ores et déjà rejeté !

    – l’alourdissement de la fiscalité sur les riches et le capital serait l’aveu d’une instabilité fiscale et le meilleur moyen de faire fuir les riches et les investisseurs,

    – la baisse des impôts est impossible pour cause de surendettement et de frais de fonctionnements trop élevés de l’Etat ; notamment en raison d’une fonction publique trop développée qui résiste à toutes les tentatives de réformes,

    – le développement des services publics est impossible sans alourdir les impôts que les français veulent voir diminuer,

    – la diminution des aides sociales provoquerait une révolte.

    Et il conclut : “L’aggravation de la dette est donc l’hypothèse la plus probable mais restera difficile à réaliser du fait des dispositions européennes qui nous interdisent de le faire !”

    Vous même vous concluez :

    “Les Gilets Jaunes devraient muter en Gilets F. F pour fiscal, cette chape de plomb en laquelle ils ne comprennent rien, mais qui pourtant les demeurent en esclaves productifs ou asservis. Gilet F voudrait dire, non pas casser les Champs Élysée, mais taper (couper) la tête en coupant (tapant sur) les sprinters à pognon …

    A votre réflexion … Attendons les puissantes propositions annoncées ce lundi.

    Mais j’ose dire que je serais déçue :

    S’il ne trouve pas pour notre pays un moyen de récupérer 5 % de croissance annuelle de façon durable.

    S’il ne parvient pas à nous sortir de l’enfer fiscal dans lequel nous sommes tombés pour faire de la France une entreprise vivant un paradis retrouvé.

    Si la réforme fiscale proposée est faite de mesurettes et non d’une grande idée directrice qui poursuit les français depuis SULLY, VAUBAN, TURGOT, CONDORCET etc. Et encore de nos jours.

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