Le trouillomètre de la magistrature

Pour ceux qui ont du temps à perdre et qui aiment le langage particulier de la justice voici deux liens. Celui-ci – LIEN — qui vous amènera à des conclusions d’appel dont je suis l’auteur, non académiques mais sincères et rapportant la vérité; celui-là – LIEN — qui vous permettra de prendre connaissance de l’arrêt rendu par La Cour d’Appel de Poitiers dans cette affaire.

Si vous n’avez ni le temps ni le goût de lire ces deux documents nul souci, ce billet ne leur est pas consacré.

Son objet est, comme l’indique le titre, de débattre du trouillomètre de la magistrature.

Je vais vous confier ce que j’ai mis vingt ans à comprendre, vous allez saisir pourquoi j’en suis à me demander si la nature ne m’aurait pas doté d’un système cérébral défaillant.

Première erreur

Je suis parti du principe que la vie est une victoire universelle, dont la conquête passerait par l’accès à la vérité, qu’accompagneraient l’éthique et la morale.

Lourde erreur, c’est le néant qui est universel. La vie n’est qu’une lutte contre ce néant, où tous les coups sont permis pour peu qu’ils retardent le retour au néant.

La terre vue de l’espace est d’une beauté qui nous touche, vue des favelas de Rio la perspective est différente. C’est la deuxième vision notre lot, le reste n’est qu’accident.

Chaque beauté de la nature n’est que mensonge qui cache une lutte désespérée et sans vergogne contre le néant, en cela les écologistes contemplateurs de la nature sont absolument nihilistes.

L’esprit seul permet de s’évader, mais existe-t-il ?

Deuxième erreur

Il n’est aucune limite aux saloperies que l’homme est capable de faire pour un instant de vie. Aucune limite aux croyances qui le persuadent que sa soumission lui vaudra un instant supplémentaire.

Absorbé entièrement par ces deux monstruosités, l’homme ordinaire ne laisse aucune place à la raison, à la réflexion, à la sagesse. Seule la passion, cette folie indomptable, peut  momentanément l’animer au-delà de sa peur du néant.

C’est cela qui explique par exemple que, imprégnés de racisme, de l’idée de la supériorité blanche, les hommes du 19ème et du 20ème siècle ont pu déboucher sur le nazisme, après s’être fait la main sur le colonialisme et l’invasion de terres peu occupées.

Le nazi était un homme ordinaire, majoritaire, habité par une croyance stupide qui lui faisait apparaître l’innommable comme naturel….

J’ai cru que cette catastrophe était une parenthèse accidentelle, peu susceptible de se reproduire. Lourde erreur, cette horreur est une constante, sans cesse renaissante, toujours sous des formes nouvelles difficiles à débusquer.

Troisième erreur

J’ai cru que l’élite était indépendante de ces folies et accessible à la sagesse, notamment la magistrature.

J’ai vraiment cru que les magistrats se passionnaient, comme moi, pour la recherche de la vérité, de la justice.

Or non, ils sont à 90% des êtres insignifiants, gorgés de prétention du fait de leur statut, fermement croyants — même croisés — de la doxa du moment : l’égalitarisme.

Cette règle qui permet d’éliminer ceux qui sont faits pour vivre au profit de ceux qui n’étaient pas faits pour vivre. Simple inversement sans importance le lot de tous étant le néant, mais qui complique évidemment la vie de ceux qui s’accrochent.

Quatrième erreur

Je n’ai pas compris, mais alors absolument pas compris, que certains ont compris…

C’est ainsi que Bercy sait. Que Bercy calcule. Que Bercy exerce un pouvoir total sur tout.

Bercy c’est La Schutzstaffel.

La force devant laquelle tout le monde plie, s’incline, voûte le dos, regarde ailleurs, se fait tout petit.

Car si Bercy pose un regard sur vous, qui que vous soyez, vous êtes perdu, fussiez-vous le meilleur ami du Président de la République.

Alors les magistrats

Devant Bercy, ils chient dans leurs frocs. C’est ça ma grande découverte.

Il m’arrive, pas systématiquement, mais pas non plus rarement, de rencontrer au détour d’une audience, ou d’une demande de renseignement, des magistrats aimables, visiblement intelligents, probablement compétents, avec qui le débat parait ouvert. Puis, sans aucune exception, et alors qu’ils ont visiblement compris que je leur dis la vérité, ils prennent des décisions qui me donnent systématiquement tort. Ils n’hésitent pas alors à tordre le droit et la vérité pour me liquider

LES MAGISTRATS ONT PEUR DE BERCY

Ils sont prêts à toutes les bassesses par peur de Bercy : faire semblant de ne pas comprendre les dossiers, refuser de les lire, absoudre les pires infractions des agents du fisc, sanctionner lourdement la moindre erreur du contribuable, tuer et ruiner sans vergogne.

Ils sont tels qu’étaient les allemands sous la férule de la Schutzstaffel.

Ils ont le trouillomètre à zéro.

Le pire

C’est que, contrairement à ce que chacun pris dans cette folie croit, rien n’est personnalisé.

Ce ne sont ni moi ni vous qui sommes visés. C’est le système qui s’autoalimente par la destruction, par le saccage, au nom de l’égalitarisme, dieu glouton qui exige des sacrifices constants.

