Le temps

Il s’égrène avec chaque jour qui passe et nous en faisons quoi ?

Nous avons la possibilité de s’acheter du temps serein pour vaquer à nos désirs et nos envies. S’acheter veut dire ici se libérer et donc il y a un prix ; Celui de se financer une indépendance avec une prise de risque.

Indépendance par rapport à quoi ? Un individu, un groupe d’individus ou une structure qui nous tient dans la soumission. Cela peut nous plaire, syndrome de Stockholm ?  Mais finalement réfléchissons un peu : Pourquoi ne pas chercher à contrôler notre vie et passer de l’autre côté de la barrière ? Quelle barrière ? Celle de faire travailler les autres pour nous, ou bien de travailler en Freelance – exit salariés. Pour se faire, il nous faudra de toute façon travailler un peu beaucoup pour acquérir des compétences. A l’Ednat et ses prolongements ? Pas sûr. L’ère numérique est là, bien présente pour assouvir toutes nos affections.

Le temps, quand on est jeune, on a tout le temps. Il est tellement abondant que nous le consommons sans regarder dans le rétroviseur d’un bolide qui file droit devant. Mais il passe avec les rides qui marquent notre histoire. Nous aimons cette histoire car nous restons jeunes à la regarder mais il arrive le temps de nos feuilles mortes, celles qui nous décomposent.

Le temps, c’est aussi l’avenir, celui qu’aucun d’entre nous à lire cette page ne connaitra. Et pourtant, nos avancées technologiques seront capables à brève échéance de réparer notre obsolescence programmée.  Pour qui ? Certainement pas pour tout le monde, car refuser de disparaître sur une base de sept milliards d’humains est difficilement concevable, qui plus est avec nos écolos patentés.

Le temps, c’est de la prédation à l’instant T ou projeté vers le futur. Vous, moi, eux, nous sommes des prédateurs par rapport à nous. Situons un évènement « 3i » – Imprévisible, Insurmontable, Irrésistible, le cygne noir décrit par Nassim Nicholas Taleb, quelle va être notre réaction ?  Survivre …

Le temps, c’est notre mémoire de ceux avec qui nous avons parlé, de leur histoire, avec qui nous avons vécu alors qu’ils ont disparu. Le temps devient ainsi relatif : Des raccourcis de neurones d’un temps évanoui toujours présent.

Bien à vous

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