Une citation intéressante

En apéritif

« Laissez-moi vous donner ma définition de la justice sociale : je garde ce que je gagne et vous gardez ce que vous gagnez. Vous n’êtes pas d’accord ? Alors expliquez-moi quelle part de ce que je gagne vous revient, et pourquoi ? » – Walter E. Williams.

Vous trouverez sur le net qui est Walter … Merci à Goufio de le citer en réponse à l’article de Dominique Philos « Retraites : le rêve fantasmé de l’égalitarisme », ce qui va me permettre de rebondir sur ladite citation.

Préambules

« Je garde ce que je gagne et vous gardez ce vous gagnez». Non ! C’est impossible à moins de vivre au fond des bois, mais pas dans une société d’échanges régulés avec toutes les infrastructures nécessaires pour les multiplier, les sécuriser … Pour tout cela, nous aurons au moins un manque à gagner pour des services rendus. C’est comme cela que nous nous sommes tirés de l’âge de pierre pour vivre nos individualités.

Prolongements

La deuxième partie de la citation est beaucoup plus intéressante : « Vous n’êtes pas d’accord ? Alors expliquez-moi quelle part de ce que je gagne vous revient, et pourquoi ? »

Difficile de répondre à cette question d’emblée, ne trouvez-vous pas ?

Est-on dans un lien de subordination dans une relation de travail ? Est-on dans une relation de qui peut le moins peut le plus, dans le même cadre de subordination ou en dehors vis-à-vis de tiers ?

Malheureusement, une telle question posée parmi la majeure partie de notre population, ne trouvera en réponses que : Colère, envie, orgueil, gourmandise, paresse et luxure. Un peu moins pour l’avarice qui est plus le propos des Bigoudens et des Auvergnats, dans une image d’Epinal, mais pas tant que ça …

L’Etat a alors décidé de prendre les choses en main pour caper ces villages d’ « Astérix » et répondre à cette dernière question posée par : « Tout dans l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat ! » Cela ne vous rappelle rien ?

L’Etat, par lui et ses corps intermédiaires, Etat profond, Syndicats, Presse, s’oblige à spolier une partie de la population, mais pas que, toute la population à l’insu de son plein-gré pour ne pas répondre à la question essentielle : « Expliquez-moi quelle part de ce que je gagne vous revient, et pourquoi ? »

Et alors, si je me refuse à devenir votre prostitué(e), est-ce le bannissement de la Terre de mes ancêtres, étant entendu encore que vous allez me pourchasser bientôt à l’extérieur pour vous fuir, par ce passeport français fiscal, ou alors me devoir y renoncer ?

Bien à vous

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3 réflexions sur « Une citation intéressante »

  1. Ces énarques chargés de piloter la politique économique de la France qui préfèrent « pantoufler » dans les banques. ( bastamag.)
    A lire car intéressant.

  2. Frédéric BASTIAT disait =« Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie . «
    Frédéric BASTIAT a donc résumé ce qu’est la France ou l’administration est la FRANCE et les autres les esclaves. Pour être français il faut donc être fonctionnaire.

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