Cette démence est contraire à la vie. Elle est au service du néant maître de l’univers. Elle a ses zélotes, la raison n’y peut rien. Il faut attendre que le feu s’éteigne de lui-même, par manque de combustible, de victime.

C’est pour bientôt….

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

9 réflexions sur « Le trouillomètre de la magistrature »

  1. Les magistrats n’ont pas peur que de Bercy, il faut y ajouter les mosquées et autres pègres, alors quand un citoyen honnête tombe entre leurs mains (sales) se défouleraient-ils ?

  2. La nature humaine a été façonnée par des millions d’années de vie tribale. Un temps où la survie se payait par une violence guère imaginable maintenant. Il fallait de la hargne pour se défendre contre les ours, les autres tribus, chasser des bisons. Il n’y avait pas de place pour les mous et les indécis. Il fallait être forts, dominants pour survivre. La sociologie des chimpanzés ou des babouins est terriblement instructive pour comprendre l’homo erectus et les autres. Ce que l’on observe dans les stratégies de la conquête du pouvoir et sa conservation est en parfaite correspondance avec nos cousins les singes “sociaux”, une fois la petite couche de vernis de la “civilisation” grattée. Les choses sont devenues un peu plus complexes en passant de la tribu au village, et beaucoup plus complexes dans les nations actuelles. Mais les règles de base sont restées les mêmes et les mêmes circonstances se répètent dans l’histoire. Récompenses et punitions servent à maintenir une “garde prétorienne” de plus en plus large, qui stabilise le pouvoir, au mépris si besoin des principes et des lois de la République. Dans les tribus préhistoriques, la notion de couple ne semblait pas vraiment établie, et les femmes qui d’instinct allaient batifoler à proximité des tribus voisines réduisaient l’incidence de la consanguinité par rapport à celles qui restaient “dans la grotte”. Ça laisse des traces dans les deux sexes. Depuis que l’on identifie mieux qui est le vrai “papa”, et que, vu la longueur du temps d’éducation et de dépendance, il vaut mieux qu’il n’y en ait pas trente-six, on a inventé le mariage, le pacs, le “pour tous”, etc… Pas besoin néanmoins être un puissant observateur pour constater que l’idée du pouvoir chez nos grands politiques, outre le fric, outre la brosse à reluire, comprend à haut niveau, comme chez les babouins, les lions ou les cervidés, la capacité de se taper le maximum de femelles, avec finalement des risques mesurés, d’autant plus que celles-ci n’hésitent pas à abuser de capacités de séduction redoutables, histoire de glaner leur part de pouvoir.
    Ainsi va le meilleur des mondes, celui où la sélection naturelle fonctionne normalement, où les forts piétinent les faibles et les désinvoltes, et pourraient mieux se reproduire. Et cela marche tout aussi bien dans une nation qu’entre nations. Nous avons vaguement entrevu la possibilité d’une démocratie, d’une république, mais c’est trop contre nature. Aux armes ! Citoyens ! L’ennemi est parmi nous.

  3. Il y a une unité de mesure de la trouillométrie : c’est la ou les longueurs de l’humidité le long des pantalons ou robes d’iceux-là ou d’autres.

  4. Bonjour
    Il existe encore en France beaucoup de juges élus.
    Ils ont en plus la particularité d’être bénévoles. Et en plus d’être bénévoles ils doivent même assurer eux mêmes leurs frais professionnels et leurs frais de formation !
    Donc ne se présentent donc aux élections que des oisifs à l’abri du besoin (retraités) ou des cadres proche de la retraite issus de grosses sociétés (banque, assurance, grande distribution, …).
    Ces élections sont tellement peu connues que les inscrits sur les listes électorales ne sont que quelques dizaines. Ainsi on peut se faire élire avec 10 ou 20 voix seulement.
    Ce sont les juges des tribunaux de Commerce.

  5. Je sais que la justice, est ce que j’ai appris à l’école primaire, un grand roi, sous un chêne, rendant la justice, un couple se disputant l’enfant, le roi leurs propose de le couper en deux. Oui , c’est la justice, humaine, … voilà, Aujourd’hui tout est toujours coupé en deux, mais les deux morceaux vont aux mêmes inéluctablement…

    1. Effectivement j’ai cru que porter ses différents devant un arbitre était la solution la meilleure, pensant que la jurisprudence ainsi créée est utile à tous.
      Que cela valait mieux que les compromis égoïstes et hypocrites qui ne solutionnent rien et me paraissent inutiles à la société.
      Je me suis trompé le légaliste passe pour un procédurier aux yeux de tous et se met â dos la magistrature qui rêve de tribunaux sans justiciable, juste avec le décor de théâtre des salles d’audience

      1. Je vous comprends, et vous admire … moi ; j’ai depuis longtemps laisser tomber. Car en plus du fisc, vous avez les journaleux, l’Urssaf, tout les services de l’état, les service départementaux, régionaux, qui bouffe dans la même gamelle… Ils vous tuent, économiquement, physiquement, j’ai tout laissé tomber il y a 16 ans, ils ont continué après moi pendant encore près de 10 ans … Comme disaient certain, « en france, pour vivre heureux , restons cachés »

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