Revenons à l’essentiel

Chaque jour, chacun de nous, indépendamment de ses idées philosophiques, tente d’obtenir les biens ou les prestations qu’il juge nécessaires à ses besoins. D’autres, au même moment, mettent ces biens ou ces prestations à sa disposition.

Ainsi va la vie, accompagnée de ses milliards de connexions à chaque instant.

Pour que ces cycles se réalisent, il y a deux solutions :

– Ceux qui fournissent sont à la disposition de ceux qui demandent, c’est le système libéral.

– Ceux qui demandent sont à la disposition de ceux qui fournissent, c’est le système centralisé, planifié.

D’un côté l’économie libérale, de l’autre l’économie centralisée. Dans le premier cas le consommateur a le pouvoir, dans le deuxième cas c’est le fournisseur qui a le pouvoir.

Evidemment, les consommateurs souhaitent le plus de pouvoir possible, pendant que les fournisseurs préconisent l’inverse. Où les choses se compliquent, c’est que chacun de nous est, tour à tour, à la fois consommateur et fournisseur.

Ces connections constantes sont si évidentes que l’on finit par ne plus leur prêter d’attention, tant et si bien qu’il est possible de les imaginer naturelles, liées à la vie, à la nature, alors qu’elles sont la résultante exclusive d’un acte social, d’une volonté collective d’organisation.

Elles sont si peu naturelles que, si l’on n’y prend pas garde, elles peuvent soudain disparaître. Lorsque une désorganisation sociale, telle que la guerre, les fait disparaitre, la prise de conscience de leur existence, bien qu’alors tardive, s’impose.

Où en sommes-nous ?

Nous sommes, et c’est là l’exception actuelle, dans une société pour partie libérale et pour partie centralisée. Or, pour un acte donné, il ne peut pas y avoir une réponse pour partie libérale et pour partie centralisée. C’est exclusivement l’une ou l’autre.

Le point d’achoppement :

Pour qu’un système productif de biens ou de services fonctionne, il est indispensable qu’il soit informé en temps réel sur ses objectifs, qu’il soit sensible à l’erreur. Un homme insensible à la chaleur finirait brulé dans une fournaise.

C’est le point d’achoppement du système centralisé. Lorsque le fournisseur à le pouvoir, il occulte, volontairement ou involontairement, les besoins réels du consommateur au profit de sa facilité à produire. Les essais réalisés en grandeur nature sont explicites, le fournisseur finit toujours par produire des biens ou des services inutiles ou dépassés. Le consommateur est obligé de se tourner vers le marché noir, donc vers l’économie libérale, qui s’installe systématiquement en parallèle des systèmes centralisés.

Les forces en jeu :

Le conflit d’intérêt entre le fournisseur et le consommateur est patent. Ce qui l’est moins, c’est la place de chacun de nous dans ce conflit. Au point que, face à une offre politique qui se définit en fonction de ces deux fonctionnalités, la majorité n’a plus de repère. C’est ainsi que l’on peut observer des électeurs votant pour un système centralisé complètement contraire à leurs intérêts et d’autres votant pour un système libéral dont ils ne font pas partie.

Tout cela tient au fait que la réalité est perdue de vue.

La réalité :

C’est que l’Etat, dont le fonctionnement est naturellement centralisé, est sorti de ses prérogatives et prétend, accompagné de son système, intervenir dans les échanges nécessaires à une vie socialisée.

Nul doute n’est permis sur le fait qu’à partir du moment où l’Etat rentre dans ce jeu, il ne peut le faire qu’en prenant pour base son système, le système centralisé.

Nous avons précédemment vu que le système centralisé aboutit inévitablement à  la production de biens et de services déconnectés des besoins du consommateur, donc inutiles mais produits confortablement et sans risque par le producteur.

Fournir des services et des biens inutiles amène inexorablement à s’exposer à la faillite, sauf à contraindre le consommateur final.

La solution actuelle :

Pour ne pas contraindre le consommateur final, la partie libérale de notre société finance, par l’impôt, la faillite annoncée de l’économie centralisée que l’Etat s’est octroyé. C’est là que se situe le problème.

Il est grave, pour deux raisons :

– La première est que l’impôt utilisé dans ce cadre n’a plus aucune légitimité. On peut affirmer que l’impôt est alors un pillage, par la force, au profit du système de production centralisé, qui n’a objectivement aucune raison de pouvoir s’autolimiter.

– La deuxième est que nous sommes arrivés à un point où ce prélèvement fiscal met en danger de disparition la partie libérale de notre société. Cela entraînera un dysfonctionnement complet du fait de l’hégémonie alors inévitable du système centralisé et les tares liées parfaitement connues, mais aussi, dans le même temps, l’arrivée du marché noir.

Comment en sortir :

Cela pourrait se faire simplement, naturellement, si l’Education Nationale, cette boutique perverse et malsaine, aveugle et indigne, enseignait aux enfants la réalité au lieu de les intoxiquer à l’aide de dogmes et “d’envies mortifères”.

Les petits français ne sont pas plus couillons que les autres, si la vérité ne leur était pas cachée, pour des raisons qu’objectivement j’ai beaucoup de mal à comprendre, ils pourraient assumer les réalités de la vie, comprendre l’économie libérale et éviter d’adhérer bêtement, sans savoir pourquoi, aux systèmes centralisés, si ordinaires et si imbéciles, que l’Education Nationale leur invente.

En clair, pour cette génération c’est foutu.

Après la bonne guerre civile qui nous pend au nez, on verra.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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